Le développement durable commence par l’éducation

Science et tradition ne sont pas forcément incompatibles. Une meilleure connaissance de l’univers dans lequel nous vivons permet à chacun de se situer dans le contexte d’interdépendance qui, de l’étoile à la plante et au minéral, constitue notre humanité. Un nouveau Planétarium pour Proscience, le déplacement de la pirogue Faafaite, la célébration de Matarii i raro pour Haururu, les Doctoriales 2018 pour l’UPF… Des approches différentes mais complémentaires sont possibles.

 

« La recherche scientifique a joué et joue encore un rôle essentiel dans la prise de conscience des enjeux et des conditions du développement durable. En anticipant les problèmes, clarifiant les enjeux et proposant des solutions, elle fournit une matière essentielle et des éclairages irremplaçables aux décisions des acteurs sociaux et des politiques (…) Après avoir joué un rôle éminent dans l’émergence du concept de développement durable, la recherche scientifique reste plus que jamais nécessaire pour nourrir et clarifier les débats qu’il suscite » (La recherche au service du développement durable

Mais mieux comprendre l’Univers, en particulier notre galaxie, le système solaire et les planètes qui le constituent, est aussi important pour le grand public. C’est ce qu’a compris l’association Proscience qui a fait l’acquisition d’un nouveau planétarium : une salle hémisphérique gonflable sur le plafond de laquelle les mouvements des astres dans le ciel sont projetés grâce à un système de projection couplé à un ordinateur et un logiciel dédié. En mai, Proscience a commencé à animer des séances gratuites à la Maison de la culture Te Fare Tauhiti Nui, à Papeete. L’association Proscience est à la recherche de salles qui pourraient accueillir ses prochaines présentations, dans les différentes communes de Tahiti et des îles.

– Le nouveau planétarium fait briller les étoiles dans les yeux du grand public (Polynésie 1ere)

– Journal des enfants : un voyage dans l’univers ça te tente ? (Tahiti Infos)

– Accès au planétarium, gratuit, dès dimanche, avec Proscience (La Dépêche)

D’une manière complémentaire, transmettant les savoirs des navigateurs émérites qu’étaient les anciens Polynésiens (qui connaissaient parfaitement le ciel austral), l’association Faafaite s’est engagée dans un tour de l’île afin d’initier enfants et adultes des districts à la navigation traditionnelle. 

– Te Faafaite à la rencontre des districts (TNTV) 

De même, l’association Haururu a célébré à Papenoo Matarii i raro, cette fête saisonnière qui marque le changement de saison et le passage dans une période plus sèche et plus fraîche. Une période qui permet aussi l’étude et l’assimilation de données traditionnelles concernant le ciel, les animaux, les plantes… selon des rythmes auxquels l’humain doit s’harmoniser. Une belle leçon de développement durable venue des anciens dont il ne faut pas oublier les clés…

– La célébration du Matarii i raro est en cours (Polynésie 1ère)  

– Avec Matari’i i raro, la saison sèche démarre (Radio 1) 

– Bienvenue dans la saison de Matarii i raro (La Dépêche)  

– Matarii, les Pléiades vues par les Polynésiens (Tahiti Héritage) 

D’une manière plus universitaire, ont été inaugurées à l’UPF, le 2 mai, les Doctoriales de la Polynésie française. L’occasion pour les étudiants en thèse de doctorat (ils étaient 45 cette année) de présenter leurs travaux de recherche et de tisser des liens avec les acteurs socio-économiques locaux. Mais aussi d’acquérir un panorama complet des travaux de recherche qui sont menés en Polynésie française. Les travaux récompensés avaient un lien avec le développement durable : 

Vahine Ahuura RURUA (CIRAP) a été récompensée pour sa présentation « Biodiversité et exploitation des ressources marines en Polynésie française sur la longue durée : étude comparative des archipels des Marquises et des Gambier ».

Franco FERRUCCI (GEPASUD) pour sa présentation « Étude de la technologie de stockage thermochimique appliquée à la climatisation de bâtiments ».

Tony GARDON (UMR-EIO) pour son poster « Impact des micro et nanoplastiques sur l’huître perlière Pinctada margaritifera« .

Et les lauréats de l’édition 2018 des Doctoriales de la Polynésie française sont… (upf.pf)

La brochure des Doctoriales 2018

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