admin on 25 juillet 2019 Aucun commentaire
La pollution n’a pas de vacances… Plastique, pollution quotidienne, pollution lumineuse nocturne, conséquences des essais nucléaires, pollution de l’océan… les médias en ont parlé durant ce mois de juillet. Retour sur des sujets qui fâchent mais que l’on préfère souvent « balayer sous le tapis » pour ne pas avoir mauvaise conscience…
– Plastique
Depuis un an, la filière de recyclage des déchets plastiques en Polynésie française est bloquée. Plus de 500 tonnes conditionnées en balles attendent d’être envoyées en Asie du Sud-Est, sur le quai de Motu Uta, à Papeete. C’est un état de fait en relation avec la gestion internationale du traitement des déchets ainsi qu’en témoigne le dernier exemple en date :
L’Indonésie va renvoyer 210 tonnes de déchets à l’Australie (TNTV)
Mais la situation est en voie de régularisation. C’est l’occasion de faire le point sur la problématique du traitement de ces déchets particuliers.
Déchets plastiques : les exportations vont reprendre (La Dépêche)
Mais le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. Des appels ont été lancés en ce mois de juillet
Juillet sans plastique : relèverez-vous le défi ? (TNTV)
C’était aujourd’hui la journée mondiale sans plastique, force est de constater qu’en Polynésie, les résistances sont encore coriaces (Polynésie 1ere)
Un collectif a même créé un événement autour de l’île pour sensibiliser les petits commerçants et les inciter à proposer des emballages recyclables à leur clientèle
Une course pour dire nana aux emballages en plastique (Tahiti Infos)
Courez pour l’environnement (La Dépêche)
Tahiti Express, une course contre le plastique (TNTV)
La préoccupation est générale:
Le Pacifique francophone s’inquiète pour ses déchets (Radio 1)
De leur côté, nos voisins du Pacifique de la Nouvelle-Zélande interdisent définitivement les sacs en plastique à usage unique
Nouvelle-Zélande : entrée en vigueur de l’interdiction des sacs plastique à usage unique (TNTV)
– Pollution urbaine
À Papeete, la municipalité a dû intervenir pour débarrasser le quartier de Patutoa de 60 m3 d’immondices accumulées par l’un de ses propriétaires indivis atteint d’une pathologie mentale, dite du syndrome de Diogène.
Près de 60 m3 d’ordures vidés d’un terrain d’un particulier (Tahiti Infos)
60 m3 de déchets retirés chez un particulier à Patutoa (La Dépêche)
Papeete : 60 m3 de détritus enlevés chez un particulier (TNTV)
3e intervention de la mairie sur le terrain du collectionneur de poubelles
– Pollution lumineuse nocturne
Une pollution plus insidieuse mais non moins préoccupante mériterait que l’on s’y intéresse un peu plus. La pollution lumineuse, qu’il s’agisse d’un halo diffus (à l’abord des villes) ou de points d’éclairages puissants (phares, grands bâtiments), éventuellement disposés en alignements ont diverses conséquences, en particulier sur la faune passant à proximité des villes. Des conséquences indirectes sur la flore semblent aussi probables.
Prendre conscience de la pollution lumineuse pour agir (Radio 1)
– Pollution radioactive
La pollution nucléaire et les conséquences environnementales induites par les essais réalisés pendant trente ans à Mururoa et Fangataufa n’ont pas fini de générer des réactions, plus de 50 ans après le premier tir atmosphérique, Aldébaran, le 1er juillet 1966.
Plus de 1 000 personnes commémorent le premier tir atomique (La Dépêche)
Plusieurs marches pour commémorer le 1er tir nucléaire en Polynésie (Polynésie 1ere)
Plus de 1 000 personnes commémorent le 1er essai nucléaire français (Tahiti Infos)
Plus d’un millier de manifestants pour commémorer Aldéraban, 1er tir nucléaire au fenua (Radio 1)
Nucléaire : Il faut “éveiller les consciences” selon Anthony Géros (La Dépêche)
“Que l’État reconnaisse vraiment le fait nucléaire” (La Dépêche)
– Pollution de l’océan
Réduction de l’impact des déchets, y compris des filets et engins de pêche abandonnés ou perdus, sur la biodiversité marine dans les outre-mer: un appel à projets vise à mener dans les Outre-mer des opérations de localisation, de récupération ainsi que de valorisation des déchets et engins de pêche présents en mer, sur les plages et dans les cours d’eau, en particulier dans les zones d’accumulation, en fonction des spécificités locales.
Un appel à projets « zéro déchet marin en outre-mer » (Tahiti Infos)
De leur côté, les membres de l’association « Paruru i te Tahatai e te Tairoto » de Raiatea ont eu une explication verbale avec les voiliers qui mouillent dans le lagon de l’île sacrée. Une manière pour l’association de dire « stop » aux abus de certains propriétaires de bateaux qui, selon l’association, squattent le lagon pour de longues périodes sans payer de redevances.
Raiatea : Les voiliers, soupçonnés de polluer et de squatter le lagon (Polynésie 1ere)
Félicitation !