La biodiversité marine doit être protégée

 

La protection de la biodiversité est un enjeu capital pour l’avenir. Encore faut-il qu’il y ait une volonté politique au niveau des instances dirigeantes. Pour la protection de Te Moana, l’océan, la vigilance reste de mise. 

 

 

 

+ Fin juin, les représentants des États et territoires membres du groupe des dirigeants polynésiens réunis à Papeete avaient signé une déclaration commune sur la protection de l’Océan (Te Moana o Hiva). « Le climat est en train de changer. La situation est grave. Il est maintenant temps d’agir« , soulignaient alors les signataires dans cette déclaration. Et plus loin, ceux-ci de préciser : « L’océan Pacifique – Te Moana o Hiva – est essentiel dans le maintien de notre peuple les moyens de subsistance, dans la protection de la biodiversité marine et la régulation du climat et que, grâce à l’utilisation rationnelle de ses vastes ressources, il est au cœur de notre développement économique durable. »

Les dirigeants polynésiens inquiets pour leur océan (Tahiti Infos)

Une utilisation rationnelle qui sera sans doute renforcée par un protocole d’accord signé, fin juin également, entre le principal institut coréen de recherche en océanographie, le Korea Institute of Ocean Science and Technology (KIOST), et la communauté du Pacifique (CPS). Cet accord a pour objectif de « promouvoir la science et l’innovation technique au service du développement durable du Pacifique ».

Les scientifiques coréens s’associent à la région Pacifique (TNTV)

 

+ Depuis mai 2002, la Polynésie Française dispose d’un arsenal juridique qui en fait un sanctuaire des cétacés. Alors que la saison des baleines a commencé, on remarquera l’engagement de l’association Mata Tohora qui travaille depuis 2012 sous convention avec la direction de l’environnement à la sensibilisation sur l’eau des opérateurs du whale watching, des touristes et des particuliers, qui s’approchent des mammifères marins pour les observer.

Conforter notre rang de sanctuaire des baleines (Tahiti News)

À lire aussi : WWF protège les requins en rachetant des licences de pêche (TNTV)

 

+ L’exploitation des richesses métalliques des fonds sous-marins, qui attise les convoitises, a été l’objet de polémiques politiciennes pour savoir qui, du Pays ou de l’État, serait en droit de les exploiter. On se contentera ici de rappeler l’impact écologique d’une potentielle exploitation…

Les champs de nodules polymétalliques abritent des espèces uniques à protéger (Polynésie 1ère)

Prudence autour d’une éventuelle exploitation minière sous-marine de cobalt (Tahiti News)

 

+ Outre le fait qu’il soit prévu sur un atoll pollué au plutonium, aux hydrocarbures et aux métaux lourds (reliquats de la période CEP), le projet de ferme aquacole de Hao pose encore bien des questions. Si elle est réalisée, cette ferme compterait parmi les fermes les plus importantes au niveau mondial.  

Ferme aquacole, où en est-on ? (TNTV)

Mais quid de son impact environnemental ? Fin juin, l’investisseur chinois Wang Cheng a tenté de rassurer les leaders du Pacifique quant à l’impact sur l’environnement. 

Projet aquacole de Hao : quels effets sur l’environnement ?

Mais des scientifiques, qui ne cachent pas leur scepticisme, évoquent une asphyxie possible du lagon…

Une ferme aquacole géante : les inquiétudes des scientifiques (France Info)  

 

Rappel des articles consacrés au sujet sur AvA-Infos 

 

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