L’émergence d’un développement plus “durable”, au sein d’une nature respectée et protégée, est le fruit d’efforts collectifs. Qu’ils viennent d’associations, parfois avec le soutien d’entreprises, ou d’institutions publiques : ramassage de déchets et sensibilisation locale, préservation d’un biotope en danger, recyclage et conception de produits ménagers naturels, protection de la ressource halieutique, amélioration des services publics environnementaux… C’est la dernière moisson de cette revue de presse.
Associations
+ Dès 9h00 mardi 1er juin, l’association Project Rescue Ocean Polynésie, la société Air France et un groupe de jeunes encadrés par une éducatrice étaient à Mahina. Ensemble, ils ont nettoyé les plages d’ Ahonu et d’Orofara. (…) Une vingtaine de bénévoles de l’association, quelque 25 autres membres du personnel d’Air France accompagnés du directeur de la société, Lionel Rault, et une poignée de jeunes chaperonnés par une éducatrice ont ainsi repêché une multitude de résidus en tous genres. (…) Le projet de ramassage vise à dépolluer les milieux naturels mais surtout à sensibiliser la population locale par l’action.
Dépollution des plages de Mahina pour sensibiliser à la protection de l’environnement (Polynésie 1ere)
Air France Polynésie s’associe à l’association Project Rescue Ocean pour le Citizen day. Dans le cadre de son programme “Horizon 2030”, la compagnie tricolore rappelle que ses appareils dernière génération composés de matériaux plus légers et donc moins gourmands en carburant, contribuent à réduire l’impact carbone.
Air France allège ses appareils et ramasse les pehu (Tahiti Infos)
En 2020, Project Rescue Ocean a réalisé 104 actions de dépollution en France et dans le monde, récolté plus de 75 tonnes de déchets et sensibilisé plus de 2 000 enfants sensibilisés grâce à la mobilisation de plus de 1000 bénévoles actifs.
Air France s’associe à Project Rescue Ocean pour nettoyer la plage de Orofara (Radio 1)
+ Pas de cueillettes d’oranges cette année. L’association de protection de la Punaruu envisage de replanter de nouveaux orangers et préserver ainsi les arbres vieillissants.
La traditionnelle cueillette des oranges de nouveau reportée (Polynésie 1ere)
(Comme en 2020, déjà) Avec la commune, les propriétaires fonciers et le comité de gestion de la vallée de Punaruu, ils préfèrent concentrer leurs efforts dans la gestion de la biodiversité. Les espèces envahissantes menacent nos arbres endémiques et aussi la production d’oranges des hauts plateaux.
Le rahui de la vallée de la Punaruu commence à porter ses fruits (TNTV) pour rappel: 23/08/20
+ Comment réduire ses déchets à Bora Bora ? Telle était la problématique à résoudre durant la formation proposée par Sarah Dukhan de l’association « Zéro déchet Tahiti » en mission sur l’île. (…) Sa mission : sensibiliser les participants en leur apprenant à recycler les matières diverses et en concevant des produits ménagers naturels. Une formation écolo, qui se déroule sur la place Tuvavau, pour apprendre les gestes qui peuvent sauver la planète.
Bora Bora : faire ses produits ménagers, une démarche écologique (Polynésie 1ere)
Institutions
+ Selon une étude de caractérisation du contenu de nos poubelles collectées par les communes de Tahiti et Moorea, menée entre septembre et octobre 2020, la production des bacs gris est en baisse, celui des bacs verts en hausse, mais la marge de progression sur le tri est encore importante. (…) « Le geste du tri est intégré mais il faut être sérieux sur les contenants et le planning des collectes », précise le directeur général de Fenua Ma. L’objectif du syndicat reste la baisse des déchets organiques dans le bac gris, avec le développement du compostage individuel et également la sensibilisation au gaspillage alimentaire. (Étude présentée au CM du 2 mai)
Un tiers des déchets recyclables est réellement capté (Radio 1)
Moins de déchets dans le bac gris, plus dans le bac vert (TNTV)
+ Mettre en avant et faire connaitre les activités de recherches menées en Polynésie française sont les objectifs principaux de l’événement qui s’est déroulé à l’UPF, les mercredi 2 et jeudi 3 juin.
Au programme : des présentations de posters, des conférences, des tables rondes… Ces deux jours permettent aux jeunes chercheurs de faire connaitre leurs travaux, et au grand public, aux institutions, aux entrepreneurs de découvrir la recherche polynésienne. (…)« L’objectif de la recherche est d’améliorer les conditions de vie sur terre et apporter des vraies solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés » (Franck Lucas, directeur de l’École doctorale du Pacifique)
Doctoriales : mettre en avant la recherche polynésienne (Radio 1)
+ La Communauté du Pacifique (CPS) fait le point cette semaine sur les problématiques liées à la pêche dans la région, de la gestion de la ressource au réchauffement climatique en passant par la crise Covid. Face au changement climatique, et à la crise du Covid dans la région, le défi des états insulaires est de pouvoir conserver durablement leur première source de revenu : la ressource halieutique. Pour faire un point sur les problématiques rencontrées par les pêcheurs, des responsables de ce secteur, dans les pays et territoires du Pacifique participent à une conférence à la CPS.
La pêche dans le Pacifique au menu de la CPS (Polynésie 1ere)
Félicitation !