Ressources: le BRGM étudie l’eau potable des ISLV et le phosphate de Makatea

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) s’engage dans deux études. L’une, suite à survol par hélicoptère, a pour objectif de fournir des éléments de connaissance hydrogéologique, dans le but d’améliorer et d’étendre l’alimentation en eau potable sur les îles survolées. L’autre, vise à examiner les conditions de réalisation d’une demande de concession portant sur l’exploitation des phosphates à Makatea. Si l’accession à de l’eau potable est une condition sine qua non pour les populations, un développement économique « durable » de l’île de Makatea est-il compatible avec la reprise de l’exploitation des phosphates de cet atoll surélevé ?

 

# Afin de mieux comprendre la structure du sous-sol et réunir des données qui serviront aux acteurs du territoire, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) va mener un levé géophysique par hélicoptère au-dessus des îles de Taha’a, Moorea, Maiao et Bora Bora. (…)  Cette campagne de levés a une double finalité. À court terme, elle permettra de fournir des éléments de connaissance hydrogéologique, dans le but d’étendre l’alimentation en eau potable sur les îles survolées. (…) Il s’agit notamment d’améliorer les connaissances sur les nappes phréatiques pour leur exploitation raisonnée et de préciser les périmètres de protection des captages et forages d’eau (…)

Un hélicoptère pour mieux connaître les ressources en eau souterraine en Polynésie française (La Dépêche)

(…) Sur le court terme, la campagne de levés va permettre de fournir des éléments de connaissance hydrogéologique, dans le but d’améliorer et d’étendre l’alimentation en eau potable sur les îles survolées, qui relèvent de problématiques spécifiques. Exemple : « Sur l’île de Maiao, l’alimentation en eau est à ce jour uniquement individuelle tandis qu’à Moorea, le service de l’eau est fréquemment exploité sous contraintes, notamment lors de fortes affluences touristiques mais aussi en raison des variations saisonnières des ressources », constate le BRGM dans un communiqué. (…)

Une campagne par hélicoptère pour mieux connaître les eaux souterraines du fenua (Radio 1)

(…) La commune de Bora Bora a pour principal objectif d’accroître la part des eaux souterraines dans l’eau potable distribuée (actuellement 50%), mais aussi de mieux cerner les périmètres de protection des nappes d’eau douce, dans le but d’accompagner au mieux le développement urbain. La commune de Tahaa rencontre quant à elle, depuis plusieurs années, des pénuries en eau, notamment dans le sud de l’île. L’identification de nouvelles ressources en eau souterraine constitue donc un objectif prioritaire. (…)

Une campagne de géophysique héliportée pour mieux connaître les eaux souterraines (TNTV)

Pour pouvoir augmenter la production d’eau potable, une meilleure appréhension de la structure du sous-sol est nécessaire. Pour ce faire, un relevé géophysique héliporté va être initié par le Bureau de recherches géologiques et minières dans le ciel de Taha’a, Moorea, Maiao et Bora Bora. Une technique mieux adaptée à des milieux insulaires qui permettra une meilleure gestion générale des ressources en eau.

Géophysique héliportée pour améliorer la gestion des eaux (Tahiti Infos)

La campagne de géophysique héliportée sur Moorea a débuté ce mardi (15 mars). L’objectif étant de comprendre la structure du sous-sol et réunir des données afin de mieux connaître les ressources en eau souterraine de Moorea, et ainsi distribuer une eau potable à l’ensemble de sa population dans les mois à venir. Durant 5 jours, un hélicoptère en dessous duquel sera installé un anneau, fera une prospection sur l’ensemble de l’île de Moorea, afin de détecter…

La géophysique héliportée pour exploiter les ressources en eau de Moorea (TNTV) actualisé le 15 mars 2022

L’objectif pour ces communes, trouver les meilleures sources d’eau et d’approvisionner l’ensemble de ses habitants en eau potable. (…) Le pourcentage d’abonnés bénéficiant de l’eau potable à Moorea est actuellement estimé à 65 %. Le but à travers cette opération de levé géophysique est d’en donner accès à tous les résidents de l’île ainsi que ceux de Maiao

À Moorea, un hélico pour trouver de l’eau (Tahiti Infos) actualisé le 15 mars 2022

 

 

# Fermées en 1966 avec l’entrée en action du CEP, les mines de cette île des Tuamotu regorgent toujours de phosphate et une société néo-zélandaise s’est positionnée en 2016 pour relancer l’exploitation. (…)Mais voilà que le dossier a connu un nouveau rebondissement, vendredi dernier, avec la publication au Journal officiel d’un arrêté pris en conseil des ministres «portant approbation d’un projet de convention entre la Polynésie française et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) relative à une mission d’analyse préliminaire d’une demande de concession portant sur l’exploitation des phosphates à Makatea».

Une enquête bientôt conduite sur le phosphate : L’exploitation de Makatea proche de son retour (La Dépêche)

Le Pays initie une nouvelle étude sur l’extraction de phosphate sollicitée il y a une dizaine d’années par Collin Randall. Si le maire délégué de l’île était favorable à de nouveaux emplois à l’époque, il a « une position plus neutre » et soutien l’activité touristique qui s’est développée entre temps, avec une orientation plutôt écologique.  Nouveau rebondissement dans l’histoire de Makatea. La semaine dernière, le conseil des ministres a approuvé un projet de convention entre la Polynésie française et le service géologique national (BRGM). L’objet de cette convention, c’est de confier au BRGM l’analyse de la demande de concession d’une durée de 27 ans, initiée par Colin Randall et la société Avenir Makatea en 2014, pour l’extraction de résidus de phosphate à Makatea. L’analyse préliminaire permettra de « se prononcer sur l’existence et l’exploitabilité du gisement convoité avant toute instruction administrative ». L’étude elle-même doit durer quatre mois, à compter de la réception du dossier complet de la part de la Direction des affaires foncières de Polynésie française.

C’est une bonne nouvelle pour Sylvana Nordmann de l’association Fatu Fenua No Makataea. L’association qui regroupe des habitants et ayant-droits de l’île a toujours été fermement opposée à ce projet minier. Aujourd’hui, « il faut faire avancer les choses ». Pour elle, l’analyse de ce projet doit être menée en profondeur et elle espère que le Pays favorisera un développement économique durable de l’île.

Makatea tournée vers le tourisme vert… « for the time being » (Radio 1)

Une étude d’impact a été confiée au BRGM mais les avis sont partagés. (…) Il est aujourd’hui question de relancer l’exploitation de ce minerai et une étude d’impact et de faisabilité a été confiée au BRGM, le Bureau de Recherche Géologique et Minières. Ce projet n’est pas unanimement partagé, une partie de la population de l’île préférant valoriser l’écotourisme et les activités d’escalade. Julien Mai, maire délégué de l’île fait le point sur ce dossier.

Vers une reprise de l’exploitation du phosphate de Makatea ? (Polynésie 1ère) actualisé le 7/3

 

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