« La hausse du cours des hydrocarbures ne sera pas un simple choc pétrolier, ce sera la fin du monde tel que nous le connaissons ».
[Yves COCHET, 2005]
» Je le répète, le choc est inévitable. La hausse du cours des hydrocarbures ne sera pas un simple choc pétrolier, ce sera la fin du monde tel que nous le connaissons. Le milieu politique me traite de pessimiste alors que je n’ai aucun sentiment dans cette affaire, je ne suis que la froideur rationaliste scientifique. Il est trop tard pour penser qu’il y aura une transition énergétique douce, genre décroissance sélective et joyeuse. Il va y avoir au contraire un choc économique et social de grande ampleur, une des plus grandes épreuves qu’aura eues à affronter l’humanité. Cela va s’accompagner malheureusement de beaucoup de souffrances et plus on attend, plus ce sera dur. Pour sauver la cohésion sociale, la paix et la démocratie, il faudra prendre des mesures hélas radicales. Le ministre britannique de l’environnement a déjà évoqué la possibilité suivante, chacun aura une carte avec un quota de litres d’essence. Lorsque vous aurez dépensé ce quota, vous aurez beau avoir 10 000 euros par mois, vous ne pourrez plus acheter d’essence. Je ne veux pas être millénariste, mais il faut dire que ça va être difficile, même si la décroissance est la seule solution. »
Yves COCHET (député des Verts français, ancien ministre de l’environnement sous JOSPIN), dans le journal La décroissance de décembre 2005.
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