2020 est l’année la plus chaude enregistrée sur la planète, ex aequo avec 2016. Alors que l’alerte au changement climatique résonne depuis déjà plusieurs années, les mesures mises en place ne sont souvent pas à la hauteur de la situation : il faut réagir vite et mieux…
Si le climat a déjà changé, le réchauffement connaîtra vraisemblablement une nette intensification en seconde moitié de siècle. Pour avoir toutes les cartes en main, Météo France a réalisé des prévisions allant jusqu’à la fin du XXIème siècle, et le résultat est alarmant : le réchauffement pourrait s’élever à + 3,9 °C d’ici 2 100. On en connaît les conséquences à l’échelle de la planète…
Les conséquences du réchauffement climatique (agir.wwf.fr)
Et pourtant, des mesures fortes contre le réchauffement climatique coûteraient moins cher que l’inaction (msn.com)
De par son côté insulaire, la Polynésie française est particulièrement impactée par ce phénomène : érosion des terres, salinisation des cultures, submersions marines de plus en plus fréquentes.
Lire ce document de la DIREN, de 2008 mais toujours d’actualité: Changement climatique: quel diagnostic en Polynésie française ?
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+ En Polynésie française, « Te Ora Naho, la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement ainsi que ses associations membres interpellent notre gouvernement sur la crise climatique », indique la FAPE sur sa page Facebook.
« Un courrier adressé au président et à son gouvernement a été déposé. Nous y rappelons le constat alarmant et le retard qu’a notre pays sur sa diminution de GES et sur son adaptation au dérèglement climatique.
Nous demandons une rencontre avec le gouvernement afin d’échanger à ce sujet, comprendre les freins, être force de proposition et accompagner le gouvernement dans cette mission vitale. »
Cette lettre ouverte a été envoyée aux principaux médias de la place.
– La Fape alerte Fritch sur le réchauffement climatique (Tahiti Infos)
+ Ce courrier rentre en résonnance avec des actions menées récemment par des collectifs locaux, en lien avec les manifestations qui se sont déroulées en France à l’occasion du débat, au Parlement, à propos d’une “Loi Climat” contestée. Ce projet législatif inspiré des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (150 citoyens tirés au sort), devait permettre de passer le relais de la consultation citoyenne à la démocratie représentative. Sur ses cent quarante-neuf propositions une minorité a été reprise « sans filtre », beaucoup ont été ignorées, et le reste est passé à la lessiveuse avant d’arriver devant les députés.
Lire : France: des marches pour le climat pour dénoncer les objectifs insuffisants du gouvernement (Yahoo actualités) h
+ Déçu par la mise en œuvre des propositions des membres de la Convention citoyenne pour le climat , le militant écologiste et membre d’Extinction Rébellion, Jason Man cherche comment faire avancer autrement la cause de l’environnement. Le militant espère qu’une rencontre avec les autorités locales pourra « encourager le président à revoir ses ambitions à la hausse ».
Loi climat : pour Jason Man « C’est maintenant ou jamais » (Radio 1)
+ Plusieurs organisations locales se sont mobilisées le samedi 27 mars autour d’un événement « Sportif et Environnement ». Une manifestation qui vise à faire entendre les voix des écologistes concernant l’adoption d’une vraie loi climat. Le mouvement Citoyen pour le Climat Tahiti, l’association Tautira Reef et le Club de Natation I Mua organis(ai)ent un événement « Sport et Environnement » à la rivière de Vaitepiha, à Tautira. Cette manifestation vient en soutien au projet de loi « Climat et résilience » qui a été proposé par les 150 citoyens français tirés au sort l’an dernier.
Nager et ramer pour une vraie loi climat (TNTV)
+ Une journée mêlant sport, art et environnement s’est tenue samedi (27 mars), à l’embouchure de la Vaitepiha, à Tautira. Quelques dizaines de personnes ont répondu à un appel lancé par Laiza Pautehea, membre fondateur du mouvement Citoyens pour le climat à Tahiti, toujours prête à s’impliquer en faveur de la préservation de la planète. Cette date n’avait pas été choisie au hasard, puisque cette initiative faisait écho à 160 mobilisations à travers l’Hexagone, dans un objectif précis.
« Le but, c’est de montrer qu’on est solidaire des associations et des bénévoles qui se mobilisent à travers différentes villes de France, parce que, la semaine prochaine, la loi climat sera étudiée à l’Assemblée nationale », rappelle Laiza Pautehea, qui avait exposé les enjeux autour de ce texte dans un communiqué.
Tautira – Solidarité autour de la « loi climat » (La Dépêche)
+ L’événement Earth Hour Tahiti 2021, une heure pour la planète, a (eu) lieu le samedi 27 mars. Le principe consiste à éteindre symboliquement ses lumières non essentielles pour marquer son soutien à notre planète. Cette mobilisation citoyenne de résonance mondiale, lancée à l’initiative de WWF, permet de lutter en faveur du climat, en réduisant la consommation d’énergie. L’objectif du mouvement Earth Hour est de sensibiliser la population au changement climatique.
Earth Hour à Tahiti, une heure pour la planète (Radio 1)
Félicitation !