La pollution a encore de beaux jours devant elle en Polynésie. C’est hélas le revers de la carte postale ! Pour autant, la vigilance et des actions concrètes peuvent contribuer à la rendre moins virulente. Zoom sur quelques exemples relevés en mars.
Amiante
L’association Te Aru Tai Mareva s’inquiète du stockage sur un terrain à Papeari, des matériaux de déconstruction de l’école Apatea à Papara et de l’hôpital Mamao, aujourd’hui complètement démoli…
– Te Aru Tai Mareva s’interroge sur le désamiantage des bâtiments (Polynésie 1ere)
– Papara : des déchets enfouis avec suspicion de présence d’amiante (La Dépêche de Tahiti)
Outre le problème de pollution, des pea pea politiques… Des riverains auraient indiqué au maire de Papara, Putai Taae, que ces déchets auraient été acheminés à Papara avec un camion de la commune de Paea… Et à Papara, des déchets amiantés auraient été enfouis sans autorisations sur un site à proximité de la Taharuu.
– Décharge sauvage à Papara (TNTV)
Les îles sous-le-Vent encombrées par les carcasses de voitures
– Le Pays veut se débarrasser des carcasses des Raromatai (Radio 1)
– Plus de 1200 carcasses polluent les Raromatai (Tahiti Infos)
– 1200 carcasses de voiture à rapatrier des ISLV (Tahiti News)
– Iles Sous-le-Vent : une campagne de dépollution et de rapatriement des carcasses automobiles (TNTV)
Une pollution plus ou moins ordinaire…
Un sous-marin de tourisme immobilisé dans le lagon de Bora Bora depuis trois ans, avec « deux ou trois tonnes » de batteries, menace de polluer le lagon. Depuis qu’un citoyen a lancé l’alerte vendredi, les services administratifs commencent à se mobiliser, mais ils se renvoient tous la balle…
– Un sous-marin abandonné risque de polluer le lagon de Bora Bora (Tahiti Infos)
Selon No Te Aru Tai Mareva, des arrêtés pris par le ministère de l’Équipement autorisent quatre entreprises à faire des extractions et un curage dans le lit de la rivière Vaitapu, à Papenoo. Sauf que les comités de suivi n’ont pas été consultés…
– Extractions d’agrégats : « le Pays doit passer par les comités de suivi » (Polynésie 1ere)
Dans le domaine de la lutte contre les sacs plastiques, rien ou presque n’a été fait en Polynésie. Un nouveau collectif est né : Nana sac plastique. Il s’attelle à la rédaction d’une charte s’inspirant de celle rédigée par l’association nationale Surfrider Foundation Europe. Volatiles, non recyclables, non compostables, ni biodégradables ces sacs à usage unique se retrouvent dans l’environnement. Ils sont consommés directement par les animaux (oiseaux, tortues, dauphins…) ou pénètrent la chaîne alimentaire sous forme de microparticules…
– Le collectif Nana sac plastique veut changer les habitudes (Tahiti Infos)
Répression en vue
Les agents de la police municipale de Faa’a ont reçu une formation sur la procédure de verbalisation des personnes à l’origine de tapage diurne, nocturne et d’abandon de déchets.
– Faa’a: les pollueurs à l’amende (Tahiti News)
Félicitation !