Ils sont des gardiens de la nature: zoom sur une douzaine d’initiatives

Associations, écrivains, scientifiques… se mobilisent pour protéger ou mettre en valeur la nature. Particulièrement la richesse et la fragilité de sa biodiversité. L’actualité de ces dernières semaines a été riche d’événements ou de publications relayés par les médias. Des initiatives à suivre et à encourager !

 

 

+ L’association Te Rauatiati a tau a hiti noa tu, en collaboration avec l’association pour la protection de la vallée de la Punaruu, mène un projet de restauration et de préservation des vestiges de forêts naturelles du plateau de Maraeti’a, dans la vallée de la Punaruu. Une mission héliportée a permis récemment de monter du matériel sur place.

Le rahui de la vallée de la Punaruu commence à porter ses fruits (TNTV)

 

+ La Fédération des Associations de Protection de l’Environnement (FAPE) – Te Ora Naho – organise des sessions d’initiation à la réalisation de fa’a’apu naturel et respectueux de l’environnement. Ce programme est entièrement gratuit, ouvert au grand public et à toute personne ayant un attrait pour le fa’a’apu écologique.

Des sessions gratuites pour apprendre à faire son fa’a’apu (TNTV)

L’agroécologie pour tous avec le fa’a’apu durable de la Fape (Radio 1)

 

+ L’association Te Rauatiati a tau a hiti noa tu, en collaboration avec l’association pour la protection de la vallée de la Punaruu, mène un projet de restauration et de préservation des vestiges de forêts naturelles du plateau de Maraeti’a, dans la vallée de la Punaruu. Une mission héliportée a récemment permis de monter du matériel sur place.

Maraeti’a : nouvelle étape du projet de restauration de forêt (Tahiti Infos)

 

+ C’est l’un des rares atolls soulevés des Tuamotu. Niau est aussi le seul atoll entièrement fermé de Polynésie. Les textes publiés dans le dernier bulletin de la Société des études océaniennes (SEO) – page facebook de la Société des Etudes Océaniennes traitent de l’histoire géologique de l’île et du lagon, du patrimoine végétal, de l’avifaune, de la mémoire des hommes, de l’histoire traditionnelle…

Le nouveau BSEO entièrement consacré à Nīau (Tahiti Infos)

 

+ Rurutu est le paradis des baleines à cette période de l’année ce qui en fait une destination incontournable pour les amoureux du grand bleu, loin de la sur fréquentation que l’on peut retrouver sur Tahiti et Moorea. Aujourd’hui à Rurutu, comme partout en Polynésie, une génération de jeunes diplômés prend toute sa place dans le développement durable de leurs îles.

Baleines et éco-tourisme de retour à Rurutu (Tahiti Infos)

 

+ Île peu connue de touristes, Kauehi réserve de très bonnes surprises à tous les amoureux de la nature. L’occasion, en parcourant hoa et motu, d’une petite leçon de choses sur le milieu naturel si particulier de l’atoll de Niau, aux Tuamotu…

Kauehi, côté nature (Tahiti Infos)

 

+ Rangiroa est un spot mondialement connu pour le tourisme et plus particulièrement pour la plongée sous-marine. La passe d’Avatoru est notamment réputée pour le nombre impressionnant de requins que l’on peut y observer en toute liberté. La richesse de la faune du gigantesque lagon, l’un des plus vaste du monde, constitue un terrain d’observation et de recherche pour les scientifiques.

Les dauphins de Rangiroa comme sujet d’étude (Polynésie 1ere)

 

+ L’association Mata Tohora s’est associée aux groupes marquisiens Taka Iki et à Kaipeka ote kaikaiana pour filmer un haka dédié à la protection des baleines et autres cétacés. Le but : faire du bruit pour faire stopper les massacres, la chasse mais aussi la perturbation de ces mammifères marins dans le monde. Les responsables de l’association en profitent pour rappeler les règles de respect des baleines à bosse au fenua.

« Haka pour les cétacés » : le cri du coeur de Mata Tohora (Radio 1)

Le « haka pour les cétacés » de Mata Tohora

Mata Tohora dit stop ! avec son haka pour les cétacés (Tahiti Infos)

 

+ Cette année, l’association Te mana o te moana, reconnue pour tout son travail sur les tortues, célèbre ses 15 ans d’existence. Partie d’une toute petite structure avec une personne pour lancer ce qui est devenu depuis l’une des plus actives associations de protection de l’environnement marin, Te mana o te moana est aujourd’hui une référence polynésienne à l’internationale. « Te Mana », la nouvelle animation de l’association Te mana o te moana, propose une visite guidée du centre de soins des tortues situé dans le parc de l’hôtel InterContinental, à Moorea.

Te mana o te moana – Des visites deux jours par semaine (La Dépêche)

 

+ L’émission Bleu Océan revient pour une nouvelle saison à partir de lundi 31 août, à 19h25. La Polynésie française a accueilli en 2018 plus de 200 000 touristes, pour l’essentiel attirés par la beauté des plages et les grands hôtels. Mais aujourd’hui, avec les nouvelles tendances de l’écotourisme, on ne veut plus se contenter de bronzer idiot. Il faut de l’authentique, du vécu et de l’écologique.

Bleu Océan saison 2 – Le doc #1 : le tourisme durable en Polynésie (Polynésie 1ere)

 

+ L’association SOP-Manu était dernièrement aux Gambier. Pendant une semaine, ses membres ont effectué le suivi des différents projets environnementaux et constaté le retour de certains oiseaux. Depuis des années, les îles de l’archipel des Gambier sont victimes de quelques espèces animales envahissantes comme les rats, les chèvres ou encore les escargots. L’association Manu y a effectué plusieurs missions telles que la création d’un parc endémique, de nids artificiels, le reboisement des îles et l’éradication d’espèces animales nuisibles

Les oiseaux de retour grâce à MANU (Tahiti Infos)

 

+ Rimatara est aujourd’hui l’une des deux dernières îles, avec Ua Huka aux Marquises, encore indemnes du rat noir. La venue sur ces îles de cette espèce de rat causerait l’extinction du ‘Ura (ou Lori de Kuhl) et du Pihiti (ou Lori ultramarin). Ces espèces endémiques et classées sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), représentent un important patrimoine pour chacune de ces îles. Après la disparition du protecteur de l’île, le chien Whisky, ses habitants, à travers l’association Rima’Ura, et avec l’aide de nombreux donateurs, mettent tout en œuvre pour récolter des fonds pour lui trouver un successeur.

Des fonds pour un nouveau chien (Tahiti Infos)

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