Les baleines à bosse sont dans nos eaux

Présentes de juillet à fin octobre dans les eaux polynésiennes, les baleines à bosse sont assurément une occasion de spectacle. Il reste, néanmoins, que leur approche doit se faire en respectant des règles précises. Et peut-être d’envisager un autre rapport à ces mammifères magnifiques…

 

Arrivées d’Antarctique où elles passent le reste de l’année, elles arrivent par les Australes, Rurutu étant l’une des îles les plus réputées pour l’observation de ces mammifères marins. Elles continuent ensuite leur voyage de plusieurs milliers de kilomètres vers les îles de la Société et jusqu’aux Tuamotu. 

+ Trois baleines à bosse dans le lagon de Bora Bora (Tahiti Infos)

Elles y trouvent en effet un espace propice pour y mettre bas, dans les eaux chaudes et limpides du Fenua. Des conditions également idéales pour les premiers mois des baleineaux. Il est donc important de ne pas les perturber. Cette année, à cause de la pression croissante à laquelle sont soumis les cétacés, certains articles viennent d’être modifiés. Les baleines adultes, avec ou sans baleineau, doivent être observées à une distance minimale de 100 mètres alors que jusque-là, c’était 50 mètres.

+ Observation des baleines en Polynésie : de nouvelles règles à respecter (TNTV)

Ce qui n’est hélas pas toujours le cas… L’association Mata Tohora poursuit (depuis six ans) ses campagnes de sensibilisation mais sollicitera l’aide de la Gendarmerie pour les plus récalcitrants.

+ Encore des progrès à faire pour l’observation des baleines (Radio 1)

Il est à noter que, régulièrement, des animaux s’échouent sur les côtes polynésiennes. Pour les remettre à l’eau ou bien prendre en charge les cadavres sans danger, un réseau a été mis en place. La Direction de l’environnement (Diren) a lancé le réseau local d’échouage (RLE). L’association Mata Tohora qui gère et anime ce réseau a formé les référents répartis dans tous les archipels.

+ RLE : Un réseau pour gérer plus efficacement les animaux échoués (Tahiti Infos) 

En savoir plus sur le Réseau Local d’Echouage de la  Polynésie française

 

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Pour rappel, « Le Sanctuaire des Mammifères Marins de Polynésie française « , couvrant environ 5 millions de kilomètres carrés, a été créé en Mai 2002. Une nécessité quand l’on sait que le Japon plaide depuis longtemps pour l’assouplissement du moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse aux grands cétacés et continue de tuer des baleines, hors de cette zone, dans le cadre d’un programme de « recherche scientifique », faisant fi des critiques internationales. Début août, l’Australie a promis de s’opposer « vigoureusement » à toute tentative de Tokyo pour assouplir le moratoire sur la chasse à la baleine et a exhorté les capitales partageant sa position à se dresser contre le Japon. 

+ Chasse à la baleine : l’Australie se dresse contre le Japon (TNTV) 

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Plutôt que de les chasser, il serait préférable de les écouter chanter… Il est désormais possible de s’endormir en écoutant en direct leur chant  depuis le fond de l’océan.

+ Le chant des baleines en direct depuis le fond de l’océan Pacifique (Polynésie 1ere) 

La science le prouve, mais les humains sont-ils prêts à les voir comme leurs égaux? Soyez prêts pour un nouvel ordre mondial. 

« Les baleines sont probablement les mammifères les plus connectés socialement, communicatifs et coordonnés sur la planète, même en comptant les humains” (Pourquoi les baleines sont aussi des personnes ») 

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