admin on 3 décembre 2020 Aucun commentaire
La surexploitation des stocks est aujourd’hui la première menace des populations marines, suivie par la destruction de leurs habitats. La pêche illégale, non réglementée et non déclarée (INN) contribue au problème de la surpêche puisque ceux qui la pratiquent ne respectent pas les règles. Ils pêchent sans prendre en considération l’environnement ni les quotas de pêche. Les eaux polynésiennes sous surveillance de protection.
La zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie française couvre 5 millions de km2, ce qui en fait aussi le plus grand sanctuaire marin des mammifères marins de la planète depuis 2002. Elle doit être surveillée et protégée.
+ Depuis le début de l’année 2020, les navires de la Marine nationale ont effectué 8 missions de police des pêches, les aéronefs ont réalisés 46 vols de surveillance, les passages satellitaires ont fourni 174 clichés images et 81 navires de pêche ont été contrôlés. En mission de surveillance des pêches à l’Est des Tuamotu depuis le 10 novembre, le Bougainville a déjà contrôlé une quinzaine de bateaux étrangers aux frontières de la ZEE.
Une quinzaine de navires étrangers contrôlés aux frontières de la ZEE (TNTV)
Ces missions ont pour but d’empêcher tout navire de pêche étranger de venir pêcher dans les eaux polynésiennes afin de protéger les ressources halieutiques de la ZEE. Lors de cette mission, aucune infraction n’a été relevée.
Aucune infraction relevée dans la zone de pêche aux Tuamotu de l’Est (Tahiti Infos)
+ Cette problématique touche aussi d’autres régions de la zone Pacifique. Quatre pays sud-américains ont annoncé qu’ils allaient collaborer pour lutter contre la pêche illégale, après qu’a été signalée la présence d’embarcations étrangères ces derniers mois dans les eaux internationales du Pacifique. (…) Les quatre pays soulignent que cette pêche illégale « menace l’environnement et l’utilisation durable des ressources halieutiques du milieu marin, au-delà des zones maritimes sous juridiction nationale », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères chilien.
Quatre pays sud-américains s’allient contre la pêche illégale dans le Pacifique (Tahiti Infos)
+ Sécurité des activités nautiques ou délicate question de l’exploitation et de la surveillance des ressources marines, « moyen de pression » sur les propriétaires de navires échoués, travail sur la surveillance de la zone économique exclusive (ZEE): la commission maritime mixte qui rassemble les services de l’État et du Pays s’est réunie au Haussariat. L’occasion, notamment, de faire un point sur le contrôle des pêches et la protection de l’environnement marin.
Surveillance des pêches : la règlementation va évoluer (Radio 1)
+ La pêche illégale est une activité que les États ont souvent bien du mal à contrôler. Faisant sienne la devise de Victor Hugo, « il vient une heure où protester ne suffit plus, après la philosophie, il faut l’action », l’ONG Sea Shepherd expose les abus et les pratiques non durables ou non éthiques d’atteinte à la vie marine et à l’intégrité des écosystèmes marins en alertant les médias et l’opinion publique. Elle organise aussi des campagnes “musclées” pour intervenir auprès de navires qui pillent les océans ou massacrent les dauphins…
Fondée en 1977 par Paul Watson, militant écologiste canadien, Sea Shepferd est une organisation non gouvernementale (ONG) internationale maritime à but non lucratif vouée à la protection des écosystèmes marins et de la biodiversité. Son navire amiral, l’Ocean Warrior a fait escale au fenua.
Le navire Ocean Warrior de la Sea Sheperd à Tahiti (TNTV)
Le « Guerrier de l’océan » en escale à Papeete avant de repartir au combat (Radio 1)
Le navire de la Sea Sheperd à Papeete (Tahiti Infos)
À bord du navire Ocean Warrior de Sea Shepherd (TNTV)
Le « Guerrier de l’océan » en escale à Papeete avant de repartir au combat (Radio 1)
Cette ONG a un relais en Polynésie française, Sea Shepherd Tahiti : voir sa page FB https://www.facebook.com/SeaShepherdTahiti
En savoir plus sur l’ONG https://www.seashepherd.fr/ .
Félicitation !