Le casse-tête de la pollution et de la gestion des déchets

On ne peut pas parler de développement durable sans évoquer la question complexe de la gestion des déchets ni celle de la diminution des pollutions. Deux thématiques qui sont liées et qui impliquent la responsabilité des autorités mais aussi celle des entreprises et des habitants, même les plus jeunes.

Législation, moyens techniques, mais aussi respect des règles et prise de conscience constituent un tout qu’un léger inventaire permet de mieux comprendre. Petit florilège du mois d’avril.

Le Pays a lancé des actions de nettoyages des plages de vingt atolls des Tuamotu, doublées de séances de sensibilisation des populations des atolls à la gestion des déchets.

La collecte des déchets à commencé aux Tuamotu (Radio 1)

Un exemple que ne suivent pas certains, hélas, à la Presqu’île…

Des habitants de la Presqu’île appellent au respect des plages (TNTV)

Cet incivisme n’est pas excusé par le fait qu’une quarantaine de containers de déchets recyclables, issus du bac vert, soit près de 700 tonnes de plastiques, aient dormi sur le port de Papeete, à Motu Uta, depuis le début avril pendant une quinzaine de jours. Ces containers attendaient en effet de pouvoir être exportés vers un autre pays d’accueil que la Chine. Celle-ci ne voulant plus recevoir les déchets des autres, les grands pays se retrouvent dans des situations inextricables et, par effet boule de neige, la Polynésie aussi.

Les déchets plastiques ne sont plus exportés (Polynésie 1ere)

À Motu Uta, le 7 avril, le centre de tri a été victime d’un incendie, heureusement vite circonscrit. Probablement pour les mêmes causes. En cause, probablement, des fusées de détresse. Chaque semaine une trentaine d’entre elles sont retrouvées dans les déchets, que ce soit ceux des bacs gris ou des bacs verts.

Motu Uta : le centre de tri victime d’un incendie …(Polynésie 1ere)

Un incendie s’est également déclaré le 11 avril au CET de Paihoro, à Taravao. Sans doute pour les mêmes causes…

Un incendie au CET de Paihoro – Polynésie la 1ère – Outre-mer la 1ère

Cinq personnes comparaissaient, le 16 avril, devant le tribunal correctionnel pour avoir illégalement importé 3 500 plantes potentiellement dangereuses pour la biodiversité locale.  Une affaire qui – en impliquant des responsables de l’administration publique – rappelle celle des bonbonnes de gaz coulées au large dans une épave de bateau et retrouvées dérivant en mer. L’actuel chargé de mission à la présidence, sa femme, la présidente de la fédération des horticulteurs, et un horticulteur ont été condamnés à de la prison avec sursis et de fortes amendes pour avoir sciemment importé des fleurs interdites en Polynésie, en avril 2017. Leur avocat a annoncé vouloir faire appel de leurs condamnations.

Importation illégale de 3 500 plantes au fenua : 4 personnes condamnées (TNTV)

4 personnes condamnées pour importation de fleurs illicite … (Polynésie 1ere)

Jean-Claude Tang condamné pour importation illégale de plantes (Radio 1)

« Procès de l’impunité et de l’inconscience (…), les débats au tribunal correctionnel de Papeete ont donné une nouvelle démonstration du “je-m’en-foutisme” en ce qui concerne les règles en place sur l’importation d’espèces non endémiques en Polynésie française. L’expérience du miconia ou du lantana pourrait servir de leçon, mais manifestement certains savent passer outre. Et nous ne parlons là que de la partie végétale du problème ».

L’édito : Arrêtons d’importer n’importe quoi (La Dépêche) 

Le conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) a élu, le 18 avril, son nouveau président. Patrick Ganelon de la CSTP / FO succède ainsi à Ronald Blaise arrivé au terme de deux ans de mandat. Les priorités de sa mandature sont : « la pollution alimentaire et la pollution atmosphérique » (audio). Il y a du boulot en perspective. A-t-on pensé, par exemple et réaliser une étude de la pollution due aux embouteillages au centre ville ?

Patrick Galenon élu président du CA de la CPS (Radio 1)

Un comité de lecture composé de représentants de l’Assemblée (APF), de représentants de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE), d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques a sélectionné, entre autres, un texte proposé par l’assemblée des représentants juniors de la Polynésie française (ARJPF). Son thème : « Le tri sélectif des déchets dans les écoles et les établissements scolaires de la Polynésie française ».

Le cyberharcèlement et le tri sélectif étudiés par les représentants juniors (Tahiti Infos)

Cyberharcèlement, tri des déchets… les représentants juniors à l’assemblée (TNTV)

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