Portraits d’acteurs du changement : ils font bouger le fenua

Ils ou elles sont à l’origine d’une action, d’une entreprise, d’un mouvement, d’une innovation… qui souhaite apporter un impact social et environnemental positif dans la vie de tous les jours. En mars, plusieurs de ces « éclaireurs » ont fait l’objet d’articles ou d’interviews dans la presse locale. AvA-Infos vous propose de les retrouver ici.

+ Huit élèves courageux de 4e inscrits en PPRE (Programme personnalisé de réussite éducative) du collège Tinomana Ebb de Teva i Uta ont été récompensés pour avoir eu l’idée de sacs solaires en pandanus lors du Forum de la micro-entreprise.

Des collégiens récompensés pour leur idée de sacs solaires en pandanus (Tahiti Infos)

+ Nathalie Hoang, élève en terminale ES, était la semaine dernière en tête des marches pour le climat à Papeete. Révoltée depuis toute petite par l’injustice, elle souhaite aujourd’hui devenir diplomate.

Nathalie Hoang, lycéenne au front pour le climat (Tahiti Infos)

+ A l’occasion d’une manifestation internationale, plus de deux cent jeunes, inquiets pour leur environnement, se sont mobilisés le vendredi 15 mars 2019 devant l’Assemblée à Papeete. Teiva Prudhomme est étudiant en seconde au lycée Paul Gauguin à Papeete. Préoccupé par les problématiques d’environnement, il a proposé spontanément cette thématique pour rédiger cet article à l’occasion de son stage d’exploration en entreprise chez Tahiti Infos.

La jeunesse s’inquiète pour son avenir (Tahiti Infos)

+ Il est l’un des deux aito qui ont bouclé le 2 mars, le tour de l’île de Tahiti à pied, en deux jours et demi, pour sensibiliser la population au changement climatique. Jason Man Sang est aussi engagé dans le collectif Nana sac plastique et assure un « rendez-vous écolo » tous les mardi à 17h dans les Jardins Paofai, à Papeete. (Itws sur le JT Vert) 

Le JT Vert : Jason Man Sang, fervent défenseur de l’environnement (TNTV) 

+ Elle était à la tête de la première initiative organisée à Papeete, en décembre dernier, pour sensibiliser la population à la problématique du réchauffement climatique. Laiza Pauteha, artiste et militante écologiste était la co-organisatrice de la marche pour le climat qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, le samedi 16 mars. (Itw sur le JT Vert) 

Le JT Vert du 10 mars : Laiza PAUTEHEA, artiste et militante écologiste (TNTV)

+ Pauline Silinger, consultante en développement durable, est chargée de mission auprès de la fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), Te Ora Naho, en Polynésie française. Elle pilote notamment le projet des « éco-sentinelle», un réseau de référents qui ont la connaissance du développement durable et des problématiques environnementales. Portrait sur la page FB de la direction des Solidarités, de la famille et de l’égalité, à l’occasion de la Journée de la Femme.

Pauline, une jeune femme au chevet de l’environnement (Tahiti Infos)

+ Tamara Emeriau est à l’origine de Try Tahiti, un e-shop qui va bientôt proposer exclusivement des produits respectueux de l’environnement. Des produits locaux mais aussi venus d’ailleurs : pailles en bamboo, pailles en verre, capsules de café rechargeables, et même bloc notes réutilisables, produits de beauté, produits ménagers… 

Try Tahiti, une boutique en ligne de produits éco-friendly bientôt lancée à Tahiti (TNTV)

+ Réale Couchaud, représentante locale de l’association L 214 et qui tient le blog Green Zone Tahiti sur Internet, a lancé le VegOresto polynésien. Une action de plus pour celle qui s’attache à sensibiliser les consommateurs sur une façon de s’alimenter durablement. À l’origine du premier salon vegan à Tahiti, elle était également présente au Village de l’alimentation et de l’innovation

VegOresto, un défi en faveur de l’alimentation durable (Tahiti Infos)

+ Partenaire du site Internet Femmes de Polynésie, La Dépêche de Tahit a repris dans ses pages (version papier), sous le titre « Dans le domaine de la promotion du développement durable et de l’entreprenariat : Noëlyn Faussane », le portrait d’une jeune épicière polynésienne de 25 ans ! Signe particulier ? Elle propose une gamme de produits alimentaires et ménagers sans emballage. Pourquoi ? Pour transformer les habitudes de consommation au fenua en permettant à tout un chacun de devenir des Consom’Acteur. On le retrouvera en ligne.

« Nana » emballages ! Bonjour épicerie éco-responsable ! (Femmes de Polynésie)

Te ora naho – Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE) en Polynésie française a participé du 4 au 11 mars, en Nouvelle-Zélande, à un rassemblement pour la promotion des connaissances écologiques traditionnelles du Pacifique. Taiātea, c’est le nom du rassemblement, souhaitait réaffirmer l’importance des savoir-faire ancestraux pour préserver l’environnement marin.

Les écologistes du Pacifique unis pour préserver l’océan (Tahiti Infos)

+ Loin des sentiers battus, des touristes d’un genre nouveau partagent les expériences et l’authenticité des associations qui les accueillent. Abandonnant les plages et les sites touristiques, ces visiteurs étrangers prêtent main forte aux associations de protection de la nature ou de promotion de la culture. Certains d’entre eux nettoient les plages là où d’autres s’emploient à sauvegarder le corail. Un groupe de ces touristes d’un genre nouveau travaille actuellement dans la vallée de la Papenoo aux côtés de l‘association Haururu.

A la rencontre des premiers « volon-touristes » de Tahiti (Polynésie 1ere)

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« Plus il y aura de créations originales, plus le Système ancien devra renoncer à ses prérogatives. »

(Bernard Werber : Ne t’attaque pas au Système, démode-le !) in Colibris lemag)

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NOTRE ANNUAIRE EN LIGNE (AVEC CARTE DE GÉOLOCALISATION) DES ACTEURS DU CHANGEMENT DE POLYNÉSIE FRANÇAISE EST EN COURS D’ACTUALISATION. IL A POUR VOCATION D’IDENTIFIER LES ALTERNATIVES PROPOSÉES SUR LE FENUA.

CET ANNUAIRE EST PARTICIPATIF. CHACUN PEUT PROPOSER UNE ENTREPRISE, UNE ASSOCIATION, UNE INSTITUTION… QUI LUI SEMBLE PARTICIPER À L’ÉMERGENCE D’UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE À TAHITI ET DANS LES ÎLES.

 

À noter, cette application gratuite qui permet de déchiffrer les étiquettes : Yuka. Pratique lorsqu’on souhaite faire attention à la composition des produits que l’on consomme. En magasin, vous pouvez utiliser Yuka pour scanner le code-barre d’aliments, mais aussi de cosmétiques.

Yuka en tête des applis éco-responsables les plus utilisées en France (TNTV)

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