Référentiels et recherche pour une meilleure identification de la qualité des aliments

Il existe plusieurs qualités dans la production des œufs, selon les conditions d’élevage des poules. Les consommateurs pourront désormais y voir plus clair ; Quant aux produits « bio », ils doivent être certifiés pour être vendus comme tels. Pour les productions locales vendues localement, en Polynésie française comme dans le Pacifique, c’est la Norme océanienne d’agriculture biologique (NOAB) qui est appliquée. Un guide de lecture est en cours d’élaboration pour une meilleure appréhension des certificateurs et des producteurs ; Recherches en cours de la DRM concernant l’aquaculture.

 

# Au conseil des ministres du 12 juillet : Quatre dénominations seront désormais apposées sur les boîtes d’œufs en Polynésie française pour différencier l’origine du produit : Bio, élevées en plein air, élevées au sol, élevées en cage. Le tarif des œufs de poules élevées en cage sera le seul à rester encadré, les autres seront libres.

Les œufs de poule classifiés (Tahiti Infos)

La liberté de prix des œufs de poule issus de formes d’élevage autres qu’en cage traduit la volonté de promouvoir l’agriculture biologique, une production plus respectueuse des animaux et de l’environnement et des modes d’élevages plus sains. Cette liberté tarifaire tient compte des coûts de production plus élevés et encourage la diversification de l’offre aux consommateurs.

Œufs : un référentiel pour connaître les conditions d’élevage des poules (TNTV)

Pour info : Les poules élevées en cage vivent les unes sur les autres dans des cages, cloisonnées dans des bâtiments fermés. Les poules élevées au sol ne sont pas en cages mais vivent très nombreuses dans des bâtiments fermés dépourvus de lumière du jour. Comme les poules en cages, elles sont exposées à la lumière artificielle toute l’année, afin d’augmenter la rentabilité. Les poules élevées en plein air vivent dans des bâtiments permettant d’accéder à un espace en plein air à certaines heures de la journée. Malheureusement, certains terrains sont nus, sans arbres et sans verdures ce qui bloque le comportement des poules (gratter le sol à la recherche de nourriture, se baigner dans la poussière pour nettoyer leurs plumes, etc..). Les poules élevées en plein air selon les normes de l’agriculture biologique vivent dans les mêmes conditions qu’une poule élevée en plein air, avec une densité légèrement plus faible à l’intérieur du bâtiment. La principale différence réside dans l’alimentation, provenant à 95 % de l’agriculture biologique, sans pesticide et sans OGM. Le jaune d’œuf ne contient pas de colorant de synthèse.

L’alimentation des poules impacte directement sur la qualité des oeufs. Choisir les oeufs d’une poule qui mange des aliments remplis de pesticides et d’OGM, c’est choisir de négliger sa santé ! Une poule bien nourrie mange de tout. Certes, elle aime manger des céréales mais elle aime aussi picorer l’herbe du pré et manger des vers. Il est possible de trouver des oeufs de qualité avec des poules bien nourries chez des petites exploitation agricole bio.

 

# La rédaction d’un guide de lecture pour la Norme océanienne d’agriculture biologique (NOAB) est en cours d’élaboration. (…) Une visioconférence a été organisée, mercredi 7 juillet, à la Direction de l’agriculture (DAG), à Pirae, pour une séance de travail en ligne organisée au niveau régional (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Cook, Vanuatu…). L’objectif : la rédaction d’un guide de lecture de la NOAB. Une norme qui répond à de nombreuses questions préoccupant ces pays insulaires : développement économique, protection de l’environnement, amélioration de la santé… (…)

 

# La labellisation NOAB est concrétisée par le label Biopasifika*, certifié par onze systèmes participatifs de garantie (SPG), dont le système participatif de garantie (SPG) Biofetia* pour le fenua. On compte aussi deux certificateurs par tiers (BioAgricert et Ecocert).

Bientôt un guide pratique pour la norme bio océanienne (La Dépêche)

Pour info: La NOAB a été rédigée par la Pacific Organic & Ethical Trade Community (POETcom), l’instance de référence de l’agriculture biologique en Océanie. Son secrétariat est hébergé dans les locaux de la CPS, à Nouméa, et son financement appuyé par le projet Accroissement du commerce de produits agricoles (IACT) de l’Union européenne. Sa philosophie se résume ainsi : « l’agriculture biologique et le commerce éthique ont un rôle déterminant à jouer pour la pérennisation des cultures et des communautés océaniennes, ainsi que pour l’amélioration des moyens d’existence des agriculteurs, la santé des populations et la préservation de l’environnement dans le Pacifique. » La NOAB porte essentiellement sur la production végétale, mais aussi sur l’élevage, l’apiculture, la récolte des produits sauvages et l’aquaculture, ainsi que la transformation et l’étiquetage des produits issus de ces activités. Elle fait l’objet d’adaptations régulières aux réalités du terrain.

* Pour en savoir plus sur le SPG Biofetia et le label Biopasifika, voir une petite vidéo de 2’57 » sur la page FB de Biofetia (post du 21 juin)

 

# RECHERCHE – Aquaculture

L’aquaculture présente plusieurs intérêts. D’abord, la diminution de la pression de la pêche, en produisant au lieu de pêcher, voire en réensemençant. L’aquaculture, c’est aussi une meilleure maîtrise du milieu marin, quand on le fait de façon écoresponsable. La Direction des ressources marines s’intéresse à une quinzaine d’espèces. Les agents de la Direction des ressources marines (DRM) de Vairao ont présenté leurs activités de recherche à une délégation territoriale. (…) Si cette visite visait initialement à partager les avancées du programme inédit consacré aux holothuries, (…) elle a aussi été l’occasion de présenter les différentes cellules à l’œuvre pour une aquaculture « durable et intégrée ».

Le Pays face aux défis de l’aquaculture (La Dépêche) 

L’un de objectifs du pays est l’auto-suffisance alimentaire pour moins dépendre de l’importation. L’aquaculture semble être une solution.

Ifremer : l’aquaculture a le vent en poupe (TNTV)

Au-delà de son intérêt alimentaire, la société Tahiti Marine Products qui pilote l’étude en partenariat avec la DRM et l’Ifremer, ambitionne de valoriser à terme les applications pharmaceutiques et cosmétiques.

Economie bleue : Et si on misait sur l’élevage de rori ? (Tahiti Infos)

L’objectif de l’ensemble des travaux de la DRM et de ses partenaires est de développer une aquaculture éco-responsable, durable et intégrée au contexte insulaire polynésien.

Des programmes aquacoles prometteurs présentés au gouvernement (Tahiti News)

 

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