La revue de presse de la Fondation pour la Nature et l’Homme

La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) publie régulièrement une revue de presse dédiée à des thématiques environnementales. AvA-Infos s’en fait ici le relai en en publiant quelques extraits. Aujourd’hui, petite revue de presse centrée sur agriculture (dont OGM), alimentation, forêt, pêche, apiculture et jardinage + 1 publication & 2 annonces (mercredi 14 mars).

Un petit tour d’horizon avec deux possibilités d’accès aux dépêches et articles suivants : 

–> Un accès ‘rapide’ direct à la source de l’article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l’item correspondant.
–> Un accès ‘lent’ et plus complet sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d’autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).

1- Négociations sur les prix : la filière laitière se reprend à espérer, Le Monde économie, 01/03/18, 12h12 
2- Agriculture : la séquestration de carbone en question, Le JDLE, 01/03/18
3- Décryptage. Agriculture bio, permaculture, agroécologie… quelles différences ?, Fondation pour la Nature et l’Homme, 01/03/18
4- Les dauphins, victimes collatérales des pêcheurs français, Le Monde, maj le 02/03/18 à 10h35 
5- Pourquoi les agriculteurs n’arrivent pas à réduire leurs émissions de GES, Actu-environnement.com, 02/03/18
6- Alimentation : 5 façons de se passer des pesticides, Le JDD, 03/03/18, 12h00
7- La France veut plus de protéine végétale dans ses champs et ses étables, AFP, 03/03/18, 13:00
8- Maladie du frêne : l’Inra lance un appel pour l’aider au repérage, AFP, 03/03/18, 21:00
9- Livre. Comment vivre 100 jours sans supermarché ?, Le Monde, 09/03/18, 11h45
10- Grippe aviaire : 7 450 canards abattus dans le Finistère, LeMonde.fr avec AFP, 09/03/18, 19h12

En images
11- Des métiers pour demain : éleveurs d’insectes, France 2, journal de 20h, 04/03/18
12- Documentaire. Vanille, les secrets d’un parfum, France 5, 04/03/18, 20h55
13- Consommation : tracer ses aliments avant de les acheter ?, France 2, journal de 20h, 06/03/18
14- Logement : des HLM à la ferme, France 2, journal de 13h, 08/03/18
15- OGM : une enquête édifiante sur la grande invasion du soja, Positivr, 08/03/18, 21:12
16- Agriculture : ces producteurs qui ouvrent leurs propres magasins, France 2, journal de 13h, 09/03/18
17- « Prince de Paris » : découverte d’un jambon blanc d’exception, France 2, journal de 13h, 09/03/18
18- Le gros gibier ravage sans merci les exploitations agricoles, TF1, journal de 20h, 09/03/18
19- Pesticides : « Les industriels nous ont fait la propagande de leurs produits dangereux pendant des décennies », France 2, extrait du « 13h15 le samedi » du 10/03/18
20- Paul François, le paysan qui défie Monsanto, France 2, 13h15 le samedi, 10/03/18
21- De la vigne pour alimenter les centrales biomasse ?, Actu-environnement.com, 12/03/18, 09h45 

Une publication
22- #SIA2018 [Étude] Réduire les émissions de GES du secteur agricole tout en améliorant la rentabilité économique des exploitations, Ademe, 01/03/18

Deux annonces
23- Réalisons ensemble la transition agricole vers les sols vivants !, Ver de Terre production, newsletter du 27/02/18
24- Inscriptions ouvertes. 4ème Journée des innovations pour une alimentation durable, Montpellier SupAgro, le 05/04/18, de 9h à 18h

SCEPTICISME DU JOUR : La séquestration de carbone dans les sols, stratégie qui vise à assurer la sécurité alimentaire tout en luttant contre le réchauffement climatique, suscite le scepticisme d’une partie de la communauté scientifique. Un avertissement entendu par les partisans de l’initiative française «4 pour 1.000». (cf. item 2)
CAMPAGNE DU JOUR : Selon l’ONG Sea Shepherd, des milliers de cétacés sont tués chaque année au large de la Vendée et de la Charente-Maritime par les navires de pêche. (cf. item 4)
CHIFFRE DU JOUR : Depuis le début de l’année, plus de 120 000 canards ont été abattus à cause de la présence du virus de l’influenza aviaire. (cf. item 10)
ALTERNATIVES DU JOUR : — 5 façons de se passer des pesticides sur lesquelles travaillent start-up, instituts de recherche et grands groupes. (cf. item 6)
— Innovation de production, recherche de qualité, production d’énergie, transformation de grange ou de hangar en habitat social, ouverture de leur propre magasin, quelques diversifications choisies par les agriculteurs pour augmenter leurs revenus. (cf. item 11, 14, 16, 17, 21 & 22)
RÉSISTANCE DU JOUR : Agriculteur à Bernac, en Charente, Paul François est intoxiqué en avril 2004 par un produit de la firme américaine Monsanto : le Lasso, un herbicide anciennement commercialisé par la firme. C’est le début de la descente aux enfers et depuis, il mène un long combat judiciaire. (cf. item 19 & 20)

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> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury
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1- Négociations sur les prix : la filière laitière se reprend à espérer, Le Monde économie, 01/03/18, 12h12 
Laurence Girard

Après les discussions entre industriels et distribution qui se sont achevées mercredi, les fabricants de produits laitiers attendent des revalorisations.
Au Salon de l’agriculture, porte de Versailles, à Paris, les éleveurs laitiers ont – presque – le sourire. Une situation plutôt inédite, qui mérite d’être analysée. Alors que les négociations commerciales entre industriels et distribution se sont achevées, mercredi 28 février, l’espoir est de mise. « A priori, les négociations se traduisent par des hausses pour les fabricants de produits laitiers », déclare André Bonnard, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), un syndicat affilié à la FNSEA.
« L’effet des Etats généraux de l’alimentation [fin 2017] s’est fait sentir », confirme Thierry Roquefeuil, président de la FNPL, mais aussi du Cniel, interprofession laitière. Il est vrai que cette filière était au cœur des débats sur l’avenir de l’agroalimentaire français souhaités par le président Emmanuel Macron. Un débat axé sur la meilleure répartition de la valeur entre agriculteurs, industriels et distributeurs, et une juste rémunération des exploitants agricoles, en mettant fin à la guerre des prix que se livrent les enseignes.
D’autres filières professionnelles se montrent moins optimistes. Industriels et coopératives n’ont cessé de dénoncer les pressions à la baisse exercées par les grandes enseignes et le non-respect de la charte d’engagement signée en novembre 2017 par tous les acteurs. « Dans la viande bovine ou la volaille, par exemple, on est dans des demandes de déflation. On est loin de l’idée de la création de valeur prônée par les Etats généraux et de la revalorisation des tarifs jusqu’au maillon de la production », lance Dominique Chargé, président Coop de France agroalimentaire.
> Lire aussi :   « Les distributeurs pourront rémunérer davantage les fournisseurs sans augmenter massivement les prix »

« Le beurre continue à bénéficier d’un cours mondial élevé »
Et tout n’est pas rose pour les industriels laitiers. « Cette année, le mauvais joueur, c’est Alexandre Bompard. Le nouveau patron de Carrefour veut recadrer son offre sur ses marques, et donc réduit le volume des produits de marque référencés. Cela complique les négociations surtout pour les grands groupes », affirme M. Bonnard. De plus, les demandes de promotions restent fortes et les conditions logistiques se durcissent. En outre, les hausses consenties sont variables, dépendantes de la teneur en matière grasse. Le marché des yaourts, par exemple, souffre de la concurrence entre acteurs. « A l’inverse, le beurre continue à bénéficier d’un cours mondial élevé et de la crainte des distributeurs de manquer de matière », dit M. Chargé.
Il y a quelques mois, la « pénurie » de beurre dans les rayons avait fait parler d’elle. L’envolée spectaculaire du cours mondial, sur fond de manque de matière grasse, avait fait monter la tension entre les fabricants et les enseignes. Finalement, au cours de l’année 2017, le prix du beurre a été revalorisé de près de 15 %. De quoi faire remonter le prix du lait payé à l’éleveur au deuxième semestre, malgré un cours de la poudre de lait qui, lui, reste au plus bas. Cela s’est traduit par un prix de base moyen annuel de 32 à 33 centimes le litre pour le producteur. Un niveau suffisant pour sortir la tête de l’eau, mais pas pour renflouer les finances mises à mal par deux années noires.
> Lire aussi :   Enquête sur le grand bluff de la pénurie de beurre
Pour 2018, la FNPL estime que les augmentations des prix obtenues par les industriels pourraient valoriser le litre de lait payé à l’éleveur sur son débouché français, qui représente près de la moitié des volumes, entre 35 et 36 centimes le litre. Reste l’inconnue de l’exportation et des cours mondiaux. Même s’il s’est quelque peu replié, le cours du beurre demeure élevé. A contrario, le cours de la poudre de lait est lesté par les stocks européens, soit 380 000 tonnes achetées par Bruxelles pour éponger les surplus de production européens après la fin des quotas laitiers en 2015.

L’affaire Lactalis a modifié les rapports de force
Les discussions vont maintenant s’engager entre éleveurs et industriels. Avec mise en pratique des conclusions des Etats généraux de l’alimentation. D’autant que le projet de loi présenté par le gouvernement le 31 janvier, même lorsqu’il entrera en vigueur, ne réglera pas tout. « La loi ne met aucune automaticité de retour de la valeur vers le producteur. Toute la responsabilité est laissée au plan de filière », juge M. Bonnard. Définition des indicateurs de coût de production et d’indice de valorisation des différents marchés, tout doit se construire au sein de l’interprofession qui devrait s’ouvrir d’ici juin à la grande distribution. « Pour l’instant, il n’y a pas de blocage », selon M. Bonnard.
Un événement aurait contribué à cette amélioration des rapports de force : la crise qui a frappé Lactalis. Le géant laitier de Laval est secoué, depuis décembre, par le scandale de la contamination de certains de ses produits infantiles par la salmonelle. « Aujourd’hui, Lactalis a besoin du collectif pour s’en sortir », analyse M. Bonnard. Pas question donc, a priori, d’ouvrir un autre front de crise avec les éleveurs français. 
> Lire aussi :   Alimentation : ce que prévoit le gouvernement pour mettre fin à la guerre des prix
Ces plans de filières avaient été demandés par M. Macron en échange de la promulgation d’une loi et d’un plan d’investissement cofinancé de 5 milliards d’euros sur cinq ans. « Nous lui avons déjà demandé 2,5 milliards d’euros pour la filière laitière lors de sa visite du Salon de l’agriculture », dit, en forme de boutade, M. Roquefeuil. Le chef de l’Etat a demandé aux 35 filières qui ont rendu leur copie de la peaufiner d’ici fin mai.
<http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/03/01/negociations-sur-les-prix-la-filiere-laitiere-se-reprend-a-esperer_5264237_3234.html>
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2- Agriculture : la séquestration de carbone en question, Le JDLE, 01/03/18
Romain Loury

La séquestration de carbone dans les sols, stratégie qui vise à assurer la sécurité alimentaire tout en luttant contre le réchauffement climatique, suscite le scepticisme d’une partie de la communauté scientifique. Un avertissement entendu par les partisans de l’initiative française «4 pour 1.000».
Annoncée en mars 2015 par le ministre français de l’agriculture, Stéphane Le Foll, l’initiative «4 pour 1.000» est née du constat scientifique qu’augmenter la teneur en carbone dans les sols, en particuliers agricoles, de 0,4% par an (soit quatre pour mille) permettrait d’éponger les rejets anthropiques de gaz à effet de serre.
L’objectif est triple : lutter contre le réchauffement, assurer la sécurité alimentaire mondiale en atteignant de meilleurs rendements (grâce à un sol plus fertile), adapter l’agriculture mondiale aux changements climatiques. En bref, l’agriculture mondiale, actuellement productrice d’environ un quart des GES anthropiques, pourrait au contraire en devenir un puits très efficace, tout en continuant à nourrir le monde.

La faisabilité mise en doute
Or si l’idée paraît simple sur le papier, elle ne fait pas l’unanimité de la communauté scientifique. Certes pas sur le point essentiel : accroître la richesse en carbone des sols, épuisés par des décennies de labour, d’engrais minéraux et de pesticides, ne peut a priori qu’être bénéfique pour l’environnement et l’alimentation. C’est plutôt sur la faisabilité du projet que des doutes s’expriment.
Exemple, dans une étude britannique publiée mercredi 28 février dans Global Change Biology: analysant des sols britanniques, les chercheurs constatent qu’il est possible d’enrichir fortement les sols en carbone, parfois à raison de plus que 4 pour 1000. Mais selon eux, une telle stratégie se heurte à de nombreux obstacles. Par exemple la quantité de fumier nécessaire, ou le fait que certaines techniques (enfouissement de la paille de céréales après récolte) sont déjà largement pratiquées, offrant ainsi peu de marges d’amélioration.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/agriculture-la-sequestration-de-carbone-en-question,90733?xtor=RSS-31>
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3- Décryptage. Agriculture bio, permaculture, agroécologie… quelles différences ?, Fondation pour la Nature et l’Homme, 01/03/18

Agriculture biologique, durable, paysanne, permaculture, agroécologie ou agroforesterie … Sur les étals de votre marché ou dans vos journaux on parle de plus en plus des alternatives à l’agriculture industrielle, autrement appelée « conventionnelle ». Devenus pluriels, les modes de production agricole ont leurs spécificités. En quoi se différencient-ils ? Comment les reconnaître ? Quels impacts sur ce que vous consommez ? On les décrypte pour vous.
>> Suite à lire à :
<http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/agriculture-bio-permaculture-agroecologie-quelles-differences/>
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4- Les dauphins, victimes collatérales des pêcheurs français, Le Monde, maj le 02/03/18 à 10h35 
Pierre Le Hir

Selon l’ONG Sea Shepherd, des milliers de cétacés sont tués chaque année au large de la Vendée et de la Charente-Maritime par les navires de pêche.
« Comment la France extermine ses dauphins ». C’est l’intitulé-choc de la campagne que lance l’ONG de protection des océans Sea Shepherd, afin d’« alerter sur le sort » de ces mammifères marins le long des côtes françaises. Sur la seule période de janvier à mars, affirme-t-elle, et au large des seuls rivages de Vendée et de Charente-Maritime, environ 6 000 dauphins sont tués en moyenne chaque année, victimes des chalutiers pélagiques utilisant des filets traînés par deux bateaux (technique dite « en bœuf ») et des chalutiers industriels. Des chiffres bien supérieurs, ajoute Sea Shepherd, à ceux des globicéphales et autres cétacés « massacrés », selon des méthodes de chasse traditionnelle, dans les îles Féroé, au Danemark, et dans la baie de Taiji, au Japon.
>> Suite à lire à : 
<http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/28/sea-shepherd-alerte-sur-le-sort-des-dauphins-extermines-pres-des-cotes-francaises_5263863_3244.html>
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5- Pourquoi les agriculteurs n’arrivent pas à réduire leurs émissions de GES, Actu-environnement.com, 02/03/18
Florence Roussel

Les exploitants agricoles ont encore du mal à réaliser des actions d’atténuation des émissions de carbone alors que certaines sont économiquement rentables. Pourquoi ? Parce qu’ils les connaissent mal, selon l’Ademe et l’Inra.
Responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre, l’agriculture fait partie de l’équation de la lutte contre le changement climatique. Mais les derniers résultats de la stratégie bas-carbone française ne sont pas reluisants : en 2016, le secteur affiche un dépassement de 
3% par rapport à l’objectif annuel d’émissions de CO2. Pourtant les solutions sont connues : optimisation de la fertilisation azotée, réduction des consommations d’énergie des bâtiments d’élevage, introduction de légumineuses dans les rotations, développement de l’agroforesterie, recours à la méthanisation, etc. Certaines de ces actions ont même un intérêt supplémentaire : elles améliorent la situation économique des exploitations. C’est le cas de la méthanisation par exemple. Selon la dernière étude de l’Ademe en la matière, les énergies renouvelables permettent aux agriculteurs de diversifier leurs revenus pour des montants allant de quelques milliers d’euros de réduction de leur facture énergétique à plus de 15.000 euros de revenus supplémentaires par an. Des chiffres qui sont à mettre en perspective avec le revenu agricole moyen, évalué à 25.400 euros par an en 2015.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculteurs-reductions-emissions-ges-30767.php4>
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6- Alimentation : 5 façons de se passer des pesticides, Le JDD, 03/03/18, 12h00
Adrien Cahuzac

Poussés par les citoyens et le gouvernement, les agriculteurs vont devoir faire sans pesticides. Voici 5 alternatives sur lesquelles travaillent start-up, instituts de recherche et grands groupes.
« J’étais arrivé au bout d’une logique : produire de plus en plus, avec toujours plus de chimie et un revenu toujours plus bas », se souvient Philippe Sfiligoï. Il y a dix ans, cet arboriculteur d’Aiguillon (Lot-et-Garonne) décide de passer à l’agriculture biologique. Aujourd’hui, même s’il a divisé son rendement par deux, il ne regrette pas son choix : « J’ai amélioré mon revenu. En bio, on peut tout valoriser, les fruits de tout calibre et même ceux qui sont abîmés. »
Comme lui, volontaires ou contraints, les agriculteurs français vont devoir réduire drastiquement l’utilisation de pesticides. La pression des consommateurs et l’objectif d’Emmanuel Macron d’interdire le glyphosate en France dans trois ans, un des principaux herbicides utilisés en agriculture, obligent organismes de recherche et entreprises à trouver d’autres options. Le gouvernement doit présenter fin mars un plan de réduction de l’utilisation des pesticides en agriculture. Plusieurs solutions se profilent : agriculture de précision, robotique, génétique et lutte biologique. « A ce jour, il n’y a pas de solution unique miracle. Chacune a ses limites et ses contraintes. Il faut combiner les techniques pour garantir une certaine efficacité », explique Jean-Paul Bordes, le directeur scientifique de l’institut du végétal Arvalis.
>> Suite à lire à :
<http://www.lejdd.fr/economie/alimentation-5-facons-de-se-passer-des-pesticides-3585380>
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7- La France veut plus de protéine végétale dans ses champs et ses étables, AFP, 03/03/18, 13:00
Nicolas Gubert

Lentilles, pois chiches et bœuf sans OGM pour tout le monde: face à l’évolution des mœurs alimentaires, l’agriculture française s’apprête à retrousser ses manches pour modifier son modèle et renforcer son autonomie en protéines, tant pour l’alimentation animale que dans les assiettes.
Les protéines, rappelle l’Agence nationale de l’alimentation (Anses), jouent un rôle primordial au niveau musculaire, mais également dans la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine), ou encore la digestion.
Alors que les paysans sont sommés de monter en gamme pour tourner le dos à la crise, la France importe presque la moitié des protéines végétales qu’elle donne à manger à ses animaux d’élevage, notamment bovins, dans lesquelles on retrouve notamment du soja OGM, en provenance des Etats-Unis ou du Brésil.
Une réalité rappelée par Emmanuel Macron, qui a annoncé la construction d’une « vraie filière protéines » dans « les cinq ans à venir », lors de ses voeux aux agriculteurs en janvier.
« L’autonomie française, aujourd’hui, en protéines végétales pour l’alimentation du bétail, elle est de 55% », explique à l’AFP Florence Doat-Matrot, directrice de la marque Terres Oleo Pro, créée pour valoriser les protéines végétales françaises: pois, féveroles, lupins, colza, tournesol, lin, qu’elles entrent dans l’alimentation humaine ou animale.
Ailleurs en Europe, selon les acteurs du secteur, c’est presque deux fois pire, puisqu’on ne produit que 30% des protéines destinées aux animaux d’élevage.
« Sur l’alimentation humaine, on n’est pas très loin d’atteindre l’autonomie », souligne Laurent Rosso, directeur de Terres Univia, interprofession des huiles et protéines végétales.
D’une culture à l’autre, la situation est toutefois très hétérogène: dans le fameux petit salé aux lentilles en conserve, on trouve encore à 80% de la lentille importée du Canada ou de Chine.
Grâce au « triplement » des surfaces de lentilles « depuis quatre ans », la part des importations devrait descendre à « 60% » cette année, estime M. Rosso.
Pour l’alimentation humaine, « la production en France de protéines végétales progresse de 7% par an », confirme Marie-Laure Empinet, du groupe Roquette, membre du groupe Protéines France.
« Là où c’est un peu plus compliqué, c’est sur les protéines à destination de l’alimentation animale », explique M. Rosso. « Si la France voulait ne pas dépendre d’importations, elle devrait ajouter 1 million d’hectares au minimum » aux 2,5 millions d’hectares cultivés actuellement. Le soja français sans OGM destiné notamment à l’alimentation animale croit régulièrement. L’année dernière à 142.000 hectares, il vise les 250.000 hectares en 2025.

– Le colza sur la sellette –
Dans leur plan de filière établi dans le cadre des états généraux de l’Alimentation, les cultivateurs se sont engagés à développer « au moins 500.000 hectares supplémentaires » d’ici cinq ans, affichant l' »ambition » d’une autosuffisance vers 2030.
Mais la filière est en plein doute, et s’inquiète pour le devenir du colza, qui représente plus de la moitié de la production d’oléoprotéagineux en France.
Le modèle économique de cette culture, valorisée en grande partie par le biodiesel, a été sérieusement mis à mal ces derniers mois: ouverture de l’Europe au biodiesel argentin bon marché, mise en service d’une raffinerie Total de La Mède, alimentée notamment à l’huile de palme, sur fond de crise du diesel.
« 80% des débouchés du colza, c’est le biodiesel », explique Emmanuel Leveugle, agriculteur près de Cambrai (Nord): « Si on baisse la quantité d’huile, on baisse la quantité de tourteaux (aliments pour animaux) qu’on va produire », explique-t-il.
D’autres obstacles à la rentabilité de ces cultures préoccupent les paysans: il en va ainsi des bruches, ravageurs redoutables de la famille des coléoptères, qui pullulent depuis l’interdiction de certains insecticides.
« Ce sont ceux qui font le plus de dégâts, parce qu’ils sévissent au moment de la récolte et touchent le produit fini », qui devient invendable selon les cahiers des charges en vigueur et donc nettement moins bien valorisé, explique M. Leveugle.
Des solutions sont toutefois à l’étude.
Le temps presse, selon M. Rosso. Evoquant des accidents climatiques qui ont créé dans le passé des « tensions » conjoncturelles sur le marché de la protéine végétale, il redoute que sa production à l’échelle de la planète devienne structurellement insuffisante.
M. Rosso explique qu' »il y a de grosses inquiétudes sur la demande chinoise et des pays en voie de développement en général » dont la consommation de viande augmente fortement.
<http://www.lepoint.fr/societe/la-france-veut-plus-de-proteine-vegetale-dans-ses-champs-et-ses-etables-03-03-2018-2199314_23.php
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8- Maladie du frêne : l’Inra lance un appel pour l’aider au repérage, AFP, 03/03/18, 21:00

L’Inra s’apprête à lancer un appel aux randonneurs, promeneurs et autres bonnes volontés pour l’aider à identifier dans les forêts françaises les frênes en bonne santé, susceptibles d’être porteurs de gênes résistants à une maladie en développement sur cet arbre, la chalarose.
Dans la forêt française, « le frêne est peut-être la prochaine victime de la globalisation », souligne l’Institut national de la recherche agronomique dans une brochure distribuée au salon de l’Agriculture à Paris.
Sur le site , l’Inra explique cette maladie qui provoque des dessèchements de branches dus à un champignon originaire d’Asie qui rentre par les feuilles ou des nécroses de tronc. Elle a été décrite en Europe pour la première fois dans les années 90, en Pologne, indique Véronique Jorge, scientifique travaillant au centre Inra d’Orléans, spécialisée dans la santé des arbres.
En France, la chalarose (prononcer kalarose) du frêne est arrivée en 2008, a précisé la scientifique. Cette maladie fait mourir les arbres à terme, obligeant certaines forêts dans le nord de la France à fermer leur accès au public en raison des dangers liés aux chutes d’arbres.
Les scientifiques ont émis l’hypothèse que la maladie était apparue en Pologne via le commerce de plants ornementaux de frênes importés d’Asie, utilisés notamment dans les rues des villes et chez les pépiniéristes.
En Asie, la maladie ne se développerait pas en raison de conditions différentes.
« Les scientifiques savent que 3% des frênes français sont susceptibles de résister aux attaques du champignon, notre idée est de développer la recherche participative via une application pour smartphone en cours de développement sur laquelle les gens qui trouveraient un beau feuillage de frêne au milieu d’autres frênes malades pourraient le signaler », a indiqué Mme Jorge.
« Ce serait plutôt en été, nous pensons faire appel notamment aux fédérations de randonneurs », a-t-elle dit.
Le frêne, dont le génome a été séquencé en 2014 en Grande-Bretagne, présente une feuille à 7 ou 8 folioles ovales, de gros bourgeons noirs et des fleurs en grappes blanches. 
Ensuite l’Inra mènerait des croisements pour renforcer de futures souches de frênes dans un programme d’amélioration.
En savoir plus : <http://www.fraxinus.fr/index.php>
<http://www.francesoir.fr/actualites-france/maladie-du-frene-linra-lance-un-appel-pour-laider-au-reperage>
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9- Livre. Comment vivre 100 jours sans supermarché ?, Le Monde, 09/03/18, 11h45
Audrey Garric

La journaliste Mathilde Golla a arpenté les marchés de producteurs et les épiceries coopératives, testé une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne et les paniers recettes, dont elle a tiré un guide pratique.
Le livre. Elle a passé cent jours sans mettre un pied dans un supermarché. A la place, la journaliste du Figaro Mathilde Golla a arpenté les marchés de producteurs, les épiceries coopératives et autres potagers urbains, a adhéré à une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) et a testé la cueillette en plein champ. Elle a tiré de ce défi, réalisé en février 2016, un guide pratique qui vient de paraître aux éditions Flammarion.
Tout débute par une rencontre, celle d’un éleveur normand qui décide d’arrêter son activité faute de continuer à en vivre. Une situation loin d’être isolée. « En France, un agriculteur sur cinq perd de l’argent, tandis qu’un sur trois gagne moins de 350 euros par mois », rappelle la journaliste de 37 ans, spécialisée en économie. Car en dix ans, les paysans ont perdu plus de 30 % de plus-value au profit des transformateurs et des distributeurs. Et Mathilde Golla d’interroger : les circuits courts – des produits agricoles commercialisés en vente directe ou avec un seul intermédiaire – peuvent-ils être le « salut d’une agriculture aux abois » ?
Avec l’aide des internautes, la journaliste se lance alors dans une aventure pavée de bonnes intentions et de produits frais et locaux. Elle se fixe des règles : boycotter les grandes surfaces et petites supérettes, y compris bio, et éviter les commerces de bouche. Côté nourriture, l’auteure traque les petits producteurs sur les marchés mais aussi via des structures qui essaiment partout en France : La Ruche qui dit oui – forte de ses 1 300 points de distribution –, le Comptoir local – qui livre chez les consommateurs des produits frais et de saison provenant d’Ile-de-France –, Okadran ou Poiscaille – vente directe de viande et de poisson.
Investissement en temps
Elle teste également les paniers recettes (Foodette, Quitoque, Les Commis, etc.), les épiceries tenues par les adhérents (La Louve, Supercoop, Superquinquin) ou par des paysans (Les Pissenlits, Au bout du champ). Mathilde Golla confectionne en outre sa lessive (des copeaux de savon mélangés à de l’eau), son liquide vaisselle (eau, savon noir, bicarbonate de soude et vinaigre blanc), des produits d’entretien de la maison mais aussi du dentifrice – même si l’expérience sur les cosmétiques s’avère moins convaincante.
> Lire aussi :   Manger local ? « Je pensais que ça aurait été plus compliqué et plus cher »
Le bilan est positif à tous les rayons. Les producteurs, qui fixent les prix et ne pâtissent plus d’intermédiaires trop nombreux, sont rémunérés entre 44,50 et 78,50 euros pour 100 euros de produits agricoles, contre moins de 10 euros via les supermarchés. La journaliste, elle, a limité ses dépenses (265 euros le premier mois contre 300 euros en supermarché) – au prix toutefois d’un investissement en temps – et se sent en « meilleure forme ». Une nouvelle façon de consommer, qu’elle a globalement conservé aujourd’hui.
Les initiatives recensées ne sont pas forcément nouvelles et il manque parfois d’études ou de chiffres pour étayer le boom de ce secteur décrit par l’auteure. Mais de ce récit à la première personne, on garde une envie d’investissement collectif.
§ « 100 jours sans supermarché. Le guide des circuits courts », de Mathilde Golla, Editions Flammarion, 256 pages, 18 euros.
<http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/09/comment-vivre-100-jours-sans-supermarche_5268153_3232.html>
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10- Grippe aviaire : 7 450 canards abattus dans le Finistère, LeMonde.fr avec AFP, 09/03/18, 19h12

La présence du virus de l’influenza aviaire de gène H5 a été mise en évidence lors d’un contrôle. Cet agent pathogène est « sans menace pour l’homme » selon la préfecture.
Un cas d’influenza aviaire faiblement pathogène a été identifié dans un élevage de canards du Finistère, et 7 450 canards de l’élevage vont être abattus, a annoncé, vendredi 9 mars, la préfecture du Finistère.
La présence du virus de l’influenza aviaire de gène H5 a été mise en évidence lors d’un contrôle, dans le cadre d’un plan de dépistage de la direction générale de l’alimentation, dépendante du ministère de l’agriculture, a indiqué la préfecture du Finistère dans un communiqué. Afin d’éviter une propagation du virus, « une mesure de confinement des volailles avec restriction de leurs mouvements est prise temporairement dans un rayon d’un kilomètre autour de l’exploitation », a précisé le communiqué.
« L’agent pathogène, qui infecte les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques, et dont la circulation est connue, est sans menace pour l’homme » poursuit la préfecture du Finistère.
Plus de 120 000 canards abattus depuis début 2018
Cet abattage massif est loin d’être le premier en 2018. Depuis le début de l’année, ont été abattus par précaution :
• 25 000 canards dans le Morbihan, début février ;
• 16 000 canards en Vendée, fin février ;
• 19 000 canards dans le Gers, début et fin février ;
• 8 500 canards dans les Deux-Sèvres, début mars ;
• 19 000 canards en Maine-et-Loire, début mars ;
• 20 200 canards en Loire-Atlantique, début février et début mars ;
• 8 000 canards en Lot-et-Garonne, début mars ;
• 7 450 canards dans le Finistère, début mars.
<http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/09/grippe-aviaire-7-450-canards-abattus-dans-le-finistere_5268543_3244.html>
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En images
11- Des métiers pour demain : éleveurs d’insectes, France 2, journal de 20h, 04/03/18

Comment nourrir le monde de demain ? Pour certains, les insectes sont la solution. Plusieurs entreprises françaises ont décidé de se lancer dans cette aventure.
100 kilos de carottes bio débitées chaque semaine. Et ils sont des millions, minuscules, mais affamés. Sous les carottes, des larves de scarabées, plus communément appelées vers de farine. Une fois à maturité, ces larves, nous allons les manger. Céric Auriol en a fait le pari. Il a quitté la vente de textile pour créer cet élevage hors du commun. Dans les bacs, ça grouille en permanence. Mais élever des insectes est apparemment moins contraignant qu’élever des vaches ou des moutons. La ferme est unique en France. Elle emploie aujourd’hui 12 personnes. Jeunes diplômés en sciences des insectes ou issus de l’agroalimentaire, ils inventent une toute nouvelle forme d’élevage. À la sortie de l’incubateur, une autre variété d’insectes comestibles : les œufs de grillons viennent tout juste d’éclore. La récolte est quotidienne ; les grillons se reproduisent à une vitesse folle. Comparés à un troupeau de bovins, ces insectes ne prennent pas de place, mangent moins, polluent moins et sont très nutritifs, particulièrement riches en protéines et en nutriments.
Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/des-metiers-pour-demain-eleveurs-d-insectes_2640342.html>
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12- Documentaire. Vanille, les secrets d’un parfum, France 5, 04/03/18, 20h55

Cosmétiques, alimentaire, produits ménagers : la vanille est le premier arôme utilisé dans le monde. Pourtant, sa gousse est rare et la demande mondiale trois fois supérieure à la production et son prix a été multiplié par dix en quatre ans. La plupart des produits aromatisés utilisent de la vanille de synthèse, et cette tendance s’amplifie. Comment distinguer les arômes naturels et artificiels ? Comment sont-ils fabriqués ? Y a-t-il une vraie différence de goût ? A Madagascar, le premier pays producteur, la vanille est devenue l’objet de toutes les spéculations. La qualité en pâtit. D’autres pays concurrencent aujourd’hui la Grande-Ile.
Rediffusion dimanche 11 mars à 17h35
> Documentaire (50min) de Mélanie Van Der Ende à (re)voir à :
<https://www.france.tv/documentaires/voyages/428513-vanille-les-secrets-d-un-parfum.html>
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13- Consommation : tracer ses aliments avant de les acheter ?, France 2, journal de 20h, 06/03/18

Dans les supermarchés, des produits entièrement traçables grâce à un QR code font petit à petit leur apparition : des informations apparaissent directement sur le téléphone des consommateurs.
Savoir exactement ce que l’on achète pour s’alimenter est désormais possible. Tout cela grâce à un QR code que le client scanne avec son smartphone. Pour une volaille, s’affichent par exemple la date de naissance et d’abattage, le nom de l’éleveur, l’alimentation détaillée de l’animal et son traitement vétérinaire. Une vidéo permet même de voir les conditions et le mode d’élevage chez le producteur : les clients apprécient. Pour l’instant, seule une gamme de poulet est accessible, mais d’ici la fin de l’année, des informations seront accessibles concernant du bœuf haché, des tomates, du saumon, des œufs et du lait.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/consommation-tracer-ses-aliments-avant-de-les-acheter_2643718.html>
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14- Logement : des HLM à la ferme, France 2, journal de 13h, 08/03/18

C’est une initiative surprenante qui pourrait constituer une réponse à la crise du mal-logement. À la campagne, les agriculteurs font le choix de transformer leur grange, leur hangar, en habitat social.
Emmanuelle Leterme s’est lancé un défi : transformer un vieux corps de logis en logements sociaux. Deux maisons de 160 mètres carré. Dans un an, cette pièce encore en pleins travaux sera devenue une cuisine. Cette agricultrice mène le chantier à la baguette, car il faut tout repenser pour en faire un logement habitable. Emmanuelle Leterme n’est pas à son coup d’essai : déjà il y a cinq ans, elle a rénové d’anciennes étables. Aujourd’hui, ce sont trois maisonnettes de 86 mètres carré chacune, toutes occupées par des locataires. Isabelle Lobry, une des locataires, est assistante maternelle. Comme elle accueille quatre enfants, c’est un logement idéal pour elle. Grâce aux relais Emmaüs, elle a pu en bénéficier. Quant à la propriétaire, à terme, ces locations lui permettront d’avoir un complément de revenus.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/logement-des-hlm-a-la-ferme_2646620.html>
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15- OGM : une enquête édifiante sur la grande invasion du soja, Positivr, 08/03/18, 21:12
Raphaëlle Dormieu

Une enquête sur la grande invasion du soja OGM pour ouvrir les yeux sur la catastrophe écologique et sanitaire de cette légumineuse largement importée.
Depuis quelques années, la consommation de soja a littéralement explosé en France. Cette légumineuse originaire de l’Extrême-Orient se veut une alternative végétale aux protéines animales. Mais sa production est loin d’être sans conséquences sur la santé et sur l’environnement. Un documentaire pour ouvrir les yeux et consommer plus responsable.
La majorité du soja consommé aujourd’hui en France provient d’Amérique du sud, tout particulièrement du Brésil. Du soja génétiquement modifié arrosé à la sauce Monsanto. Ce soja, il sert à la fois dans la préparation de plats végétariens industriels, à base de tofu par exemple. Mais il sert aussi, et surtout, à nourrir le bétail dans les élevages destinés à la production de viande.
Quoi qu’il en soit, la culture de soja est une catastrophe pour la planète : déforestation, épandage de glyphosate (un pesticide controversé classé cancérigène probable par l’Organisation Mondiale de la Santé) et de Roundup… 
Des conséquences graves pour l’environnement et pour la santé, que révèle cette enquête édifiante :
>> Suite à voir à :
<https://positivr.fr/documentaire-enquete-soja-la-grande-invasion/>
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16- Agriculture : ces producteurs qui ouvrent leurs propres magasins, France 2, journal de 13h, 09/03/18

Certains agriculteurs cherchent la meilleure voie pour s’assurer des revenus décents. Ils sont de plus en plus à se réunir pour ouvrir leur propre magasin.
Ces producteurs ont décidé de monter leur propre magasin : sur 200 mètres carrés, des légumes, de la viande, des fromages, la vente se fait en direct du producteur au consommateur, sans intermédiaire. « Ce sont les producteurs qui fixent les prix, en fonction des charges réelles sur leurs fermes », explique Marie-Line Leroux, éleveuse de brebis. Exemple avec cet éleveur : avant il ne vendait ses lapins qu’aux grandes surfaces, à un tarif imposé. Maintenant, dans ce magasin, c’est lui qui fixe son prix chaque semaine. Une meilleure marge pour le producteur. Et pour le consommateur, ce sont des prix en moyenne 10 à 15% plus chers que dans un supermarché : ces clients semblent prêts à payer la différence.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/agriculture-ces-producteurs-qui-ouvrent-leurs-propres-magasins_2648508.html>
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17- « Prince de Paris » : découverte d’un jambon blanc d’exception, France 2, journal de 13h, 09/03/18

Baptisé « Prince de Paris », ce jambon blanc est élaboré dans la capitale et fait le bonheur des grands chefs et des gourmets. 
Dans cette brasserie parisienne, on le sert à part comme des huîtres ou du foie gras et pourtant c’est bien du jambon de Paris. Un jambon, mais un jambon blanc d’exception fabriqué dans la capitale. L’adresse est connue des grands chefs. Ici, pas de vente au détail, mais une production entièrement artisanale. À l’origine, ce sont des cuisses de porc provenant de producteurs sélectionnés venant de Bretagne, Mayenne et de la Sarthe
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/prince-de-paris-decouverte-d-un-jambon-blanc-d-exception_2648518.html>
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18- Le gros gibier ravage sans merci les exploitations agricoles, TF1, journal de 20h, 09/03/18

Le gros gibier, principalement les sangliers, causent chaque année des dégâts estimés à 100 millions d’euros. Les exploitations agricoles sont les premières concernées. Ils peuvent ravager littéralement des cultures et des champs. En Côte-d’Or, ce sont les chasseurs qui prennent en charge l’indemnisation. 
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/societe/les-gros-gibiers-ravagent-sans-merci-les-exploitations-agricoles-2081244.html>
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19- Pesticides : « Les industriels nous ont fait la propagande de leurs produits dangereux pendant des décennies« , France 2, extrait du magazine « 13h15 le samedi » du 10/03/18

Paul François a été intoxiqué en avril 2004 par un produit de la firme américaine Monsanto : le Lasso, un herbicide anciennement commercialisé par la firme. Ce paysan charentais, reconnu handicapé à 40%, se souvient de la façon dont on vendait alors aux paysans toutes sortes de produits toxiques…
> Extrait du magazine « 13h15 le samedi » du 10 mars à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/sante-au-travail/video-pesticides-les-industriels-nous-ont-fait-la-propagande-de-leurs-produits-dangereux-pendant-des-decennies_2650066.html>
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20- Paul François, le paysan qui défie Monsanto, France 2, 13h15 le samedi, 10/03/18
Présenté par Laurent Delahousse

Agriculteur à Bernac, en Charente, Paul François, 54 ans aujourd’hui, est intoxiqué en avril 2004 par un produit de la firme américaine Monsanto : le Lasso, un herbicide anciennement commercialisé par la firme.
C’est le début de la descente aux enfers : hospitalisation, coma, psychiatrie… Et depuis, il mène un long combat judiciaire. Le président de l’association Phyto-Victimes venant en aide aux professionnels victimes des pesticides, poursuit la multinationale en justice en 2007.
La bataille est loin d’être terminée
Le magazine « 13h15 le dimanche » (Facebook, Twitter, #13h15) raconte ce combat engagé par Paul François qui, contre toute attente, a obtenu gain de cause. L’entreprise a été condamnée à l’indemniser, mais la cour de cassation a annulé cette décision en juillet 2017.
Edouard Bergeon, Brice Baubit, Nicolas Ducrot, et Smaïn Belhadj sont allés à la rencontre de cet agriculteur dont l’affaire a été renvoyée devant une autre cour d’appel. La bataille est donc loin d’être terminée…
A lire > Un paysan contre Monsanto, par Paul François, avec Anne-Laure Barret (éd. Fayard, 2017).
> Magazine (50 min) à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-10-mars-2018_2638556.html>
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21- De la vigne pour alimenter les centrales biomasse ?, Actu-environnement.com, 12/03/18, 09h45 
Baptiste Clarke

Chaque année, de nombreux ceps de vignes sont arrachés, plus assez productifs ou contaminés par des maladies. Un gisement significatif de bois qui pourrait être brûlé pour produire de la chaleur voire de l’électricité.
> Reportage vidéo dans le Vaucluse à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/video-vigne-ceps-biomasse-centrale-gardanne-30807.php4>
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Une publication
22- #SIA2018 [Étude] Réduire les émissions de GES du secteur agricole tout en améliorant la rentabilité économique des exploitations, Ademe, 01/03/18

En France, le secteur agricole représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Des études récentes ont mis en évidence que certaines actions techniques d’atténuation seraient à « coût négatif », c’est-à-dire qu’elles permettraient de réduire les émissions de GES du secteur agricole tout en améliorant la rentabilité économique des exploitations. Il s’agit d’actions comme l’introduction de légumineuses dans les rotations, la fertilisation organique ou encore l’enfouissement des engrais. Cependant, ces actions ne sont pas spontanément mises en place par les agriculteurs. L’ADEME a publié les résultats du projet de recherche BANCO mené par I Care & Consult, l’INRA et le Céréopa, qui approfondit l’analyse économique de ces actions, identifie les freins et leviers pour faciliter leur déploiement, et guide les acteurs régionaux privés et publics dans la priorisation de leurs efforts.
>> Suite à lire et à télécharger à :
<http://presse.ademe.fr/2018/03/sia2018-etude-reduire-les-emissions-de-ges-du-secteur-agricole-tout-en-ameliorant-la-rentabilite-economique-des-exploitations.html>
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Deux annonces
23- Réalisons ensemble la transition agricole vers les sols vivants !, Ver de Terre production, newsletter du 27/02/18

La feuille de route est simple : nous avons 10 ans pour former 1 million d’agriculteurs, au moins en France, à l’agroécologie et aux techniques du sol vivant. Ver de terre production va en prendre sa part en mettant en place différents types de formations :
– La diffusion libre et en intégralité de formations sur notre chaîne Youtube ;
– Des formations mixte-digitales (FMD : numérique + présentiel)
– Et des formations exclusives en présentiel avec les meilleurs experts qui, par leurs activités quotidiennes remettent les sols en vie et font évoluer les pratiques vers la fertilité !
Nous allons traiter tous les sujets et pour toutes les surfaces : le maraîchage, la culture céréale, l’élevage, l’agroforesterie, l’arboriculture fruitière, la vigne…
 Alors, suivez la trace des sols vivants !
>> Suite à lire et à voir :
<http://r.mail.verdeterreprod.fr/4ua3fj5s5gbf.html>
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24- Inscriptions ouvertes. 4ème Journée des innovations pour une alimentation durable, Montpellier SupAgro, le 05/04/18, de 9h à 18h

Cette journée est organisée, en partenariat avec la Chaire Unesco Alimentations du monde, avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, par les participants au Mastère spécialisé® IPAD et au diplôme d’ingénieur spécialisé ISAM, formations co-construites et co-pilotées par Montpellier SupAgro et le Cirad.
Cette journée, dédiée aux enjeux de l’alimentation durable, est ouverte à tous, professionnels et étudiants. Il s’agira pour les étudiants du Mastère spécialisé® IPAD-ISAM de décrypter 25 innovations susceptibles de jouer un rôle dans le renforcement de la durabilité des systèmes alimentaires. Cinq thématiques seront plus particulièrement abordées : l’insertion, les nouveaux circuits de distribution, l’économie circulaire, le partage des savoirs et savoir-faire et l’action publique.
Elle se tiendra le jeudi 5 avril 2018 à Montpellier SupAgro, Campus la Gaillarde, 2 place Viala, 34000 Montpellier (Amphithéâtre Lamour et salles annexes). Un buffet sera organisé le midi.
L’entrée est libre, dans la limite des places disponibles. L’inscription est obligatoire. 
La date limite d’inscription est le jeudi 29 mars 2017 minuit. 
Les inscrits recevront quelques jours avant la Jipad 2018 un formulaire d’inscription aux sessions parallèles. 
> Plus d’informations et inscription (obligatoire)
<https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSczJRIzNyRi2kGlC7Y9L04bBwcM_M_em2jmC8n8mPyvvWag5w/viewform>
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Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.

Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
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