« L’économie bleue » ou circulaire, un concept à développer

II est possible de révolutionner notre consommation et nos moyens de production tout en protégeant la nature. C’est la base du concept d' »économie bleue », ou économie circulaire qu’est venu promouvoir l’auteur et industriel belge Günter Pauli, invité par la CCISM. Des idées en partie appliquées aux Gambier où l’on projette de désaliniser l’eau de mer grâce à l’énergie du soleil… Un concept qu’il serait bien de reprendre pour le Schéma d’aménagement général (Sage) du Pays. L’agence ‘Ōpua d’aménagement et de développement durable des territoires était l’invitée d’un séminaire pour favoriser le rassemblement des institutions du Pays, des communes et leurs groupements, de l’Etat, ses établissements publics et financiers.


# Impulser et structurer une économie bleue reprenant les concepts de Günter Pauli : c’est l’ambition de la commission « Innovation, digital et économie bleue » de la CCISM. La Chambre de commerce a invité en Polynésie l’auteur et industriel belge, théoricien de l’Economie bleue, pour deux conférences. (…) Il était (l’) invité du journal (de TNTV) samedi 27 novembre.

Economie bleue : “il faut travailler avec ce qui est localement disponible” estime Günter Pauli (TNTV)

Sur invitation de la CCISM, Gunter Pauli, inventeur du concept d’économie bleue et spécialiste parfois critiqué du développement durable, donnera deux conférences les 29 novembre et 1er décembre. Le but : promouvoir auprès des décideurs des modèles d’économie circulaire, qui permettraient de tendre vers l’autonomie tout en protégeant et régénérant la nature.

Le pape de l’économie bleue en conférence au fenua (Radio 1)

Conférence à la CCISM de Gunter Pauli, expert de l’économie bleue et verte…(…) Selon Günter Pauli, il faudrait observer les phénomènes naturels, en comprendre le fonctionnement et les imiter afin d’apprendre à mieux cultiver et consommer ce que notre planète produit déjà. Car selon lui, la clé du futur est de comprendre que l’économie bleue ne se recycle pas, mais qu’elle se régénère. Rencontre avec cet économiste d’un autre genre.

Économie bleue : Une alternative durable pour le développement (La Dépêche)

En savoir plus sur Günter Pauli , ses initiatives et ses publications (Wikipedia)

 

 

# C’est le nerf de la guerre sur les motu les plus éloignés. Il s’agit de l’eau potable. Après Bora Bora, les Gambier pourraient s’équiper d’un système de purification de l’eau de mer grâce au soleil, soit d’un osmoseur. Un premier contact entre le maire et l’inventeur du système en 2017 a permis de lancer le projet.

Un mariage entre le soleil et la mer, pour un meilleur développement durable : l’idée est de désaliniser l’eau de mer grâce à l’énergie du soleil. En 8 ans, plus de 40 projets ont été réalisés dans le monde par la start-up Mascara. En Polynésie, Bora Bora est équipée de ce système d’osmose inverse depuis 4 ans. Elle produit quotidiennement 240 m3 d’eau potable par jour pour 10 000 habitants. (…) Le système capte l’eau de mer, la traite et distribue de l’eau potable. Pour fonctionner, il a besoin d’un accès à la mer pour une prise d’eau durable, d’un espace pour installer le générateur solaire qui fait fonctionner l’ensemble du système, et d’un conteneur ou d’un bâtiment pour entreposer l’ensemble des équipements de traitement de l’eau. (…) Respectueuse de l’environnement et moins gourmande en électricité, les systèmes d’osmoseur solaire pourraient être la solution pour les îles de Polynésie où l’eau potable est difficile d’accès comme aux Tuamotu ou dans certaines îles des Australes.

Les Gambier se tournent vers le soleil pour l’eau potable (TNTV)

 

 

# L’agence ‘Ōpua d’aménagement et de développement durable des territoires a réuni ses membres en séminaire, vendredi (26 novembre), pour préparer sa feuille de route 2022. Un organisme encore assez peu connu des collectivités locales, mais pourtant central dans l’élaboration du Schéma d’aménagement général (Sage). (…) Cette association régie par la loi de 1901, créée en septembre 2020, quelques semaines après l’adoption Sage, a vocation à rassembler les institutions du Pays, les communes et leurs groupements, l’Etat, ses établissements publics et financiers tels que l’Agence française de développement ou la Banque des territoires. (…) « Aujourd’hui, il y a besoin de mettre en œuvre tout cela, en précisant le Sage, mais surtout en accompagnant les collectivités locales dans leurs documents de planification et dans la définition de nouveaux projets », soulignait vendredi, le directeur de l’agence.« On garantit qu’il y aura toujours de la cohérence entre le PGA d’une commune, ce que prônent le Sage et le code de l’aménagement ; mais aussi transversale sur des thématiques telles que la mobilité, le logement, l’économie, l’environnement, etc. »

​L’agence ‘Ōpua se présente encore (Tahiti Infos)

 

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