Initiatives alternatives: le respect de la nature en commun

Un point commun relie ces activités humaines:  production d’énergie, agriculture et jardinage, activités touristiques et de randonnée, cuisine, aménagement de sites ou de bâtiments… Ces initiatives récentes tentent de concilier leur opérativité avec le respect de la nature. 

 

+ Une convention tripartite a été signée, le 20 janvier, entre le vice-président du gouvernement, en charge de l’agriculture, Tearii Te Moana Alpha, la présidente du SPG Bio Fetia, Heia Teina, et le directeur général de la banque Socredo, Matahi Brothers. Grâce à ce partenariat, un taux d’intérêt avantageux de 2,5 % pourra désormais être accordé par la Banque Socredo aux agriculteurs bio, pour la création ou le développement de leur exploitation agricole. Le mon-tant maximum du prêt est fixé à 15 000 000 F.Dans son schéma directeur de l’agriculture 2021-2030, le vice-président en charge de l’agriculture a inscrit la volonté du Pays de promouvoir et de prioriser ce type de production durable. Une partie du schéma directeur y est entièrement consacrée et a pour objectif d’augmenter les volumes de productions bio pour atteindre 25 % de la demande du marché polynésien en légumes, fruits et tubercules tropicaux à l’horizon 2030. Le SPG Bio Fetia a déjà certifié en bio plus de 140 hectares, et prévoit de certifier 120 hectares supplémentaires, cette année. Le nombre d’agriculteurs qui se lancent dans le bio à travers les archipels est de plus en plus important. 

Promotion de l’agriculture biologique (communiqué)

Un partenariat pour soutenir le financement des projets en agriculture biologique au Fenua (TNTV)

Un taux d’intérêt à 2,5% pour les acteurs du Bio (Tahiti News)

 

+ Le projet agrisolaire Vanī-Rā, porté par la mairie de Taputapuatea et la société Akuo a été officiellement présenté, ce mercredi, au gouvernement. Il vise, d’ici la fin 2022, à créer une grande exploitation de vanille sous des serres photovoltaïques, qui produiront assez d’électricité pour plus d’un millier de foyers de Raiatea. 

A Raiatea, deux hectares de vanille sous des serres photovoltaïques (Radio 1)

 

+ La Polynésie française a acquis début 2020 le domaine Boubée, à Raiatea, d’une superficie de 190 hectares. La Direction de l’agriculture (DAG), affectataire du domaine, a réalisé des premières études pour définir un plan d’aménagement global et durable du domaine qui a été présenté en conseil des ministres. Ce programme dont les travaux s’étaleront sur 2021 et 2022 pour un coût total estimé à 370 millions Fcfp prévoit la mise en place dans un premier temps des pistes d’accès, de la création d’un lotissement agricole sur 59 hectares, la valorisation des ressources forestières sur 55 hectares, le tout en intégrant à cette ambition d’« agroécologie » les d’activités touristiques et de randonnée.

Il est également prévu la réservation d’une zone destinée aux futurs projets d’urbanisation et d’infrastructures publiques (sur 13 hectares) en fonction des choix et besoins qui seront exprimés par la commune et la population de l’île (extrait du conseil des ministres du 13 janvier).

Domaine Boubée: 190 ha à exploiter (Tahiti News)

 

+ À  Tahaa, c’est entourée de toute sa famille que Céline fait prospérer une remarquable exploitation agricole. Dans le district de Hipu, elle dispose de 1 000 hectares de terre sur lesquels elle a planté voilà une dizaine d’années des centaines de cocotiers. (…) La famille de Céline s’est diversifiée et exploite en plus de la cocoteraie, des ruches et une plantation de vanille sous ombrière de 1 000 mètres carrés.

Coprah, apiculture et vanille : la trilogie gagnante de Céline (Polynésie 1ere)

 

+ Le retour à la terre est en plein boom. Dans la zone urbaine de Tahiti, la population se remet à la culture. L’année Covid n’a fait qu’amplifier le phénomène. Organismes publics ou jardins particuliers : c’est un véritable engouement autour du jardin.

Tendance : la passion du potager (Polynésie 1ère)

 

+ À l’issue de ses chantiers, Marama Nui lance désormais des opérations de revégétalisation. Plus de 500 plants de fougères, auti, ape, aeho, bambou et purau ont été plantés.

Marama Nui revégétalise après les travaux (La Dépêche)

 

+ Dans le cadre de la redynamisation de la filière « Maraîchage » aux îles-Sous-Le-Vent, le Centre de formation professionnelle des adultes (CFPA) a été sollicité par la direction de l’agriculture (DAG) pour l’installation d’une serre-pilote de 288 mètres carrés équipée d’un système d’irrigation, dans son centre de Faaroa à Raiatea, pour une durée de trois ans. L’installation de la serre a débuté au mois de septembre 2020 pour s’achever à la fin du mois de novembre. La serre ainsi que ses équipements et son installation ont été entièrement financés par la DAG. Depuis le mois de mars 2018, le CFPA s’est engagé dans la mise en œuvre de la formation pré-qualifiante maraîchage orientée vers la production « Bio » (extrait du conseil des ministres du 13 janvier)

Redynamisation de la filière « maraîchage » aux îles Sous-le-Vent : exploitation d’une serre pilote au CFPA de Faaroa (Tahiti News) 

 

+ Céline Aubert est l’autrice de Cuisine robinsonne, un ouvrage pas encore édité. Son objectif : faire que se nourrir de ce que la nature nous offre, puisse devenir accessible à tous. Une manière de lutter contre la surconsommation. (…) Une vie simple au plus près de la nature, c’est ce qui passionne Céline. Une nature encore abondante aujourd’hui mais menacée par la surconsommation. Cette aventurière, parisienne d’origine, se bat aussi pour la préservation des ressources halieutique pour les générations futures.

Manger ce que la nature nous donne, l’objectif de Cuisine robinsonne (TNTV)

Cuisine robinsonne, Ma’a dans le bocal… ou comment lutter contre la surconsommation (Radio 1)

 

+ Si la troisième édition de la Startup Cup n’a pas pu s’exporter dans les archipels pour cause de Covid, elle en a profité pour se recentrer sur l’accompagnement des projets, plus que jamais prêts à se concrétiser. Prism, l’incubateur de startups de la CCISM, a présenté les quatre lauréats de la Startup Cup. Le premier prix est revenu à Loïc Aoustin et son projet de murs végétaux composés notamment à base de bourre de coco. (…) « L’idée générale est de faire baisser la température de la ville de Papeete, d’avoir une meilleure gestion des eaux pluviales et de baisser l’engorgement du réseau, et donc lutter contre les inondations, et de rendre Papeete plus esthétique, dans une dynamique environnementale », assure le lauréat. Trois autres entrepreneurs ont également été récompensés. Le deuxième prix est revenu à Taua Tuarau pour son projet « Haeha’a Herbs ». Un projet de culture biologique et de transformation artisanale de plantes aromatiques et médicinales. Le troisième prix est décroché par Vaimere Homai pour son projet « Gaia », une crèche éco-responsable. Et enfin le quatrième et dernier prix a été remporté par Roti Pavaouau pour le projet « Umukai », un service de livraison de paniers d’ingrédients et recette de dîner rapide et facile à préparer.

Les murs végétaux du fenua accrochent la Startup Cup (Tahiti Infos)

Murs végétaux, ra’au et crèche écolo… Les lauréats de la startup Cup 2020 (Radio 1)

Start up cup 2020 : des projets environnementaux récompensés (TNTV)

Prism, pour faire pousser vos idées (La Dépêche)

Et si on végétalisait les murs de Papeete ? (Radio 1) actualisation le 28/01

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