Environnement: les uns polluent, les autres préservent…

Les îles de la Polynésie offrent des attraits enviés par le monde entier. Encore ne faudrait-il pas contribuer à détruire les merveilles offertes par la nature. Face à l’inconscience de certains, il y a heureusement des initiatives bénéfiques. Quelques exemples relevés en août.

De plus en plus de touristes cherchent à voyager autrement, en participant à des actions environnementales ou culturelles lors de leurs séjours. C’est pour répondre à cette demande que le centre ‘Arioi de Papara a proposé  une journée de découverte de la culture polynésienne à une dizaine de voyageurs, selon le principe du tourisme « durable ».

+ Le tourisme durable se met en place en Polynésie (Polynésie 1ere)

 

On ne peut que saluer une telle initiative. Encore faudrait-il qu’il n’y ait pas trop de contre-exemples…

 Des rando-nettoyeurs (éco-citoyens quant à eux) ont ramassé près de 400 litres de détritus le week-end du 25/26 août sur le mont Aorai, un lieu emblématique du tourisme de randonnée à Tahiti. Suite à la publication de photos sur les réseaux sociaux montrant les refuges du mont Aorai saccagés et envahis par les déchets, ce groupe, qui nettoie régulièrement le lieu a décidé de faire une nouvelle fois l’ascension pour faire le ménage… +

+ Vidéo – Mont Aorai : le sommet de l’incivisme (TNTV) l 

 

Un mauvais point à attribuer à ce qui pourrait être une « erreur humaine, mais quand même…( !) Le marquage au sol du stade de Uturoa, à Raiatea, a été réalisé… à l’huile de vidange !

+ Le marquage du stade de Uturoa à l’huile de vidange (Radio 1) 

 + Raiatea : depuis plus de 20 ans, le stade pollué par de l’huile de vidange (TNTV)  

Moorea, île touristique (!)… La Direction de la Santé, par l’intermédiaire de la Commune de Moorea-Maiao, a fait part, fin août, des dernières analyses réalisées sur la qualité des eaux de baignade dans le lagon de Moorea. Quatre sites sont de mauvaise qualité… Certains sites présentent des taux très élevés de bactéries Escherichia coli, mais aussi d’entérocoques intestinaux. Sans commentaires !

+ Moorea – Trois embouchures polluées ainsi que la plage Muturaa en baie de Paopao (La Dépêche)

 

Après la dératisation des îles de Manui, Makaroa et Kamaka il y a trois ans, des chercheurs de l’association Manu sont allés sur place pour faire le point sur la situation. Si elle s’améliore, la protection de ces espèces endémiques reste l’affaire de tous et rien n’est encore gagné. 

+ Protection des oiseaux aux Gambier : le combat continue (TNTV)

 

À noter aussi que la lumière est une source de pollution méconnue mais bien réelle du monde sous marin. Les scientifiques estiment que 22%  des côtes de la planète en sont victimes. Une scientifique de l’antenne du Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l’Environnement de Moorea, étudie l’impact de l’éclairage artificiel sur certaines espèces de poissons.

+ Les éco systèmes marins victimes de pollution lumineuse (Polynésie 1ere))

Lire aussi : « La reproduction des poissons-clown est-elle perturbée par la pollution lumineuse ? »

+ Des analyses génétiques révèlent l’histoire d’amour ancestrale entre les algues et les coraux (Tahiti Infos)

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