La protection de l’environnement continue de rester une priorité, et particulièrement la sauvegarde de l’environnement marin. L’ONG Pew, qui porte déjà le projet d’aire marine protégée aux Australes, et la fédération des associations de protection de l’environnement de Polynésie française (FAPE) proposent de financer 10 projets portés par la société civile pour contribuer à la protection des lagons. La commune de Teva i Uta est quant à elle favorable à un rahui.
Pew et la FAPE lancent un appel à projets pour les personnes qui souhaitent s’impliquer car elles sont très attachées à la promotion des valeurs culturelles et à la participation citoyenne à la préservation des écosystèmes. Notamment en revalorisant le concept polynésien de rahui. Cette forme traditionnelle de gestion des ressources naturelles consiste à en contrôler – voire restreindre – l’usage pour sa préservation et sa régénération ainsi que pour son exploitation durable par l’ensemble d’une communauté. Il était pratiqué sous différentes formes dans tout le triangle polynésien auparavant mais a disparu dans la plupart des îles, suite à la perte du mode de vie communautaire.
– Pew lance un appel à projet pour la protection des lagons (Radio 1)
– Protection des lagons : appel à projets pour soutenir le rāhui en Polynésie française (Tahiti Infos)
– Pew et la FAPE lancent un appel à projets pour soutenir le rāhui (Polynésie 1ere)
*Les consignes pour proposer un projet sont disponibles ici en format pdf:
@ Pour répondre à cet appel, les candidats doivent remplir un formulaire de proposition de projet. Toutes les propositions doivent être transmises par voie électronique (au format PDF ou Microsoft Word) à Pew, à l’adresse dtanret@pewtrusts.org au plus tard le 15 février 2017.
# Les candidats seront informés par courriel de la bonne réception de leur candidature.
De son côté, le conseil municipal de Teva i Uta, à Tahiti, semble favorable à la mise en place du rähui, une mesure de préservation communautaire des ressources marines, à l’instar de l’île de Rapa dans l’archipel des Australes.
Le poisson se fait en effet de plus en plus rare dans la zone de Mataiea, à Papeari. En cause, une surpêche au filet qui met en danger la ressource.
– Bientôt un rahui à Teva I Uta ? (Polynésie 1ere)
+ Nouvelles du Pacifique :
– La Calédonie sensibilisée au massacre des dauphins au Japon
Félicitation !