Développement durable: des solutions à faire émerger

Ça peut ressembler à un « inventaire à la Prévert », c’est-à-dire un fourre-tout… Mais le développement durable du fenua passe par la mise en place de solutions, grandes et petites, qui mises bout à bout contribuent à rendre la vie en société mieux vivable et écologiquement soutenable. Voici quelques exemples de cette interdépendance (institutions, entreprises, associations, particuliers) glanés dans l’actualité récente.

Happés dans le flux des news quotidiennes, ces sujets disparaissent rapidement des écrans et il faut fouiller dans la mémoire des sites d’infos pour les retrouver… C’est pourtant là qu’apparaissent certaines des « solutions » dont une cinquantaine a été mise en valeurs dans le magazine de la FAPE « 50 Solutions pour un Fenua Durable » (aller sur la page FB de la fédération Te Ora Naho pour savoir où le trouver). Une deuxième édition est en cours de réalisation, parution prévue pour la fin septembre.

 

+ Économie circulaire

Le ministre des Finances, en charge de l’énergie, Yvonnick Raffin, s’était entretenu ( à Paris, début avril), avec des responsables de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. (…) Le directeur général délégué a confirmé le soutien de l’ADEME au Pays, et précisé les modalités de l’appel à projets « économie circulaire », sur lequel des projets polynésiens sont susceptibles d’émarger. (…)

Soutien renouvelé de l’ADEME au Pays (Tahiti News)

L’Ademe et la Polynésie française, en partenariat avec la CCISM, lancent un appel à projet pour développer l’économie circulaire au fenua. Entreprises, collectivités publiques, établissements publics et associations sont invités à déposer leur projet avant le 23 juillet prochain. (…) Recycler, économiser les matières premières, l’eau et l’énergie, plutôt qu’extraire, produire, consommer et jeter, c’est l’objectif de l’économie circulaire. Pour encourager les comportements vertueux, l’Ademe, (…) collabore avec le Pays et la CCISM pour faire éclore des projets.

Économie circulaire : appel à projet 2021 (Radio 1) actualisé le 22/5

 

 

Pour rappel : L’ADEME en Polynésie participe  à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de la maîtrise de l’énergie, des déchets et plus globalement du climat et de la transition énergétique et écologique.

 

+ Énergie

Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu s’est rendu (…) auprès des entreprises du chantier de production d’énergie à technologie bas carbone, plus connu sous le nom de Swac (pour Sea Water Air Conditioning), à Pirae, face au CHPF. La mise en route de cette climatisation du futur est attendue pour le dernier trimestre de cette année. (…) Cette technologie innovante permettra de réduire de moitié la consommation électrique de l’hôpital soit 350 millions de francs économisés sur la facture d’électricité.

Un « cocorico » pour la clim’ de Taaone (La Dépêche)

Pour rappel :

A Tetiaroa, les performances du Swac validées par la science (Tahiti Infos)

La communauté scientifique s’intéresse au SWAC de Tetiaroa (Polynésie 1ere)

À Tetiaroa, l’UPF veut prouver au monde le potentiel du Swac (Radio 1)

Depuis la fin de l’année 2012, le Pays souhaite équiper le Centre hospitalier de Polynésie française, très énergétivore, d’un système de climatisation utilisant l’eau de mer froide des profondeurs. Son installation avait été repoussée pour des raisons à la fois financières et politiques. L’opération semble à nouveau sur les rails. Énergies renouvelables : un bilan mitigé (AvA-Infos) Septembre sous le signe des énergies renouvelables (AvA-Infos), sept/2018.

 

 

+ Transport

Une jeune start-up du fenua s’est lancée dans la micro-mobilité en créant « Hello Scoot », une entreprise de location de scooters électriques, sans clé de contact. Cette location 2.0, respectueuse de l’environnement, est disponible depuis 1 mois. (…) Un concept moderne, éco-responsable et qui dépanne. (…) Cette start-up ne s’arrête pas seulement à la location de scooters électriques. Vélos et trottinettes électriques sont en test et seront bientôt proposés au grand public. Une centrale photovoltaïque est en projet de construction pour une autonomie énergétique et une plus-value environnementale. Un atelier de réparation et d’intervention pour les différents moyens de locomotion proposés à la location par cette jeune entreprise est également en développement, pour encore plus d’indépendance.

Des scooters électriques à louer via une appli (TNTV)

 

+ Agriculture et alimentation

Le gouvernement a fixé un objectif de 25% de production en agriculture biologique à l’horizon 2030. Gros plan sur les organismes existants d’ores et déjà en Polynésie française et sur les enjeux de ce choix durable dont le parcours ne sera pas sans conséquences pour l’environnement et la santé.

Replay de l’émission TV Ça pousse au fenua : L’agriculture biologique (Polynésie 1ere)

 

Mettre en avant les produits de notre belle Polynésie à travers des créations culinaires, c’est le défi proposé par Nathalie Convert gérante du stand « Mon local » au marché de Papeete. Nathalie s’approvisionne directement au marché. Elle rachète les surplus et invendus. Objectif : transformer des produits locaux afin de favoriser le consommer local et éviter le gaspillage. (…) Le concept affiche plusieurs objectifs : se tourner vers un approvisionnement plus local et vertueux pour l’environnement, en soutenant des producteurs locaux, par une assurance de débouchés fiables et une valorisation de leurs produits ; respecter la saisonnalité des produits et apporter une première éducation alimentaire.

« Mon local » : transformer pour ne rien gâcher (Radio 1)

 

+ Solidarité

La Fédération Te Niu o Te Huma organis(ait), le 30 avril, la première édition de la Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité en Polynésie française, créée en 2011. L’occasion de sensibiliser le grand public et les autorités sur les difficultés de déplacement des personnes à mobilité réduite. Et celles-ci sont nombreuses car une personne est considérée à mobilité réduite lorsqu’elle rencontre des difficultés à se déplacer dans un environnement inadapté, comme les personnes handicapées, les personnes de petite taille, les personnes transportant des bagages lourds, les personnes âgées, les femmes enceintes et les parents avec enfants.

Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité, c’est vendredi (Radio 1)

 

+ Éducation

Notre société est souvent marquée par de la violence, plus ou moins cachée. Comment envisager une vie plus harmonieuse fondée sur des rapports bienveillants. Et ce, dès la naissance. L’addiction aux écrans est aussi une forme de violence…

 

D’octobre 2020 à mai 2021, la Communication non-violente (CNV) est enseignée aux élèves de Bora Bora. Le bilan provisoire est prometteur et semble entrevoir un avenir plus serein dans les établissements scolaires de la Perle du Pacifique.

La Non Violence enseignée aux élèves de Bora Bora (Tahiti Infos)

Le 30 avril marque la journée mondiale de la non-violence éducative. À cette occasion, Sara Aline, co-créatrice de l’association Parent Autrement Tahiti, était l’invitée du JT de TNTV.

Education non-violente : « on n’est pas dans le laxisme », déclare Sara Aline (TNTV)

 

Les membres de l’association Parent autrement (ont lancé) une série de conférences et d’ateliers autour de la grossesse « autrement » à destination des parents et futurs parents.

L’association Parent autrement ouvre le débat autour du film Accoucher autrement (La Dépêche)

 

Téléphones, tablettes, télévisions, jeux vidéo… Les écrans font partie intégrante de notre quotidien, bien qu’ils présentent un risque de dépendance. Mais quand peut-on réellement parler de cyberaddiction ? Que recommande-t-on pour maîtriser sa consommation ? Voici quelques éléments de réponse.

Comment éviter l’addiction aux écrans et aux jeux vidéos ? (TNTV)

 

+ Protection de l’environnement

À Hitia’a, l’association Fa’ahotu ia Hitia’a dénonce les terrassements sauvages de la montagne qui ont tué les embouchures et le corail qui s’y trouve. Des milliers de mètres cubes de terre auraient été déversés dans les rivières. (…) L’association Fa’ahotu ia Hitia’a voudrait transformer ce constat affligeant en projet positif. (…) Elle souhaite repeupler le lagon. (…) La solution, planter de la mangrove ? Introduite en Polynésie en 1933 pour une tentative d’élevage de crabes et d’huîtres, la mangrove est présente aujourd’hui sur 6 îles polynésiennes. Elle filtre et stabilise les sédiments. Son impact sur la biodiversité locale fait actuellement l’objet d’une étude menée par la Fédération des associations de protection de l’environnement Te Ora Naho.

Hitia’a : la mangrove au secours du lagon envahi par la boue ? (Polynésie 1ere)

 

Depuis trois ans, le collectif « Les bourdons de Moorea » tente avec abnégation d’assainir les sites les plus pollués de l’île. (…) En trois années d’existence, ils ont mené à bien plus de 250 opérations de nettoyage et ont collecté plus de 300 m3 de déchets en tout genre.

Des bénévoles s’attèlent à la dépollution de l’ancien dépotoir de Moorea (Polynésie 1ere

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