Le gouvernement polynésien a indiqué dans un communiqué avoir reçu, le 10 juin , un représentant du groupe DCNS, accompagné de plusieurs membres du Cluster maritime de Polynésie française. Objet de cette rencontre, un projet de centrale électrique ETM, à l’horizon 2019.
Le principe est simple. Fabriquer de l’énergie grâce à la différence de température entre l’eau à 4°C puisée à 1 000 mètres de fond, et celle à 26°C pompée en surface. Dans la pratique c’est plus compliqué et cela demande des investissements certains. En 2010, DCNS avait déjà signé un accord avec Pacific Otec, du groupe Pacific Petroleum, pour lancer l’étude de faisabilité d’une unité de faible mesure. Étude qui avait fait l’objet d’une aide financière du Pays pour un projet qui est finalement retombé dans les profondeurs.
« Énergie thermique des mers : Et si cette fois, c’était la bonne ? » titre La Dépêche de Tahiti. L’intérêt de cette technique, qui implique néanmoins la construction d’une unité de production en mer, est de produire une énergie propre : 0% de rejet de CO2 une fois en marche. Pour les promoteurs de l’opération, qui parlent du « plus gros projet industriel français depuis la création d’Airbus”, il s’agit de créer plusieurs centrales dans l’Atlantique, dans l’Océan et indien et… dans le Pacifique. À ce titre, avec un contraste thermique important et constant, Tahiti pourrait se positionner favorablement comme le fer de lance de l’énergie thermique des mers dans la région. « Tahiti serait le rêve pour développer l’énergie thermique des mers », affirme le représentant de DCNS. Si une telle centrale voyait le jour, elle pourrait fournir 15% des besoins en énergie de l’île.
– Lire le communiqué de la Présidence
– Lire sur Tahiti Infos : « Tahiti, le rêve pour développer l’énergie thermique des mers ». Si l’idée semble séduisante, un certain nombre de commentaires d’internautes développent des critiques qui ont le mérite de lancer le débat…
– Pour plus d’infos, voir la vidéo (2’25 ») : Énergie thermique des mers DCNS
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