Observer et protéger la faune marine

 

Les otaries ne font pas partie des espèces recensées en Polynésie. Néanmoins, leur observation est assez fréquente depuis 2012 ; Malgré l’augmentation mondiale de la population des baleines à bosse, l’UICN classe la population du Pacifique Sud, donc celle de la Polynésie française, toujours en danger. L’association Oceania lance la 5éme édition du projet Vigie Sanctuaire afin de mieux comprendre et de limiter au maximum le risque de collision entre les navires et les baleines ; Le programme baptisé Te Moana iti consiste en l’installation d’un écosystème marin au sein des écoles et structures accueillant du jeune public pour les sensibiliser à leur environnement ; Le comité du rahui de Tautira réfléchit à la meilleure stratégie pour préserver les bénéfices acquis après 4 années sans exploitation.

 

# Une otarie a été observée au mois de juillet à Rapa, aux Australes. Si l’animal ne fait pas partie des espèces de mammifères marins recensées en Polynésie, son observation est de plus en plus fréquente ces dernières années. (…)les otaries ne font pas partie des espèces recensées en Polynésie. Néanmoins, leur observation est assez fréquente depuis 2012. (…) En cas de nouvelle observation, il est demandé de contacter le Réseau local d’échouage de la Direction de l’environnement au 40.47.66.66.

Une otarie observée à Rapa (Tahiti Infos)

Habituellement, les otaries arctocephalis se nourrissent de krill et de poissons de la famille des myctophidae

Australes : une otarie observée à Rapa (TNTV)

Une jeune otarie, blessée, amaigrie, déshydratée et très faible, a été retrouvée à Rurutu (archipel des Australes) le mercredi 3 août 2022. Il s’agit très probablement d’une otarie de Nouvelle-Zélande, Arctocephalusforsteri. Des analyses génétiques préciseront son espèce. L’animal a été directement pris en charge par un habitant de Rurutu, membre du réseau local d’échouage (mammifères marins et autres espèces protégées) de Polynésie française, supervisé par la Direction de l’environnement. Il a ensuite été transféré vendredi 5 août 2022 de Rurutu vers Tahiti, grâce à Air Tahiti, pour ensuite être pris en charge directement par la clinique vétérinaire de Fariipiti… (…)

Aux petits soins d’une otarie échouée à Rurutu (Tahiti News) actualisé le 10/8

# L’association Oceania lance la 5éme édition du projet Vigie Sanctuaire afin de mieux comprendre et de limiter au maximum le risque de collision entre les navires et les baleines. (…) Malgré l’augmentation mondiale de la population des baleines à bosse, l’UICN classe la population du Pacifique Sud, donc celle de la Polynésie française, toujours en danger. L’isolement insulaire fragilise les mammifères. Il est donc primordial de limiter toute menace pour assurer leur survie.

Une collecte de dons pour protéger les baleines (Polynésie 1ère)

Depuis 2019, Oceania forme des OMM (Observateurs Mammifères Marins) afin de les déployer à bord des navires Aremiti et Terevau. Projet phare de l’association, Vigie Sanctuaire permet d’améliorer la collaboration entre l’équipage des navires et ces observateurs pour détecter les baleines sur des longues distances et informer le capitaine en temps réel de la position des animaux, pour réaliser des manœuvres d’évitement. (…) La fondation Anavai a décidé de soutenir ce projet via sa plateforme en ligne.

L’association Oceania récolte des fonds pour la protection des baleines (TNTV)

La cinquième édition du projet Vigie sanctuaire, mené par Oceania, a été lancée lundi (1er août). Chaque jour, des jeunes formés par l’association basée à Moorea vont traverser le chenal sur les bateaux Aremiti et Terevau afin d’observer de loin les baleines à bosse et de signaler leur position. Ceci permet de mettre en place des manœuvres d’évitement, les collisions avec les bateaux étant l’une des menaces principales qui pèse sur ces grands cétacés.

Protection des baleines : les observateurs d’Oceania sur le pont (Tahiti Infos)

 

# Pour rappel: Les mammifères marins, tels que les dauphins ou les baleines, sont des espèces protégées par le code de l’environnement.Les prestations, habituelles ou commerciales, d’approche de ces animaux protégés sont donc des opérations dérogatoires, soumises à une autorisation administrative instruite par la Direction de l’environnement (DIREN), rappelle le Gouvernement. Faisant suite à des publications sur les réseaux sociaux repris par des médias de la place, le ministère de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, souhaite apporter les précisions suivantes sur ce sujet… (source: communiqué du gouvernement)

Rappel des règles en matière d’approche des animaux protégés (Tahiti News)

 

# Ensemble, Vanille Thullier et Aeata Richerd, ont mis au point un programme baptisé Te Moana iti. Il consiste en l’installation d’un écosystème marin au sein des écoles et structures accueillant du jeune public pour les sensibiliser à leur environnement. (…) L’objectif de ce projet est d’emmener l’environnement marin au sein des écoles ou établissements recevant du jeune public, de vulgariser les sciences, de sensibiliser les générations futures, de reconnecter les personnes à la nature et au respect des milieux. “Avec le programme, on les responsabilise, on leur donne des petites missions, ce qui permet de les impliquer et de les responsabiliser.

Vanille et Aeata unies dans le projet “Te Moana iti” (Tahiti Infos)

 

# Depuis 2018 les pêcheurs ont instauré un rahui dans trois zones de la pointe de Tautira. Rahui qui devait être levé à la fin de l’année, et qui le sera finalement au mois de mars prochain. Si pour l’heure le bilan est très positif, le comité du rahui réfléchit à la meilleure stratégie pour préserver les bénéfices acquis après 4 années sans exploitation. Pour éviter une nouvelle raréfaction de la ressource, le comité de gestion du rahui a fait appel au Criobe et à des universitaires pour trouver la bonne mesure. (…) Ce système de rotation de rahui avec une zone centrale qui restera fermée a inspiré les Fidji et les Philippines. Ce projet pilote de Tautira pourrait être riche d’enseignements, bien au-delà de la Presqu’île de Tahiti.

Rahui de Tautira : quels bénéfices et comment les préserver ? (TNTV)

 

# Les cages à poissons de Vairao ont été officiellement présentées mardi 2 août aux représentants du gouvernement et de la chambre d’agriculture. 7 ans après son départ en Chine pour étudier l’aquaculture, Heimanu Estall est aujourd’hui chef de projet des cages à poissons de Vairao. Une initiative de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire soutenue par le gouvernement qui permet de préserver les populations de poissons. L’objectif : garantir la sécurité alimentaire des familles polynésiennes sur le long terme.  (…) Composées de futs en plastique et de bois, les cages à poissons sont totalement respectueuses de l’environnement.

Cage à poissons de Vairao : 300 spécimens déjà prêts à la consommation (Polynésie 1ère)

Mardi matin (2 août), la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) de Polynésie inaugure sa cage à poissons expérimentale installée à Vairao. L’objectif de ce dispositif est d’apporter une solution « clé en main » à faible coût aux pêcheurs souhaitant diversifier leurs sources de revenus. Partant du constat que l’aquaculture possède un fort potentiel de développement en Polynésie, la CAPL a imaginé un système pour la rendre plus accessible aux pêcheurs.

Des cages à poissons durables en phase de test (Tahiti Infos)

Avec des bidons en guise de flotteurs, des planches de bois, un filet et sa forme hexagonale, cette cage à poissons est l’un des deux prototypes expérimentés par la CAPL. (…) Pour convaincre les pêcheurs de s’intéresser à ce produit, il fallait trouver une solution clef en main pour une production artisanale. Le projet cage à poissons peut servir d’activité complémentaire sans un gros investissement. (…) L’objectif pour nous, c’est de repeupler nos lagons. Aujourd’hui, certaines communes s’inquiètent de la diminution des poissons dans nos lagons, donc nous sommes en train de voir pour le rahui, comment préserver et repeupler notre lagon. (…) Ce sont des poissons du lagon faciles à élever. (…) Il faut voir comment agrandir ce projet et multiplier le nombre de cages, en avoir au moins 150 – 200 sur Tahiti et dans les îles Sous-le-Vent.” explique Thomas Moutame, président de la CAPL. Dans un environnement où les ressources se raréfient, la CAPL souhaite développer des alternatives au développement de la pêche lagonaire

Aquaculture : des cages à poissons au banc d’essai (TNTV)

 


 

 

 

 

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