La biodiversité terrestre et marine ne dévoile qu’une infime partie d’un potentiel de ressources encore peu exploré à préserver : il représente pour les Outre-mer un moteur innovant de croissance économique dans lequel la recherche joue un rôle majeur. Du 19 au 23 novembre s’est tenu à Tahiti la dixième édition du Colloque international des plantes aromatiques et médicinales (CIPAM) qui a réuni une centaine d’experts, de chercheurs, d’industriels et de tradipraticiens de Polynésie française, d’outre-mer, d’Europe et du Pacifique.
Ce colloque s’articulait autour de cinq thèmes : la biodiversité, les usages traditionnels, la chimie des plantes, les procédés de bio production et les économies verte et bleue.
Un colloque international pour préserver et valoriser la biodiversité végétale (La Dépêche)
Tahiti accueille le Xe colloque ultramarin sur les plantes aromatiques (Polynésie 1ere)
Un colloque dédié aux plantes médicinales et aromatiques (Polynésie 1ere)
Un colloque pour tout savoir sur les vertus des plantes aromatiques (TNTV)
Un colloque dédié aux plantes aromatiques et médicinales du 19 au 23 novembre (TNTV)
10 ème colloque international sur les plantes aromatiques, médicinales et cosmétopées (Tahiti News)
Colloque international des plantes aromatiques médicinales et cosmétopées, du 10 au 23 novembre(Tahiti News)
Les chercheurs ont encore beaucoup à apprendre des plantes (Tahiti Infos)
Cinq jours pour percer les secrets des plantes médicinales (Tahiti Infos)
Ce colloque a aussi été l’occasion d’une convergence entre la science académique et la science patrimoniale, c’est-à-dire le savoir ancestral des tradipraticiens.
La médecine intégrative, l’exemple polynésien (Radio 1)
La médecine traditionnelle intégrée à la médecine conventionnelle (Radio 1)
Lors de cette rencontre, les participants ont tenté de croiser les connaissances et d’établir un parallèle entre les propriétés reconnues des médecines traditionnelles et les validations des chercheurs. Lors d’une matinée, plusieurs démonstrations de pratiques traditionnelles polynésiennes ont été à proposées dans les jardins de l’Assemblée (APF). Ce concept est défendu dans le rapport du sénateur du Morbihan Joel Labbé qui a promis une avancée sur les filières agricoles et sur une législation dédiée à l’herboristerie.
Mieux valoriser les métiers d’herboristes (Polynésie 1ere)
À noter aussi, à l’UPF, une journée d’étude intitulée « Ressources biologiques : recherche-développement, sécurité juridique et partages d’expériences. » Organisée par deux professeurs de droit de l’Université, elle se proposait de dresser un bilan juridique et scientifique de l’exploitation des ressources biologiques, sous l’angle de la réglementation mise en place par la France suite au protocole de Nagoya. Le but : lutter contres les utilisations non autorisées, notamment commerciales et industrielles, de la biodiversité, promouvoir sa conservation et garantir son utilisation durable.
UPF : Les scientifiques, la nature et le droit (La Dépêche)
Une journée pour penser la protection des ressources biologiques (TNTV)
Les ressources biologiques du fenua à l’étude (Tahiti News)
La « biopiraterie », thème d’un colloque sur les ressources biologiques (Polynésie 1ere)
Nos savoirs traditionnels insuffisamment protégés (Tahiti Infos)
Félicitation !