Une biodiversité terrestre et marine à protéger

Il ne resterait plus que 70 spécimens de héron strié, ou Butorides striata, une espèce endémique de Tahiti d’oiseaux « en danger critique d’extinction ». Elle est gravement menacée par l’aménagement des bords de mer et des rivières ; Le pihiti, une espèce d’oiseau endémique de l’île de Ua Huka, est aussi classé en danger critique d’extinction par l’UICN ; Côte mer, en 2022, cela fera 20 ans que la ZEE de Polynésie française est le plus grand sanctuaire des mammifères marins au monde ; Avec une ambition; porter au plus haut niveau international « Te Moana O Hiva – le Grand mur bleu du Pacifique » ; Et avec des objectifs de développement  éco-responsable de la filière aquacole ; Des recherches appuyées par l’Ifremer.

 

 

Côté terre

# Le héron strié, ou Butorides striata de son nom scientifique, est une espèce d’oiseaux appartenant à la famille des Ardeidae qui peuple les régions tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. L’espèce présente au fenua est une sous-espèce appelée patruelis, endémique de l’île de Tahiti. (…) D’après le dernier recensement datant de 2010, il ne resterait plus que 70 spécimens. En causes : l’aménagement des bords de mer et des rivières et la disparition progressive des purau. Pour sensibiliser le public à la préservation de cette espèce, la direction de l’environnement a réalisé une vidéo montrant le héron strié dans son habitat naturel.

Le héron strié, oiseau endémique de Tahiti menacé d’extinction (TNTV)

La Direction de l’environnement (Diren), spécialisée dans la gestion des enjeux écologiques, a classé cette sous-espèce endémique de Tahiti sur la liste des espèces protégées par le code de l’environnement en « catégorie A », car considérées comme vulnérables ou en danger. Si l’espèce est assignée en tant que « préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), elle est vue comme « en danger critique d’extinction » (CR) sur la liste rouge de l’UICN France et Polynésie française. Par contre, l’association Manu est en voie de sauver le Monarque de Tahiti.

Le héron strié en danger au fenua (Tahiti Infos)

Dans un récent communiqué, la direction de l’environnement encourage les Polynésiens à faire des efforts pour nettoyer les berges des rivières pour aider à la protection du héron strié, espèce endémique dont il ne resterait que 70 spécimens au fenua.

Le héron strié (Butorides striata) est une espèce d’oiseaux appartenant à la famille des Ardeidae qui peuple les régions tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. L’espèce présente au fenua est une sous-espèce appelée patruelis, endémique de l’île de Tahiti.

Nettoyer les berges des rivières pour aider à la protection du héron strié (La Dépêche)

(…) Gravement menacée par l’aménagement des bords de mer et des rivières, et la disparition progressive des purau (Hibiscus tiliaceus), cette sous-espèce endémique de Tahiti est inscrite sur la liste des espèces protégées par le code de l’environnement de catégorie A. Si vous souhaitez participer à la sauvegarde de cet oiseau devenu rare, préservez vos purau de bord de mer et de rivières, limitez les aménagements aux abords et maintenez dans la mesure du possible le lit de votre rivière.

Le héron strié se meurt (Polynésie 1ere)

 

# Le pihiti, aussi appelé lori ultramarin, est une espèce d’oiseau endémique de l’île de Ua Huka, classée en danger critique d’extinction. L’association Vaikua, engagée dans la protection du pihiti, lance un appel aux dons pour reboiser une partie de la crête Tevea, à Ua Huka. En février 2021, un incendie a ravagé 20 hectares de végétation, détruisant par la même occasion l’habitat naturel de nombreux animaux, dont le pihiti. (…) Lancé sur la plateforme Anavai, le projet vise à recréer l’habitat naturel du pihiti en reboisant 4 hectares de la crête avec des plantes indigènes et endémiques de l’île. 620 plants par hectare seront replantés, soit près de 2500 plants sur une période de 2 ans…

Appel aux dons pour protéger l’habitat naturel du pihiti de Ua Huka (TNTV)

 

# Dernière phase d’épandage contre la fourmi de feu sur la zone du pk 18 à Punaauia. Une campagne qui a permis de traiter 50 hectares en 4 mois, financée grâce à une levée de fonds de propriétaires et la mairie de Punaauia. L’opération menée par l’association ornithologique Manu visait à protéger le Monarque de Tahiti et c’est un succès. (…) vec 80 reines au m2 dans une méga-colonie, l’objectif est clair : éradiquer ces reines nichées à la cime des arbres et qui ont le pouvoir de s’auto-cloner. Pour ce faire, la méthode hawaienne est utilisée : du fipronil ultra-dilué, qui va permettre aux ouvrières de monter pour alimenter et par là même empoisonner les reines. Heureusement, le produit utilisé n’est pas toxique pour l’homme…

Te maru ata : la guerre contre la petite fourmi de feu en passe d’être gagnée (Polynésie 1ere)

 

Côté mer

 # Cela fera 20 ans, depuis le 13 mai 2002, que notre Fenua est devenu le plus grand sanctuaire des mammifères marins au monde.  Depuis lors, le sanctuaire marin polynésien protège également toutes les espèces de tortues marines, toutes les espèces de requins et toutes les espèces de raies Mobula. Enfin, depuis avril 2018, Tainui ātea est classé en aire marine gérée. 2022 sera donc l’occasion de rappeler l’histoire des mesures de protection et de gestion durable mises en place par les gouvernements polynésiens successifs depuis plus de 70 ans.

2022 – Année du sanctuaire marin de Polynésie française (presidence.pf) CM du 8/12

 

# Dans sa volonté de poursuivre une politique d’exploitation durable des ressources marines de la Polynésie française, le Pays souhaite renforcer les dispositifs déjà existants. À cette fin, un projet de loi du Pays propose de créer de nouveaux outils ou mesures destinés à améliorer la gestion des pêches pour une pêche durable. Parmi ces mesures, et à la demande des professionnels du secteur, désormais seuls les pêcheurs détenteurs d’un titre professionnel officiel (licence de pêche ou carte de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire) seront autorisés à commercialiser leurs produits de la pêche auprès des entreprises répertoriées à la Chambre de commerce et d’industrie, des services et des métiers et auprès de toutes personnes morales de droit public.

-(Loi du Pays) Protection de certaines espèces marines (presidence.pf) CM du 8 décembre

# Si les pays et territoires du Pacifique, la Polynésie française y compris, sont les premières victimes des effets du changement climatique mondial, ils doivent également avoir une vraie ambition de lutte contre ses effets. Dans ce cadre, le gouvernement souhaite porter au plus haut niveau international une « Ambition Te Moana O Hiva – le Grand mur bleu du Pacifique » qui vise à recentrer les efforts environnementaux des pays et territoires du Pacifique sur la protection et la gestion durable de notre Grand Océan, de manière à assurer à terme leur autonomie alimentaire et économique, et à lutter contre les effets du changement climatique mondial, autour de trois axes stratégiques…

Présentation du projet océanien : Le Grand mur bleu du Pacifique (presidence.pf) CM du 8 décembre

 

# Maîtrise de production des holothuries à mamelles, travaux dédiés aux paraha peue et aux crevettes… Le ministre de l’Agriculture et de l’économie bleue, Tearii Alpha, a rencontré jeudi, la direction du centre Ifremer pour faire le point sur les projets en cours. (…) Pour le ministre, ces recherches doivent soutenir le développement d’une filière aquacole éco-responsable durable et intégrée au contexte insulaire polynésien. (…) L’Ifremer et la DRM collaborent (…) à la consolidation des filières existantes et à l’amélioration des techniques d’élevage, à la santé animale et au développement de nouvelles filières.

Vers un développement éco-responsable de la filière aquacole en Polynésie (TNTV)

 

# Le ministre de l’Agriculture et de l’économie bleue, Tearii Te Moana Alpha, a rencontré jeudi (9 décembre), la directrice Scientifique de l’Ifremer, Anne Renault, le nouveau directeur du centre Ifremer Pacifique, Philippe Moal et le responsable de l’Unité Ressources Marines en Polynésie, Guillaume Mitta. Ensemble, ils ont pu aborder les nombreux programmes de Recherche et Développement menés en collaboration avec la Direction des ressources marines et des partenaires privés locaux, et dont la portée des travaux répond aux orientations de la politique sectorielle du gouvernement. Pour le ministre, ces recherches doivent soutenir le développement d’une filière aquacole éco-responsable durable et intégrée au contexte insulaire polynésien.

Le point sur les recherches menées en collaboration avec l’Ifremer (Tahiti News)

 

# Le Pays et l’Ifremer ont signé mercredi matin (15 décembre), le renouvellement de la convention cadre pour une durée de cinq ans. L’objectif de cette collaboration : appuyer techniquement et scientifiquement les équipes de la direction des ressources marines en charge des nombreux programmes de développement aquacole. Il s’agit plus particulièrement de mieux répondre aux besoins de recherche du Pays dans le cadre des stratégies de développement durable des filières perlicole et aquacole déjà existantes (pisciculture, crevetticulture) et de création de filières (holothuriculture, ostréiculture, algoculture). (…) D’autres thématiques de recherche, comme les biotechnologies marines, la pêche, les outils d’observation de l’environnement marin, les énergies marines renouvelables ou les ressources marines minérales pourraient s’intégrer dans cette coopération.

La Polynésie française et l’Ifremer poursuivent leur collaboration (TNTV)

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