Nous vivons tous les jours au sein d’un environnement stellaire et planétaire. Ce que nous avons tendance à oublier, absorbés que nous sommes par nos propres constructions mentales et matérielles, souvent réduites à la sphère économique… Il est bon de se rappeler que nos ancêtres savaient observer le ciel et, ainsi, naviguer sur le plus vaste océan de la planète. De nos jours, les scientifiques découvrent les profondeurs de cet océan. L’occasion de se rappeler la nécessité de protéger sa biodiversité.
– Les navigateurs polynésiens d’autrefois sillonnaient le Pacifique en suivant le chemin des étoiles. Ils lisaient la voute céleste, ce qui leur permettait de savoir exactement où ils étaient et dans quelle direction ils devaient aller. Les étoiles leur permettaient de connaitre le positionnement géographique de leurs pirogues. Ces connaissances, alliées à leurs autres observations empiriques (courants, nuages, vents, oiseaux, poissons…) leur permettaient d’être en phase avec leur environnement.
À l’occasion des Journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre, la bibliothèque universitaire organise des ateliers et visites sur ce thème de la navigation aux étoiles-A fano ra. L’ambition ? Déconfiner les esprits en navigant sur la voie lactée
L’université dévoile ses trésors sur le thème de la navigation aux étoiles (La Dépêche)
– Les très nombreux monts sous-marins polynésiens sont encore peu connus car leur étude par les scientifiques ne fait que commencer. Malgré tout, des découvertes récentes peuvent éveiller notre curiosité. Quatre étudiants de Polytechnique ont fait la synthèse de nos connaissances sur l’écosystème de ces montagnes immergées, leur impact sur la pêche pélagique et leur potentiel minier.
Ce que cachent nos monts sous-marins polynésiens (Tahiti Infos)
Leur rapport mentionne que la zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française compterait 509 monts sous-marins.
La ZEE du fenua compterait plus de 500 monts sous-marins (La Dépêche)
Ces montagnes immergées sont à la croisée de nombreuses disciplines scientifiques. Sur le plan biologique, de nombreux articles ont montré que davantage de vie marine est présente au niveau des monts sous-marins. (…) Les monts sous-marins abritent également des formations minérales particulières, appelées encroûtements cobaltifères. Ces couches de métaux riches en manganèse, cobalt et terres rares recouvrent le sommet de certains monts de Polynésie française. (…) La richesse des monts sous-marins, sur le plan biologique comme sur le plan minéral stimule des volontés de recherche, d’exploitation mais aussi plus récemment de protection à l’instar du plan de gestion de l’Aire Marine Gérée de Polynésie française.
Les monts sous-marins de Polynésie française (Institut des Récifs Coralliens du Pacifique)
– La Direction de l’environnement (DIREN) a tenu fin août une réunion d’information sur le milieu marin à la mairie de Avatoru auprès des clubs de plongée et autres professionnels en activités nautiques. Pour éviter certains accidents et rappeler les règles comportementales, la DIREN a mené une action de sensibilisation, doublée d’une étude dans le but d’établir une réglementation éclairée autour des activités écotouristiques concernant les raies, les requins et les dauphins.
Une étude avant réglementation maritime à Rangiroa (Tahiti Infos)
– Comment préserver la biodiversité du rahui de Teahupo’o, ? Pour mieux gérer le milieu marin, il faut aussi comprendre comment ça se passe côté terrestre, car, la grande menace qui pèse sur le récif corallien, en dehors du changement climatique et du réchauffement de l’eau, c’est l’apport en sédiments, à partir des rivières, des montagnes, des bassins versants, etc. Le but, c’est d’étudier la quantité de sédiments qui arrivent dans le lagon. Une équipe de scientifiques du Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement– ou Criobe (CNRS, EPHE) a pris la direction du Fenua ‘Aihere pour une mission bien précise : récupérer les sédiments collectés pendant un mois.
Des pistes « à creuser » pour préserver la biodiversité (La Dépêche)
– Exit les arbres à coraux en plastiques. Biomim4Coral repense les pépinières coralliennes en cultivant ses boutures sur des arbres en pandanus tressés par des artisans des Australes. Porté par le Criobe et l’Institut polynésien de biomimétisme (IPB), le projet s’inspire des forêts pour créer de l’ombre et faire tomber la température de l’eau, facteur de blanchissement.
Biomim4Coral : une nurserie de corail sans plastique (Tahiti Infos)
En savoir plus sur l’Institut Polynésien de Biomimétisme, une association (loi 1901) reconnue comme organisme de formation. C’est également un réseau international de plus de 150 membres actifs, aux expertises professionnelles complémentaires et variées, autour des différents corps de métier impliqués dans la démarche biomimétique : chercheurs, biologistes, designers, ingénieurs, architectes.…
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