Des scientifiques et des personnalités du monde tirent la sonnette d’alarme. Début octobre, de nombreuses manifestations ont eu lieu en France et ailleurs… La réalité du changement climatique n’est cependant pas encore bien perçue par la population polynésienne.
L’action pour lutter contre le changement climatique suscite des manifestations populaires spectaculaires. Pas moins de 80 rassemblement ce 13 octobre en France. Cette mobilisation intervenait quelques jours après la publication d’un rapport de 400 pages des experts climats de l’ONU. Ce rapport incite les États à engager des transformations « rapides » et « sans précédent » pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand (voir la vidéo de son itw – 5’56 – sur Polynésie 1ère), de passage en Polynésie française pour le tournage de son prochain film, était invité à la présidence pour la Journée mondiale du tourisme le 27 septembre. À l’origine de la fondation environnementale Good Planet, il a rappelé la nécessité de faire évoluer les mentalités et de changer les choses.
À Tahiti, l’initiative de quelques associations rassemblées sur la place Tarahoi n’a pourtant eu que peu d’écho.
Un sit-in était bien organisé le 13 octobre en relai avec l’appel à initiatives lancé à la même date en métropole et dans toute l’Europe.
+ Un sit-in et une marche pour le climat samedi (Tahiti Infos)
+ Un sit-in et une marche pour le climat à Tarahoi (Polynésie 1ere)
Faute sans doute d’une information suffisante, le public polynésien, manifestement plus enclin à s’intéresser aux foires et autres lieux de consommation ou de loisirs qu’au changement climatique, a boudé l’événement
+ Le climat aura faiblement rassemblé (TNTV)
Ce n’est pourtant pas faute d’informations :
+ Le climat mondial en grave danger (TNTV)
+ Les experts du Giec lancent une nouvelle alerte pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C (Polynésie 1ere)
+ Climat : cinq questions sur la nouvelle alerte au réchauffement climatique lancée par le Giec (Polynésie 1ere)
Cette réalité ne concerne pas que « les autres » régions. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) détaille – dans un rapport rendu public le 8 octobre, en Corée – les impacts d’un réchauffement climatique mondial supérieur ou égal à 1,5°C. La hausse du niveau des mers et la disparition des coraux font partie des menaces très réelles pour l’Outre-mer d’ici à la fin du siècle.
+ Ce qu’il faut retenir du rapport du GIEC pour les Outremer (Polynésie 1ere)
Une formation à la vidéo à été organisée pour témoigner des changemenrts climatiques. En partenariat avec RFI et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le réseau outremer, France Ô et les 1ère ont proposé de constituer un réseau participatif local baptisé e-POP. Ce réseau réunit des jeunes de 15 à 20 ans, vidéastes témoins dans leurs régions des conséquences du changement climatique.
+ Avec e-POP, forme toi à la vidéo et témoigne du changement climatique (Polynésie 1ere)
« Pa dormir… ! »
Félicitation !