Plusieurs chantiers en cours ou en projet sont sources de polémiques, voire plus : contestation de travaux d’extractions jugés illégaux par les riverains dans la Mapuaura ; chantier de dynamitage contesté à Tautira ; projet lui aussi contesté de nouveau barrage dans la vallée de Papenoo ; regain d’action du collectif contre la porcherie industrielle du plateau de Taravao. Demande de confirmation, en appel, de la condamnation en 1ère instance pour pollution marine (thonier chinois) ; côté positif, le Pays et l’État ont décidé de mettre en place un réseau d’intervention pour lutter contre les pollutions marines.
+ Confrontation verbale, et presque physique, intervention de la maréchaussée, huissiers mandatés sur place…
Le blocage des extractions dans la Mapuaura dure depuis plus de deux semaines. Depuis le mercredi 5 mai, le blocage des extractions dans la vallée de la Mapuaura, à Faaone, ne faiblit pas. Le jeudi 20 mai, une quinzaine d’opposants étaient sur place. Ces derniers jours, des barrières cadenassées ont été ajoutées, portant leur nombre à deux sur chaque rive. (…)
Faaone – Escalade de tensions dans la Mapuaura (La Dépêche)
+ Le projet de nouveau barrage dans la vallée de la Papeno’o recevra-t-il l’acceptation de la population ? L’enquête publique «commodo et incommodo» (ouverte du mercredi 26 mai au 26 juin) le dira. Mais Marama nui, le concepteur du projet, sait qu’il aura de l’opposition sur le sujet. Il y a déjà eu une première manifestation mi-avril.
Projet de nouveau barrage dans la Papeno’o (La Dépêche) 25 mai p.18
Le projet serait contesté par 70% des propriétaires selon l’association « Mata’ara te ha’afenua no Papenoo ».
Le projet hydroélectrique de la société Marama Nui fait des vagues (Polynésie 1ere)
+ Le collectif contre la porcherie industrielle du plateau de Taravao remonte au front. L’affaire, qu’ils croyaient enterrée, refait surface. Début mai, le journal officiel publiait un arrêté de la direction de l’environnement, autorisant aux promoteurs la construction de la porcherie. Les membres du collectif sont indignés. En 2018, le collectif contre la porcherie de Taravao avaient réalisé une marche et réuni plus de 6000 signatures contre le projet. Les communes de Taiarapu-Est et Taiarapu-Ouest y avaient d’ailleurs donné un avis défavorable. C’est donc avec stupeur que le collectif apprend que le Pays, par le biais de la Direction de l’environnement, a donné son feu vert pour la construction de la porcherie. (…) Une réunion (était) prévue à 17h00, mardi 25 mai à la Mairie annexe de Toahotu.
Porcherie industrielle à Taravao : le collectif s’insurge une nouvelle fois (TNTV)
+ Reconnu coupable de pollution marine après le rejet de milliers de litres d’eaux usées et d’hydrocarbures dans les eaux locales en mai 2019, l’armateur chinois a fait appel. (…) La Fape, par le biais de ses avocats, demande à la cour d’appel de Papeete de reconnaître le préjudice écologique qu’il chiffre à 3,7 millions correspondant à la dépollution de 37 000 litres d’eau de mer. De son côté, l’avocate de la défense demande à ce que la fédération soit déboutée et déclarée irrecevable dans ses demandes au regard de ses statuts car (elle estime qu’) il n’est nullement mentionné qu’elle peut se pourvoir en justice en termes de pollution.
Pollution marine du thonier chinois sur la côte est de Tahiti : l’armateur espère la relaxe(La Dépêche)
Une confirmation de la peine d’amende prononcée en janvier dernier à l’encontre de l’armateur et du capitaine du thonier Xin Shi Ji 203 a été demandée jeudi en appel. La cour rendra sa décision le 3 juin prochain.
Confirmation des peines requise contre le thonier chinois pollueur (Tahiti Infos)
Le thonier pollueur chinois condamné à une amende de 35 millions (Radio 1)
Pour rappel: Navires en perdition et autres pollutions potentielles (AvA-Infos)
+ Le Pays et l’État ont décidé de mettre en place un réseau d’intervention. « L’objectif est de permettre aux îles qui sont éloignées de Tahiti de pouvoir être un peu formées et d’accomplir les premiers gestes en cas d’une pollution maritime« , explique le chef du bureau « Action de l’État en Mer ». (…) Une décision prise suite aux récents échouements récents en Polynésie française, comme celui du navire Shen Gang Shun 1 à Arutua aux Tuamotu en 2020. L’idée est de former les responsables dans les îles pour accomplir les premier gestes dans un cas de collision maritime.
Rangiroa, première île du réseau d’intervention face à la pollution marine (Polynésie 1ere)
L’atoll de Rangiroa a été choisi pour faire partie du réseau d’urgence de lutte contre les pollutions, déployé dans tous les archipels. (…) Le projet, s’appuie également sur le réseau environnemental de la Diren, permettant de disposer sur place, d’une personne formée à la protection de l’environnement afin d’entretenir le matériel et de conseiller les intervenants locaux, en cas de déploiement.
Rangiroa, poste d’urgence en cas de pollution marine (Tahiti Infos)
Front Etat-Pays pour lutter contre les pollutions marines aux Tuamotu (Tahiti News)
Un kit antipollution marine positionné à Rangiroa (Tahiti Infos)
Création d’un réseau de lutte contre la pollution en mer (La Dépêche) actualisé le 31 mai
Félicitation !