Les opérations régulières de ramassage de déchets « sauvages » par des bénévoles – le long des plages et des routes, ou même dans le lagon – le démontrent suffisamment. Il y a nécessité pour nos îles de réduire la quantité de déchets générée quotidiennement.
+ Les achats sont plus fréquents et les produits sont de plus en plus éphémères. « Chaque Polynésien produit en moyenne 360 kg de déchets ménagers et assimilés par an » et « la quantité de déchets a doublé en 40 ans ». Coordonnée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) à l’échelle nationale, la Semaine européenne de la réduction des déchets (Serd) est devenue un rendez-vous de sensibilisation incontournable, à la fin du mois de novembre. Les associations « Zéro déchet Tahiti », « Nana sac plastique » et « Parents autrement à Tahiti » ont décidé d’unir leurs forces pour proposer une série d’ateliers gratuits et tous publics, avec le soutien de l’Agence française pour le développement (AFD).
Environnement – Semaine européenne de la réduction des déchets (La Dépêche)
+ À Rurutu, la journée de l’environnement organisée le samedi 13 novembre a une fois encore mis en exergue la problématique des comportements de consommation mais aussi du traitement des déchets. l’association Te Aru Ora tire la sonnette d’alarme car le ramassage épisodique en bord de route ne résout pas tous les problèmes.
Rurutu confrontée au problème des déchets (Tahiti Infos)
+ Partout dans le monde, les animaux marins souffrent de la pollution humaine et notamment, des plastiques divers qui se retrouvent dans les océans. Sacs plastiques, fils de pêche et même ballons, sont autant de danger pour les espèces qui peuplent les eaux.
Sacs, fils de pêche, emballages : le catalogue des plastiques qui étouffent les animaux marins (Polynésie 1ere)
+ Le concept, déjà en action en Europe depuis une dizaine d’années, arrive enfin au fenua. L’association Ti’ai Fenua et le collectif Nana Sac Plastique préparent pour janvier 2021, en partenariat avec Concrètement Design, l’ouverture d’un espace collectif de réparation, baptisé « Tata’i, le rendez-vous des répar’acteurs du fenua ». On pourra y venir réparer et redonner une seconde vie, gratuitement, à un grand nombre d’objets.
Tata’i : les répar’acteurs s’organisent contre la surconsommation (Radio 1)
+ Ça devait être une activité parallèle et un acte écologique : la transformation des restes de noix utilisées pour produire du lait de coco, séduit le public. En valorisant un produit bien souvent laissé à l’abandon, Heremoana Teiho, agriculteur de 28 ans, a lancé un véritable business, bien plus lucratif qu’il ne l’aurait imaginé… Il croule sous les commandes.
+ À Faa’a, un éco-lieu invitait les familles à repenser leur mode de vie, samedi 21 novembre. Une démarche éco-solidaire en cette semaine de la réduction des déchets. L’initiative a vu affluer parents et entrepreneurs, tous motivés par l’idée de contribuer à laisser une planète saine.
Zéro déchet, réutiliser et recycler (Polynésie 1ere)
+ Au lycée Samuel-Raapoto, à Arue, une soixantaine d’élèves de seconde option science laboratoire sous la houlette de leur laborantine, Jessica Teissier, ont relevé le défi de présenter une multitude d’ateliers à leurs camarades du lycée. Ils ont ainsi effectué une opération de sensibilisation à l’échelle de l’établissement scolaire.
Des exercices pratiques pour réduire les déchets (La Dépêche)
Félicitation !