Seuls 33 pays sur 195, dont les Etats-Unis et ceux de l’Union européenne, ont livré, avant la date butoir du 31 mars, leur « contribution nationale » à l’objectif de limitation du réchauffement fixée par la CNUCC. Il semble pourtant y avoir urgence. L’année 2014 aura bien été la plus chaude jamais enregistrée sur la terre, une tendance qui se poursuit…
Les 195 États signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) étaient invités à présenter avant le 31 mars leur « contribution nationale » à l’objectif mondial de limitation du réchauffement à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle. De nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine, mais aussi la Chine ou l’Inde, indique Le Monde, rencontrent des difficultés à planifier leurs engagements.
La convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique rappelait en 1992 que si, »conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, les États ont le droit souverain d’exploiter leurs propres ressources selon leur propre politique d »environnement et de développement« , en revanche, « ils ont le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de dommage à l’environnement dans d’autres États ou dans des régions ne relevant d’aucune juridiction nationale« .
Il semble pourtant y avoir urgence
L’année 2014 aura bien été la plus chaude jamais enregistrée sur la terre, une tendance qui se poursuit, a confirmé en février dernier l’Organisation météorologique mondiale (OMM). L’inquiétante trajectoire vers un réchauffement de 3°C à 5°C pointée par le dernier rapport du GIEC devrait pourtant pousser la communauté internationale à s’engager davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique. En décembre prochain, la France accueillera la 21e Conférence des Parties (COP) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC).
« La COP21 sera le rendez-vous de la crédibilité ou ne sera pas« , peut-on lire sur le magazine eurocitoyen taurillon.org. « L’essentiel à Paris sera de formuler des engagements contraignants. Les États seront-ils contraints dans leur objectif ? Avec quel instrument juridique ? Cet accord est la dernière chance pour les acteurs politiques de maintenir l’objectif climatique de limitation à 2°c degrés de hausse des températures d’ici 2100 ».
La convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques
Félicitation !