Lutter contre des nuisances de toutes sortes : un challenge toujours d’actualité

Qu’il s’agisse de nuisances sonores, des signes de dérangement des baleines, d’une décharge sauvage…, différents indices signalent des modes de vie et des actions qui sont perturbants pour les humains, les grands mammifères marins et l’environnement. Mais il est aussi possible d’apprendre à mieux consommer, à mieux produire et à moins jeter ou encore acquérir de connaissances sur la biodiversité d’une île afin de mieux la protéger.

 

# La commune de Paea souhaite lutter plus fortement contre les nuisances sonores. (…) Ainsi dans quelques jours, toutes pollutions sonores dans la sphère privée ou sur la voie publique seront immédiatement sanctionnées par les forces de l’ordre. Une mesure d’urgence pour les victimes qui seraient plus de nombreuses à porter plainte. (…) Si le maire de Paea, Anthony Géros prend aujourd’hui des dispositions, ceci n’est pas le fruit du hasard. D’ailleurs beaucoup de maires devraient suivre très vite puisque leur responsabilité pénale est dorénavant en jeu : “La circulaire de rappel du Garde des Sceaux de novembre 2020 a eu un effet sans aucun doute sur tous les maires aussi bien de métropole que de Polynésie. À savoir que les maires étaient en premier responsables de la tranquillité publique dans leur commune.”

Nuisances sonores : Paea coupe le son (TNTV)

Chaque année, elles font l’objet de nombreuses plaintes… En Polynésie, les nuisances sonores sont un véritable fléau, au point que certaines victimes sombrent dans la dépression… À Raiatea, dans la commune de Taputapuatea, plusieurs familles sont touchées par ces comportements inciviques… (…) ourtant, le message est clair : depuis 2014, un arrêté municipal règlemente les lieux. Consommation d’alcool et de produits illicites interdite, nuisance sonore également… Régulièrement les autorités interviennent sur les lieux, mais préfèrent privilégier la prévention à la répression, jusqu’à il y a quelques jours… “Aujourd’hui on ne peut plus rester sur la prévention. On est passé à la répression”, déclare le chef de la police de Taputapuatea Félicien Ariioehau.

Raiatea : des familles épuisées par les nuisances sonores (TNTV)

 

# Selon une étude conduite par Mata Tohora. «En moyenne, dans 64 % (Tahiti) et 57 % (Moorea) des cas, les baleines montrent des signes de dérangement significatifs », explique la docteure Agnès Benet, biologiste marin pour la direction de l’environnement de la Polynésie française et présidente de l’association Mata Tohora. Elle a réalisé une étude pour le compte de la Diren dont les résultats doivent alimenter les données permettant une gestion appropriée du sanctuaire en fonction de l’évolution de l’activité de whalewatching à Tahiti et à Moorea. Depuis près de 20 ans, le sanctuaire des mammifères marins de Polynésie française accueille en effet une vingtaine d’espèces de baleines et de dauphins sur ce territoire vaste comme l’Europe, « ce qui caractérise une diversité biologique élevée ».
Observées, une majorité de baleines montrent des signes de dérangement (La Dépêche)

 

# Dénoncée par l’association “ A Aupuru ia Papara : Une décharge à ciel ouvert. Depuis un an, un habitant de Papara dénonce la mise en place d’une décharge sauvage derrière le cimetière. Elle serait même alimentée, entre autres, par des matériaux communaux sur un terrain qui, à terme, devrait accueillir une extension de ce même cimetière. (…) Le président de l’association A Au p u r u i a P a p a r a indique également qu’un laboratoire a effectué il y a trois mois des prélèvements sur le site. « Les prélèvements ont montré une pollution importante dans le sous-sol du nouveau cimetière de Papara », précise Bernard Roure, président de l’association de protection de l’environnement.

Papara : Une décharge sauvage derrière le cimetière (La Dépêche)

Une décharge sauvage en plain coeur de Papara : c’est ce que dénonce une association de riverains de la commune. Carcasses de véhicules de chantier et de transport public rouillent sur le terrain qui jouxte le cimetière. Terrain qui, selon le président de l’association, continue à recevoir des détritus. Des investigations sont en cours. Mais les riverains ont décidé de passer à l’action…

Papara : une association dénonce la présence d’une décharge sauvage (TNTV) actualisé le 8/12/21

 

 

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# Fin de la Semaine européenne de réduction des déchets. La 11e édition polynésienne de la Semaine européenne de la réduction des déchets (Serd), qui avait pour objectif cette année de mettre en évidence le rôle à jouer des petites communautés dans la transition écologique, s’est close le week-end dernier. Afin d’apprendre à mieux consommer, à mieux produire et à moins jeter, plusieurs ateliers ludiques et pratiques, ouverts aux adultes et aux enfants, ont été organisés tout au long de la semaine, à l’Éco-lieu de Faa’a.

(…) Afin de sensibiliser le jeune public aux bons réflexes, des ateliers compostage, pâte à modeler naturelle, cosmétique cuisine et couture ont été organisés sur place.

Des dizaines d’ateliers pour apprendre à moins jeter (La Dépêche)

# Réduire son empreinte environnementale, économiser, faire parler sa créativité, tout est bon pour faire de la réparation, de la rénovation, du réemploi et de la réutilisation de vos objets ! C’est en tout cas le défi lancé par Te mana o te moana dans le cadre de la Semaine européenne de la réduction des déchets (Serd) avec le concours de Mooz Réparette. Ont été proposés à la clinique des tortues marines de l’ancien Intercontinental de Moorea, siège de Te mana o te moana, différents ateliers de valorisation des déchets. Le programme présenté aux visiteurs incluait un état des lieux environnemental, l’impact des modes de consommation sur l’environnement et la biodiversité, le développement durable et l’économie circulaire, et la pratique des gestes éco-responsables.

L’association Te mana o te moana a proposé une formation gratuite de sensibilisation aux gestes éco-responsables.

Apprendre à réutiliser vos objets plutôt que de les jeter (La Dépêche)

 

 

# Leur désir ? Savoir protéger leur île ! Une vingtaine d’habitants ont participé à un stage sur l’île de Mangareva. Une formation dispensée par le botaniste Jean-François Butaud. Objectif : Tout connaître sur la biodiversité de l’île et comment la protéger. Top départ pour une mission de reconnaissance de la biodiversité des hauteurs de l’île. Pour ce faire, ce groupe de stagiaires est accompagné du botaniste Jean-François Butaud. Il faut observer, étudier, retranscrire sur papier… Une formation en plein air pour connaitre les richesses de l’île…

Gambier : une formation pour mieux protéger la biodiversité (TNTV)

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