Le secteur de l’alimentation concerne plusieurs thématiques complémentaires – environnement, santé, économie – qu’il faut concilier : Accompagnement des agriculteurs pour explorer la piste d’une culture de légumes sans eau ; Journée « portes ouvertes » chez un agriculteur bio ; Biosécurité pour la protection de notre fenua contre l’introduction de virus, bactéries ou parasites ; Situation sanitaire catastrophique (« 70% des Polynésiens en surpoids) du fait d’une surconsommation d’aliments nocifs.
# La Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) promeut l’accompagnement des agriculteurs vers une diversification de leurs produits, pour un approvisionnement 100% local. En convention avec la CAPL, Nelson Vancam l’a essayé à Taravao, avec des résultats concluants. Un stage est ouvert aux agriculteurs des archipels pour explorer la piste d’une culture de légumes sans eau. Neslon Vancam, passionné d’agriculture et maître de stage, propose ainsi de partager ses connaissances qui lui ont permis de cultiver un champ de tomate, de chou et d’autres produits maraîchers sans système d’arrosage
La Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire initie à l’agriculture sans eau (TNTV)
# Une journée ‘’portes ouvertes’’ a eu lieu le 23 juillet à Papeari. L’occasion d’en apprendre plus sur l’agriculture biologique… À Papeari, Jean-Baptiste Tavanae a ouvert les portes de son fa’a’apu bio de 2 hectares… Une cinquantaine de visiteurs ont ainsi pu découvrir son univers, déambuler au milieu des fruits et légumes en dégustant un cocktail. L’objectif : « faire connaître l’agriculture biologique et les pratiques, garantir la qualité des aliments« , explique le maraîcher. Dans le bio depuis 2016, il cultive des courgettes, des haricots, des bananes, des potimarrons, du taro, etc… Membre de l’association Bio Fetia -créée en 2011- Jean-Baptiste est labellisé Bio Pasifika. Ce label est reconnu dans tout le Pacifique et attribué aux agriculteurs qui respectent la norme océanienne d’agriculture biologique : ils n’utilisent pas de produits chimiques mais peuvent avoir recours à des intrants importés, comme la potasse par exemple.
À la découverte de l’agriculture biologique à Papeari (Polynésie 1ère)
# Les autorités locales se sont fendues mardi (19 juillet) d’une piqure de rappel sur la réglementation en matière de biosécurité pour l’envoi de colis postaux en Polynésie française. « Le nombre de colis postaux ou de bagages non conformes reste élevé », déplore le Pays qui rappelle les règles et les sanctions allant jusqu’à six mois de prison et 3,6 millions de Fcfp d’amende. (…) Le ministère de l’Agriculture s’est fendu d’un communiqué mardi pour « rappeler aux usagers que les colis postaux arrivant en Polynésie française sont soumis à l’inspection des contrôleurs sanitaires de la direction de la biosécurité en vue de la protection de notre fenua contre l’introduction de virus, bactéries ou parasites responsables de maladies chez les animaux. »
Trop de colis non conformes aux règles de biosécurité au fenua (Tahiti Infos)
Le ministère de l’agriculture, du foncier, en charge du domaine et de la recherche rappelle aux usagers que les colis postaux arrivant en Polynésie française sont soumis à l’inspection des contrôleurs sanitaires de la direction de la biosécurité en vue de la protection de notre fenua contre l’introduction de virus, bactéries ou parasites responsables de maladies chez les animaux.Le nombre de colis postaux ou de bagages non conformes reste élevé. Aussi, le gouvernement appelle à la vigilance et à la sensibilisation toutes les personnes qui résident hors de la Polynésie française. (…) Les denrées alimentaires doivent toutes être présentées dans leur emballage commercial d’origine et dûment étiquetées, dans la limite de 10 kg par personne ou par colis postal. Les denrées alimentaires artisanales ou « faites maison » comportant des ingrédients d’origine animale telles que viande, lait ou œufs sont systématiquement refoulées et incinérées. L’importation de miel est totalement interdite quel que soit le pays d’origine. (…)
Biosécurité: protégeons notre agriculture ! (Tahiti News)
# La représentante Tavini, Eliane Tevahitua, a interpellé le président du Pays dans une nouvelle question écrite à l’Assemblée, sur l’implantation future de l’enseigne Burger King en Polynésie française et ses effets sur le surpoids et l’obésité au fenua. (…) Pointant du doigt la « situation sanitaire catastrophique » du territoire avec « 70% des Polynésiens en surpoids dont 40% sont obèses », l’élue dénonce le rôle de la surconsommation d’aliments « nocifs, riches en sucre, en graisse et en sel que l’on trouve à foison dans les plats servis dans les établissements de restauration rapide ». (…) Mais surtout, Eliane Tevahitua rappelle au président du Pays ses engagements à « faire de la lutte contre le surpoids une priorité absolue du Pays » et une « clause obligatoire de toutes décisions du Pays », notamment via le schéma d’organisation sanitaire.
Éliane Tevahitua interpelle Edouard Fritch sur Burger King (Tahiti Infos)
Félicitation !