À l’occasion de la visite du président de la République, une fresque murale a été créée à Hiva Oa, à l’initiative de la commune en partenariat avec le festival ONO’U. Elle est dédiée à la préservation du patrimoine naturel et culturel marquisien. L’occasion de rappeler les projets d’aire marine (« gérée » ou « protégée » ?) pour l’archipel des Marquises. Au Tuamotu, les habitants de Manihi ne veulent pas faire partie des premiers réfugiés climatiques du fenua.
# Marquises : « Te Aoatakuà o Hiva », c’est le nom de la première fresque murale d’envergure des îles marquises, créée à l’initiative de la commune de Hiva Oa en partenariat avec le festival ONO’U. L’art urbain made in HIVA OA : la première fresque murale du festival ONO’U 2021 dédiée à la préservation du patrimoine marquisien. Cette sublime oeuvre illustre toute la biodiversité de la Terre des Marquises, sur le grand mur de 15 mètres de long attenant à la salle omnisport d’Atuona.
« Te Aoatakuà o Hiva » : première fresque murale dédiée à la préservation du patrimoine marquisien (Polynésie 1ere)
« Te aoatakua o hiva » est une réalisation 100% locale qui a été inaugurée lors de la visite d’Emmanuel Macron. Danse de l’oiseau, patu tiki et espèces en voie d’extinction sont peints avec minutie aux côtés d’éléments naturels et culturels français comme le bleuet pour marquer « le lien fort qui existe entre la terre des hommes et la France ».
Une fresque à Atuona pour sublimer le patrimoine marquisien (Radio 1)
Te Aoatakuà o Hiva, c’est le nom de la nouvelle fresque murale de 15 mètres créée à Hiva Oa, œuvre commune de trois artistes polynésiens : Richard Barri, Rival et Sarah Viault. Inaugurée par Emmanuel Macron lors de sa visite, elle transmet un message de protection de la biodiversité et du patrimoine culturel de la Terre des Hommes.
L’art de préserver la biodiversité des Marquises (Tahiti Infos)
Te Aoatakua O Hiva, c’est le nom de la première fresque murale d’envergure des îles Marquises, créée à l’initiative de la commune de Hiva Oa en partenariat avec le festival Ono’u, pour illustrer toute la biodiversité de l’archipel.
Hiva Oa : une fresque murale dédiée à la préservation du patrimoine marquisien (TNTV)
À l’issue de la cérémonie, sur une tribune aménagée sur de grandes pirogues, le Président s’est engagé à se battre pour la candidature des Îles Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco. « Cette nature, cette biodiversité, ce n’est pas un mot technique. C’est votre vie, ce sont vos paysages, ce sont vos oiseaux. Ce sont nos paysages, ce sont nos oiseaux », a déclaré Emmanuel Macron.
Macron aux Marquises: la touche environnementale du voyage (Tahiti News)
+ Pour rappel : Aire marine « protégée » ou « gérée » ? Les Marquisiens en appellent au Président de la République (Radio 1)
La nature, la culture… mais aussi l’aire marine marquisienne (Tahiti Infos)
Aire marine « protégée » ou « gérée » ? Les Marquisiens en appellent au Président de la République (Radio 1)
# Robert Koenig nous propose une plongée dans le passé marquisien pour donner du sens au quotidien contemporain. Il invite à la (re)lecture de deux ouvrages, Kena, la légende du tatouage marquisien par Karl von den Steinen et Récit aux îles Marquises 1797-1799 par William Pascoe Crook.
Les Marquises ont été au cœur des attentions ces dernières semaines. Candidates à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, l’archipel espère une reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle du « Bien îles Marquises » comprenant neuf sites répartis sur les cinq îles principales. L’inscription visée est mixte, combinant nature et culture.
Nature et culture, deux mots à la mode, deux mots clés pour Karl von des Steinen, auteur de Kena, la légende du tatouage marquisien et William Pascoe Crook, auteur de Récit aux îles Marquises 1797-1799. Ces deux ouvrages ont été publiés par Haere Pō, la maison d’édition fondée par Robert et Denise Koenig.
Aux Marquises : éclairer le présent avec des ouvrages du passé (Tahiti Infos)
# Tuamotu : Montée des eaux et coût de la vie, les problèmes que veulent surmonter les habitants de Manihi
Arrivé à Manihi, le Président de la République a évoqué les défis sanitaires mais surtout climatiques auxquels font face les Tuamotu, salué “l’esprit de résistance” des Paumotu et rappelé les 6 milliards de Fcfp déployés pour la construction de 17 abris anticycloniques. (…) Face à des vents qui peuvent atteindre 200 km/h et des vagues qui peuvent atteindre une dizaine de mètres, “ce paradis peut rapidement se transformer en enfer”, a (expliqué) le maire.
“Nous ne voulons pas être les premiers réfugiés climatiques” (Tahiti Infos)
Après les Marquises, c’est aux Tuamotu qu’Emmanuel Macron s’est rendu, plus précisément à Manihi. Une visite consacrée à la résilience et à la protection des atolls face au changement climatique. (…) Lors de son discours d’arrivée sur Manihi, Emmanuel Macron a reconnu qu’“ici même, c’est sans doute un des espaces les plus vulnérables à ces changements [climatiques]”, assurant que “la République tiendra sa promesse, celle de protéger”, et évoquant les 17 abris construits d’ici 2025 aux Tuamotu.
À Manihi, Emmanuel Macron s’engage pour la protection des atolls face au changement climatique (TNTV)
Le Président de la République a évoqué les défis sanitaires mais surtout climatiques auxquels font face les Tuamotu, salué “l’esprit de résistance” des Paumotu et rappelé les 6 milliards de Fcfp déployés pour la construction de 17 abris anticycloniques.
“Nous ne voulons pas être les premiers réfugiés climatiques” (Tahiti Infos)
Félicitation !