Afin de définir les « priorités de la future programmation pluriannuelle de l’Énergie 2022-2030 », les acteurs économiques du Pays et les élus se sont rassemblés pour faire un état des lieux de la Polynésie en terme énergétique et discuter des solutions. Objectif: dégager des pistes pour atteindre l’ambition quasi-irréaliste (?) des 75% d’énergies renouvelables en 2030. Le sujet de la mobilité, et de la circulation des personnes et des biens en général, était au coeur de l’une des quatre tables rondes thématiques mises en place pour l’occasion.
Le Pays organise la semaine des Assises de la transition énergétique. L’occasion de définir, avec les différents acteurs du secteur, les priorités de la future programmation pluriannuelle de l’énergie. Pour compléter les travaux de cette journée, des questionnaires adressés aux entreprises, aux communes et au grand public ont été mis en ligne. (…) De quoi définir les « priorités de la future programmation pluriannuelle de l’Énergie 2022-2030 », qui doit être publiée en juillet 2022, assure le ministère qui compte éditer la synthèse des débats sous forme de livre blanc. Pour le compléter, une enquête en ligne a aussi été ouverte. Grand public, entrepreneurs, chefs d’entreprises, élus, salariés, étudiants…
Assises de la transition énergétique : des questionnaires en ligne pour participer à la réflexion (Radio 1)
Les Assises de la transition énergétique se déroulent à la Présidence. Gouvernement, maires et chefs d’entreprise sont réunis pour mener une réflexion sur l’émission de gaz à effet de serre en Polynésie française. L’empreinte carbone est encore trop excessive… (…) Des discussions sur la transition énergétique ont lieu ce 10 mai à la Présidence. Le Gouvernement, les acteurs économiques du Pays et les élus sont rassemblés pour faire un état des lieux de la Polynésie en terme énergétique et discuter des solutions, en amont du Blue climate summit prévu du 14 au 20 mai. (…) À ce jour en Polynésie française, 35 à 40% de la production d’électricité provient d’énergies renouvelables – un bon score comparé au reste du monde, dont la production d’énergies renouvelables s’élève à 20% en moyenne. Mais cette production reste malheureusement encore dominée par les énergies fossiles limitées et non renouvelables (pétrole, gaz naturel, charbon).
Transition énergétique : où en est-on ? (Polynésie 1ère)
Augmenter la cote-part de production d’électricité par les énergies renouvelables, une ambition mais également une nécessité pour la Polynésie qui dépend encore des importations d’hydrocarbures. Un objectif qui ne pourra être atteint que si les Polynésiens acceptent d’opérer des changements dans leurs modes de déplacement et de consommation. Pour y parvenir, le gouvernement travaille sur un nouvelle feuille de route de l’énergie 2022-2030, qui repose sur trois piliers : la décarbonation, la réduction de la consommation et le développement des énergies renouvelables. En 2019, les énergies renouvelables représentaient 40% de l’énergie électrique totale de la Polynésie. + en vidéo : Interview du président de la Fape, Winiki Sage.
Assises de l’énergie : des objectifs ambitieux (TNTV)
Le gouvernement a organisé mardi ses Assises de la transition énergétique à la présidence, pour consulter les responsables publics et privés sur les transports, la multiplicité des réseaux électriques des îles, les liens entre communes et entreprises ou encore l’empreinte carbone des bâtiments… Objectif ? Dresser la programmation pluriannuelle qui permettra notamment d’accrocher les 7 milliards du fonds Macron et dégager des pistes pour atteindre l’ambition quasi-irréaliste des 75% d’énergies renouvelables en 2030.
Aux assises de la transition énergétique, la marche est haute (Tahiti Infos)
Des plans sans grandes conséquences, et une urgence toujours plus grande. Les Assises de la transition énergétique, organisées ce mardi à la présidence, ont été l’occasion de remettre en question la politique menée par le pays en matière de renouvelable, de décarbonation et de réduction de la dépendance aux hydrocarbures. À quelques jours de l’ouverture du Blue Climate Summit, le gouvernement veut « poser les jalons d’une politique de souveraineté énergétique » ambitieuse. (…) L’ambition est de rigueur : Édouard Fritch a appelé à écrire une « nouvelle page » pour l’énergie en Polynésie et « construire un avenir durable ». Mais les mesures concrètes ne sont pas encore sur la table. Pour « fixer des priorités », les professionnels, représentants associatifs et les représentants institutionnels ont échangé sur les freins et les opportunités de la transition, au travers de groupes de travail sur la mobilité, le renouvelable, la gouvernance ou le BTP.
Assises de la transition énergétique : « Il faut qu’on se remette tous en question » (Radio 1)
Une enquête publique en ligne vient d’ouvrir sur la transition énergétique en Polynésie française. Les avis collectés serviront à définir la future feuille du secteur de l’énergie pour 2022-2030. Le questionnaire portera notamment sur les sujets de la mobilité, des énergies renouvelables ou encore de la place des communes ou des entreprises. (…) Mis en place par le ministère des Finances et de l’Économie en charge des énergies, le questionnaire aborde notamment les sujets de la mobilité et des énergies renouvelables comme il l’indique dans un communiqué mercredi (4 mai). (…) À noter qu’en parallèle de cette concertation, les premières assises de la transition énergétique se tiendront mardi prochain.
Donner son avis sur la transition énergétique du fenua (Tahiti Infos)
C’est le constat, sans appel, dressé par le président Edouard Fritch à l’ouverture (…) des Assises de la transition énergétique. Le sujet de la mobilité, et de la circulation des personnes et des biens en général, est au coeur de l’une des quatre tables rondes thématiques mises en place pour l’occasion. Partant du constat que les 2/3 de la consommation en énergie en Polynésie française découle du secteur des Transports, il y a naturellement matière à débattre… Et à agir rapidement car « la situation est critique, à Tahiti le coma circulatoire n’est plus supportable pour les automobilistes », a déclaré le chef de l’exécutif local. Particulièrement dans la zone urbaine, entre Paea et Mahina, le matin, à l’ouverture des écoles, et l’après-midi dés 15h. Alors, plutôt que d’élargir les routes ou de créer de nouvelles voies rapides qui nécessitent d’importantes surfaces foncières, « nous devons identifier des moyens alternatifs pour faciliter le quotidien de nos concitoyens », a t-il indiqué.
« Le coma circulatoire n’est plus supportable pour les automobilistes » (Tahiti News)
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