admin on 12 décembre 2014 Aucun commentaire
La mer est riche d’espèces vivantes qui peuvent offrir des alternatives dans des domaines variés : médecine, traitements phytosanitaires… notamment. L’IRD travaille actuellement sur un projet de recherche dédié à une éponge présente dans les eaux polynésiennes dont la particularité est de lutter contre les bactéries. L’une des nombreuses possibilités offertes par la biodiversité dont la conservation est « une préoccupation commune à l’humanité » et fait partie intégrante d’un développement socio-économique durable.
La diversité biologique constitue la toile de la vie dont nous faisons intégralement partie et dont nous sommes totalement dépendants. Notre santé physique, ainsi que notre santé économique et sociale, dépendent de l’approvisionnement continu en divers services écologiques qu’il serait extrêmement onéreux ou impossible de remplacer. Un exemple nous en est fourni en Polynésie. L’Institut de recherche et de développement (IRD), situé à Arue (Tahiti), s’est engagé dans un projet de recherche, le projet Pomare, en collaboration avec l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Il s’agit d’étudier et de répertorier les éponges qui peuplent les eaux polynésiennes. Parmi elles, Leucetta chagosensis dont la particularité est de lutter contre les bactéries en… les empêchant de communiquer entre elles. Un procédé qui pourrait être utilisé dans la médecine, notamment en offrant une alternative aux antibiotiques. Ce procédé pourrait également offrir une solution de « lutte biologique » aux aquaculteurs en leur permettant de lutter contre la bactérie à l’origine d’un taux de mortalité important dans les élevages de platax (parapehue) ».
La presse en a parlé:
- Tahiti Infos : Des éponges pour lutter contre les bactéries
- La Dépêche de Tahiti : Les vertus thérapeutiques de l’éponge
À noter, pour rappel, que s’est tenue en octobre dernier à Pyeongchang en Corée du Sud, la 12ème Conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). On lira à ce propos l’information publiée sur le site Internet « Humanité et Biodiversité« , créé par l’association du même nom, agréée au titre de la protection de la nature. Elle est présidée par Hubert Reeves.
Félicitation !