Le dernier rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC ou IPCC en anglais), constitué au sein des Nations Unies, tire à nouveau la sonnette d’alarme. Des marches en Europe et un sit -in de mobilisation à Tahiti ont été organisés pour attirer l’attention. Que faut il craindre le plus pour la Polynésie si les températures moyennes de la planète augmentaient de 1,5 voire de 2 degrés en 2040 ?
Dans les années à venir, on craint en Polynésie pour la situation des atolls, la pénurie d’eau douce sur toutes nos îles (même sur nos îles hautes) en raison de la sécheresse mais aussi pour la disparition du corail et l’effondrement des écosystèmes marins qui s’ensuivrait. La multiplication des phénomènes cycloniques n’est pas catégoriquement affirmée par nos spécialistes de la météo en raison de phénomènes spécifiques à la zone Pacifique Ouest mais tout phénomène métérologique serait plus puissant.
Outre l’élévation du niveau de la mer par endroit (notamment les atolls), l’accès aux ressources en eau et en nourriture des habitants des régions insulaires et subtropicales sera fortement compromis.
Soyons conscients que le réchauffement climatique touchera aussi notre belle Polynésie: Imagine t on nos îles sans eau (sécheresse) sur terre ?
Certes, nous pouvons agir localement et faire notre part pour diminuer nos émissions de GES, en modifiant nos modes de production et de consommation (énergie, industrie, importations, alimentation…etc) mais il nous faut aussi penser globalement et trouver des moyens internationaux de convaincre les grands pays émetteurs d’arrêter ce cauchemar …ou de trouver des solutions pour nous adapter à ce changement et minimiser son impact désastreux sur nos écosystèmes tropicaux.
Extrait de l’article de Te Ora Naho (FAPE) Sit-in pour le climat après le rapport du GIEC qui contient un résumé de l’évaluation de Méteo France Polynésie française
Félicitation !