Économie, société et environnement : des pistes pour un développement plus “durable”

Sur la route d’un développement plus “durable”, il y a les plus et les moins. Le fenua, pour se diriger vers plus de résilience face au réchauffement climatique et pour mieux répondre aux défis sociétaux et environnementaux, doit se frayer un chemin entre écueils et propositions positives.

 

+ Si les projets de rénovation urbaine concernent en premier lieu l’amélioration des conditions d’habitat, le désenclavement et l’équipement des quartiers, ils peuvent contribuer à la relance et au développement économique ainsi qu’au développement durable des territoires.

Programme de rénovation urbaine : le comité de pilotage fait le point (TNTV)

 

+ Les embouteillages ne sont aussi importants à Raiatea qu’à Tahiti. Peut-être cela explique-t-il l’intérêt des habitants de l’Île sacrée pour les automobiles… Près de 100 véhicules y ont été vendus à l’occasion du salon de l’auto qui y était organisé récemment. Une performance ( !) à laquelle les concessionnaires ne s’attendaient pas forcément en cette période. Le “tout bagnole” est-il vraiment une solution d’avenir ?

Raiatea : le salon de l’auto a remporté un vif succès (TNTV)

Le salon de l’auto tient la route (Tahiti Infos)

+ Le réseau n’est pas extensible à l’infini, la pollution et l’empreinte carbone incitent à faire émerger des alternatives plus écologiques… La Direction des transports terrestres lance un concours de vidéos sur les médias sociaux du mercredi 26 août au mardi 22 septembre 2020. Ce jeu, destiné à sensibiliser la population à l’écomobilité, et notamment les jeunes, s’inscrit dans le cadre de la 19e édition de la Semaine européenne de la mobilité (SEM) prévue du 16 au 22 septembre.  

Un concours de vidéos sur l’écomobilité (Tahiti Infos)

Jeu-concours relatif à l’écomobilité dans le cadre de la 19e édition de la Semaine européenne de la mobilité. Conseil des ministres du 26/8 (Presidence.pf)

 

+ Un administré de la commune de Mataiea s’est outré de voir en bordure de route, à Atimaono au PK 41,10 0 côté mer, un dépotoir sauvage. Il condamne le comportement de l’auteur des faits. « Ce n’est pas possible, dit-il. J’ai appelé la mairie et ils m’ont dit qu’ils viendront ramasser ces déchets. Ce sont des lavabos et toilettes hors service. Comment peut-on en arriver là ? Ce type de comportement est digne d’un irresponsable. » Cet administré propose de mettre en place une déchetterie dans la commune, pour éviter ce type de comportement. « Avant de sanctionner, il faudrait peut-être penser à mettre en place des alternatives », dit-il.

 Un dépotoir sauvage en bordure de route (Rapporté dans La Dépêche de Tahiti du 21 août – version papier) .

 

+ Les redevances du service déchets ne permettent pas de trouver l’équilibre budgétaire. Les redevances des professionnels et des administrations ne représentent que 7 % du budget annexe déchets alors qu’il est alimenté à 93 % par les redevances des usagers domestiques. La commune de Arue souhaite mettre en place une facturation au poids afin d’encourager le tri des déchets. Elle enregistre 71,9 millions de francs d’impayés entre 2013 et 2019.

Arue réfléchit à une facturation des déchets au poids (La Dépêche)

 

+ La commune de Teva i Uta a inauguré son rahui (zone de pêche réglementée, ZPR) le 28 novembre 2019. Son comité de gestion, composé d’élus de la commune, de pêcheurs, de divers corps de métiers émanant de l’environnement, du tourisme, de la culture, de l’agriculture, etc. vient de suivre une formation pour mieux assurer son suivi.

Le comité de gestion formé pour assurer le suivi du rahui de Teva i Uta (La Dépêche du lundi 24 août 2020 p. 21, version papier, )

 

+ Le propriétaire du navire Sheng Long Yu qui s’était échoué sur le récif de Marutea fin 2017 a été condamné à verser près d’un milliard de Fcfp au Pays à titre d’indemnisation. Depuis plus de deux ans, il n’avait entrepris aucune dépollution du site alors que la justice le lui avait ordonné. Pour les autorités du Pays, ce jugement est un signal fort envoyé aux armateurs qui ne respectent pas l’environnement

Navire échoué à Marutea : « Le Pays ne veut pas être pris pour une décharge » (TNTV)

Navire échoué à Marutea : l’armateur va devoir payer près d’un milliard au Pays (TNTV)

 

+ Pour cause de Covid-19, l’on a vu “fleurir” des centaines de masques sur les visages des Polynésiens… Ce qui représente un potentiel souci de pollution ! Un consortium de chercheurs teste, depuis le mois de mars, différentes méthodes pour désinfecter cet accessoire conçu, au départ, pour être jeté… au bout de quatre heures. De leur côté, des entreprises extraient le plastique des masques pour le recycler.

Donner une seconde vie aux masques chirurgicaux (Polynésie 1ere)

 

+ Le ministre de l’Économie verte, Tearii Alpha lors d’une tournée marathon dans les trois communes de l’Île sacrée a exprimé une grande volonté de faire de Raiatea, dans les années à venir, le grenier alimentaire de la Polynésie, à l’instar des Australes. « Raiatea, mais également toutes les Raromata’i (et les maires sont tous volontaires) ont un grand potentiel agricole. Beaucoup de terrains déjà acquis en plus de ceux achetés récemment vont permettre d’aménager des lotissements agricoles. Faaroa, Opoa, Tumaraa (Tahaa n’est pas oubliée) vont contribuer à la sécurité alimentaire, un dossier que le Pays a décidé de prendre à bras le corps. »

Raiatea, futur grenier de la Société ? (Tahiti Infos)

 

+ Tous les deuxièmes samedi du mois, les amoureux d’une agriculture la plus naturelle possible se donnaient rendez-vous à la promenade de Nice, comprenez la rue piétonne entre le centre Vaima et le Fare Tony. Les organisateurs du marché nature ont décidé d’annuler l’évènement pour le mois de septembre. La raison invoquée : « sa configuration n’aurait pas permis le respect des gestes barrières« .

Pas de « marché nature » en septembre (Polynésie 1ere)

 

+ Initié à Raiatea il y a deux ans, le programme « Faito tano » rassemble aujourd’hui près d’une centaine de familles des îles Sous-le-Vent. L’objectif de ce projet est de lutter contre le surpoids et l’obésité dès le plus jeune âge. Un travail d’accompagnement mené en collaboration avec plusieurs partenaires et soutenu par le ministère de la Santé et la CPS.

Raromatai : le programme « Faito tano » pour lutter contre le surpoids et l’obésité infantile (TNTV)

Le programme vise à inciter à manger plus sainement et à pratiquer une activité physique.

Stage de lutte contre l’obésité infantile à Raiatea (Polynésie 1ere)

 

+ Sur proposition du ministre de la Culture, en charge de l’environnement, le Conseil des ministres a octroyé des subventions en faveur de 6 associations pour la mise en œuvre de projets environnementaux.

Ces demandes, reçues dans le cadre de l’appel à projets lancé au mois de décembre 2019 par la Direction de l’environnement, ont été examinées par le comité d’attribution des subventions en matière de protection, de conservation, de gestion et de valorisation de l’environnement de la Polynésie française, en séance du 12 juin dernier.

Sur les 6 projets présentés, 4 concernent les Iles du Vent (Tahiti), 1 les îles Sous-le-Vent (Huahine), et 1 les Gambier (Rikitea) et pour un montant d’aide global de 10 985 000 Fcfp.

Depuis sa création en 2017, ce dispositif de soutien des associations environnementales a permis de financer 78 projets, concernant principalement des actions de ramassage de déchets et de sensibilisation à l’environnement, mais également de lutte contre les espèces envahissantes ou de protection d’espèces menacées.

Subventions à des associations ayant des projets environnementaux Conseil des ministres du 26/8 (Presidence.pf)

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