Biodiversité et changement climatique : la Polynésie française représentée à la Conférence internationale

Du 22 au 25 octobre, s’est tenue, en Guadeloupe, la Conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique. Cette rencontre de haut niveau était consacrée à la biodiversité et au changement climatique dans les Régions Ultra-Périphériques (RUP), les Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) européens,  les Petits États Insulaires en Développement (PEID) et  leurs bassins géographiques respectifs.

Les RUP et les PTOM abritent une biodiversité très largement endémique, d’une richesse et d’une variété extraordinaires. Cette biodiversité constitue un patrimoine naturel de premier plan mondial, mais aussi un élément essentiel du potentiel économique, social et culturel de ces territoires. Des menaces importantes s’exercent sur ce patrimoine : la compétition dans l’occupation de l’espace, la destruction des espèces et des habitats, la propagation rapide des espèces envahissantes ou encore la pollution des milieux naturels. A ces menaces déjà connues vient désormais s’ajouter le changement climatique, auquel les RUP et les PTOM sont souvent particulièrement exposés…En savoir plus sur le site de la Conférence

Défendre les spécificités du « Pays »

Cette conférence était organisée par le Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), la Commission européenne, Le Gouvernement français, la Région Guadeloupe, le Gouvernement des Iles Vierges Britanniques (BVI), l’association des Pays et Territoires d’Outre-mer (OCTA) et l’Union Internationale de conservation de la Nature (UICN), la Conférence de Guadeloupe. C’est Heremoana MAAMAATUAIAHUTAPU, conseiller technique en charge du suivi des dossiers liés à l’environnement, qui représentait la Polynésie française. Il avait pour mission de défendre les spécificités du « Pays » et de se prononcer sur les stratégies et les priorités opérationnelles d’action sur lesquelles les RUP, les PTOM, les Etats membres et la Commission Européenne s’engageront à mettre en œuvre des actions, de façon coordonnée, sur la période 2015-2020. Cette réunion rassemblait plus de 200 participants, dont Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Énergie ; ou encore Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République Française.

Les outre-mer, premières victimes du changement climatique

La  CIBCC faisait suite à la 1ère conférence internationale sur le Climat et l’Énergie « les îles et le changement climatique : opportunité, résilience, adaptation » organisée en juin dernier à La Réunion (en lire les conclusions). Elle s’intègre à un ensemble d’initiatives qui visent à unir des idées et des moyens pour arriver à une stratégie commune à présenter lors de la Conférence de Paris en 2015. Il y a urgence ! Commentant l’événement, Le Monde/Planète (version abonnés du 26/10) établit un constat qui doit faire réfléchir : « dans le monde, un tiers des coraux constructeurs de récifs sont menacés d’extinction. Comment repousser l’échéance ? La seule solution serait… d’émettre moins de gaz à effet de serre, répondent les experts de la Conférence sur la biodiversité ».

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