Pollutions, négligences, atteinte à la biodiversité: « pas dormir ! »

La crise sanitaire ne doit pas empêcher de rester vigilant quant aux pollutions diverses, aux implications sociales et écologiques de certaines négligences et aux atteintes à la biodiversité. Petit bilan des dernières semaines concernant ces thématiques.

 

+ Les propriétaires de chiens négligents qui laissent errer leurs animaux domestiques ou les abandonnent ne se rendent pas compte des conséquences sanitaires et environnementales (poubelles éventrées…) de leur laxisme. À Pirae, la commune réagit de même qu’elle tient à mettre un coup d’arrêt aux nuisances sonores.

Pirae dit stop aux chiens errants (Tahiti Infos)

Les habitants de Pirae sensibilisés sur les chiens divagants et aux nuisances sonores (TNTV)

Chiens divaguants : Pirae dit stop (La Dépêche)

 

+ À Tautira, des rassemblements informels sur la voie publique organisés par des passionnés de car-bass sont cause de conflits avec la population.

À Tautira, des clôtures contre les car-bass (La Dépêche)

 

+ À Arue, ce sont pas moins de 2.5 tonnes de déchets qui ont été extraites du lagon, dont une cinquantaine de pneus.

Arue : 2,5 tonnes de déchets récupérés dans le lagon (TNTV)

 

+ De façon plus positive, à l’occasion de son premier anniversaire, l’association d’environnement de Hiva Oa, Tutuki e ho, a organisé une fête sur le thème de “Halloween zéro déchets”. Il s’agissait de prouver que l’on pouvait réaliser et consommer autrement, en utilisant des produits naturels, bien loin du plastique que l’on retrouve partout.

Halloween zéro déchets à Hiva Oa (TNTV)

 

+ Avis à la population. Les incendies récents au CET de Paiohoro et au CRT de la Punaruu sont très probablement liés à la présence de déchets électroniques mélangés aux déchets dits inertes. Les batteries de smartphones et autres tablettes électroniques, mais aussi les fusées de détresse sont un risque réel si elles ne sont pas bien triées.

Fusées de détresse, déchets électroniques… : bien les jeter pour éviter les incendies (TNTV)

 

+ Faa’a – Les habitants ont découvert qu’une source de leur quartier a été ensevelie sous des tonnes de terre par une entreprise qui travaille pour l’Office polynésien de l’habitat (OPH), en vue de la construction de logements. Certaines habitations voisines ont même été inondées. Du côté de l’Office, on indique qu’aucune instruction n’a été donnée dans ce sens.

Une source ensevelie par un chantier à Outuaraea (Tahiti Infos)

Les riverains d’Outu’araea défendent leurs sources (Polynésie 1ere)

L’ OPH conteste cette information: « En effet, c’est à l’occasion des travaux d’assainissement du terrain afin de permettre le drainage des eaux, que momentanément le niveau d’eau s’est élevé. L’eau s’est ensuite écoulée jusqu’au niveau de la dalle du garage d’une maison d’habitation, située en dehors de la zone de chantier, sans toutefois l’inonder. La source en question, localisée elle aussi en dehors de la zone de chantier, a bien été préservée, contrairement à ce qui a été relayé dans les médias par une photo illustrant une tranchée de drainage et non la source elle-même. » 

L’OPH dément avoir enseveli une source à Outuaraea (Tahiti Infos) Mise à jour le 15/11

Travaux de l’OPH à Hotuarea : aucune source n’a été obstruée (TNTV) Mise à jour le 15/11

 

+ En mer aussi, la vigilance est de mise. Les prises illégales de requins, atteintes à la biodiversité, donnent lieu à un commerce qui peut être lucratif. Les vérifications d’usage su service des douanes sur un navire battant pavillon espagnol ont perms des saisies qui seront accompagnées de fortes amendes

Vaste saisie d’ailerons et dents de requins à Papeete (Tahiti Infos)

Les douaniers saisissent des dents, vertèbres et ailerons de requins (Polynésie 1ere)

26 kilos de dents et 20 kilos d’ailerons de requins saisis par les douanes (TNTV)

Dents, ailerons et vertèbres de requin saisis par les Douanes (Tahiti News)

 

+ Côté mer, toujours, suite à une publication sur les réseaux sociaux dans laquelle des personnes recherchaient des musiciens et notamment un joueur de didgeridoo pour entrer en communication avec les baleines lors d’une sortie, l’association de protection des mammifères marins Mata Tohora a publié un avertissement sur sa page FB.

Pas de musique pour « communiquer avec les baleines » prévient Mata Tohora (TNTV)

AvA-Infos, ouvrons nos regards à la planète

Les News du fenua durable
actualités, revues de presse