Manger local et de saison, c’est reprendre contact avec celles et ceux qui nous nourrissent, retrouver la fraîcheur des aliments et les saveurs du terroir. C’est aussi encourager la production alimentaire près de chez soi et, par la même occasion, l’autonomie alimentaire et un partage plus juste des ressources nourricières avec le reste du monde. C’est aussi choisir d’acheter des fruits et légumes cultivés sur des exploitations de taille réduite qui pratiquent une agriculture écologique et favorisent les variétés locales.
Privilégier l’achat de denrées produites localement, c’est laisser aux populations la possibilité de jouir des ressources de leur territoire et de la liberté de produire d’abord pour elles-mêmes, de vivre et de se nourrir de cette production.
Des initiatives se développent dans ce sens en Polynésie. Elles sont à sont à encourager
– Vidéo – Papara : du uru et des bananes dans les assiettes (TNTV)
– Vidéo – Les produits du terroir, une fierté (TNTV)
– Huahine : l’agriculture, un avenir pour les jeunes ? (Polynésie 1ere )
– Les écoles de Punaauia sur la route des potagers (TNTV)
– Les écoles de Punaauia prennent « la route des potagers » bio (Tahiti Infos)
– Rendez-vous ce samedi à la mairie de Punaauia pour le marché du terroir (La Dépêche)
– Nutrition : Faa’a s’engage pour la santé de sa population (Tahiti Infos)
– Manger sain et local, le nouveau leitmotiv de Faa’a (Radio 1)
Le repas est un élément incontournable dans la vie de l’enfant, car il participe à sa bonne croissance et à sa capacité à suivre en classe. Les enjeux de la restauration scolaire polynésienne sont d’une importance capitale. Le taux d’obésité en Polynésie doit encourager les communes à sensibiliser les enfants et leurs familles aux bonnes habitudes alimentaires. Rencontres sur la restauration scolaire des Raromata’i : proposer un repas équilibré aux enfants (rajouté le 29/05)
– Raiatea : quand bien manger facilite une bonne scolarité (La Dépêche)
Manger végétalien est un moyen efficace de préserver sa santé et de se protéger des pathologies les plus meurtrières de nos civilisations. Ce régime qui exclut la viande, le poisson, la volaille, les œufs et les produits laitiers, en plus d’être délicieux et sain, n’est pas forcément difficile à adopter.Il faut savoir aussi que l’élevage est la 2e cause d’émissions de gaz à effet de serre (GES), et donc du réchauffement climatique… Sans en faire une religion, on peut s’y intéresser… En savoir plus: http://veganimpact.com/. (rajouté le 29/05)
– Le véganisme fait son entrée aux Marquises ! (Polynésie 1ère)
Encore faut-il protéger les écosystèmes qui favorisent la biodiversité
Alors que la population d’abeilles a chuté de 80% en moins de 30 ans en Europe, l’Union Européenne vient de décider d’interdire l’utilisation de trois pesticides. Les apiculteurs de Polynésie militent afin que cette nouvelle la loi s’applique également au fenua.
– Les pesticides vont-ils être interdits en Polynésie française ? (Polynésie 1ere)
Pensons aussi au gâchis que représente le gaspillage alimentaire
C’est une source de déchets importante qu’il faut gérer. En Polynésie française, 62 % des déchets finissent dans le bac gris
– Un appel à projets pour réduire le gaspillage (TNTV)
Les causes du gaspillage alimentaire sont nombreuses et liées notamment à la perte de valeur monétaire et symbolique de l’alimentation par rapport aux autres dépenses et activités, à l’évolution de la société et de l’organisation familiale, aux nouvelles façons de s’alimenter, au changement de rythme de vie… Jeter de la nourriture est d’autant plus inacceptable dans la perspective d’une crise alimentaire mondiale, mais aussi dans le contexte social actuel propre à chaque pays. En Polynésie, beaucoup de personnes n’ont pas accès à une nourriture de qualité…
Pour info : Le gaspillage alimentaire, un triple enjeu (cassuffitlegachis.fr)
* En savoir plus : Manger local et de saison (colibris-lemouvement.org)
Félicitation !