L’Assemblée nationale a voté, mercredi 18 mars, la création de l’Agence française de la biodiversité (AFB). Selon ce texte qui reconnaîtt que 80 % de la biodiversité française se situe outre-mer, cinq sièges supplémentaires ont été attribués à des représentants « de chacun des cinq bassins écosystémiques ultramarins ».
Face à la richesse des écosystèmes polynésiens, peut-on lire sur le site Internet de Polynésie 1ère, « les députés polynésiens Sage et Tuaiva ont notamment défendu plusieurs amendements renforçant la place de l’outremer dans les instances décisionnelles et consultatives nationales ; ainsi que les moyens qui seront dédiés aux territoires« . Comme l’indique Le Monde (édition abonnés), « soulignant que 80 % de la biodiversité française se situe outre-mer, les élus ultramarins se sont battus pour qu’une place plus importante lui soit accordée dans l’AFB. Finalement, les députés ont voté à la quasi-unanimité un amendement UDI augmentant de 39 à 44 le nombre de membres du conseil d’administration de l’agence et attribuant ces cinq sièges supplémentaires à des représentants « de chacun des cinq bassins écosystémiques ultramarins ». L’AFB sera le deuxième grand opérateur de l’Etat en matière d’environnement avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Dotée d’un budget de fonctionnement de 225 millions d’euros, plus 60 millions tirés des investissements d’avenir pour des projets liés à l’eau et à la biodiversité, selon une annonce récente de la ministre, elle sera chargée d’un appui technique et financier, d’une gestion des parcs naturels marins et de la police de l’eau, d’une action internationale, de recherche et communication. L’AFB devra œuvrer en faveur d’une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore, et d’une action plus concertée des services de l’Etat, poursuit encore le quotidien du soir.
« La biodiversité c’est nous, nous et tout ce qui vit sur terre »
La future Agence française pour la biodiversité sera parrainée par Hubert Reeves, président d’honneur de Humanité et Biodiversité. Selon le scientifique de renom, « la biodiversité nous concerne au premier chef, car la biodiversité c’est nous, nous et tout ce qui vit sur terre« .
Rappelons, comme indiqué dans un article précédent de AvA-infos, que la durée de vie des espèces parmi les mammifères contemporains et les oiseaux est aujourd’hui 100 à 1000 fois inférieure à celle des formes fossiles.
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