Mettre en place un schéma d’alimentation durable, c’est mettre en avant une dimension économique, une dimension environnementale, une dimension sociale. Petite revue de presse de l’actualité récente : marché du terroir ; expérience de manger 100% local pendant un mois ; ressources de la noix de coco ; aquaponie ; projet de mise en terre de plantes endémiques à Moorea.
Mettre en place un schéma d’alimentation durable, c’est mettre en avant : une dimension économique : rapprochement de l’offre et de la demande, maintien de la valeur ajoutée sur le territoire, contribution à l’installation d’agriculteurs et à la préservation des espaces agricoles ; une dimension environnementale : développement de la consommation de produits locaux et de qualité, valorisation d’un nouveau mode de production agro-écologique (dont la production biologique), préservation de l’eau et des paysages, lutte contre le gaspillage alimentaire ; une dimension sociale : éducation alimentaire, création de liens, accessibilité sociale, don alimentaire, valorisation du patrimoine.
+ La crise sanitaire a mis en difficulté bon nombre d’agriculteurs et de transformateurs de produits naturels. Mais elle a aussi permis de se remettre en question. (…) Faire différemment, proposer de nouvelles choses : les exposants ont la volonté d’affronter les difficultés. Tout comme les clients, qui en redemandent. Dans un mois, tous se réuniront encore une fois, même lieu même heure, pour un nouveau marché du terroir.
Marché du terroir : un bol d’air pour les exposants (TNTV)
Punaauia : succès du marché du terroir (Polynésie 1ere)
+ Il avait l’air plutôt en forme après s’être astreint à un régime 100% local pendant tout le mois de mai. Le militant écologiste Jason Man est surtout satisfait d’être allé au bout et de finalement avoir la preuve que oui, c’est possible ! (…) Le jeune homme, assez sportif et aimant notamment la randonnée, avait tout de même des doutes pour sa santé quand il s’est lancé. N’allait-il pas manquer de vitamines ou d’autres choses ? Allait-il réussir à varier ses repas et à se faire plaisir gustativement, lui qui est plutôt gourmand ? Surtout que, pour compliquer l’affaire, Jason est végétarien. Ni viande, ni poisson, ni mêmes les produits laitiers ou les œufs auxquels il a également renoncé ne pouvaient agrémenter ses repas. Et bien, le pari a été tenu et réussi ! Jason a même validé sa forme par un bilan de santé complet chez un médecin qui lui a assuré qu’il n’avait absolument aucune carence.
Défi réussi pour Jason Man qui a mangé 100% local pendant un mois (Radio 1)
Pour rappel : Protéger l’environnement en mangeant 100% local, le nouveau défi de Jason Man Sang (TNTV)
+ Présente en abondance aux Tuamotu, la noix de coco est principalement utilisée pour le coprah et le mono’i. Et si ce fruit devenait un espoir de développement économique moteur de l’archipel ? Une multitude de projets sont déjà à l’essai, et des experts scientifiques tournent actuellement dans les îles éloignées pour définir une stratégie gagnante. (…) Les produits dérivés du cocotier sont une filière d’avenir pour les Tuamotu. Sur le plan alimentaire bien sûr, mais pas seulement (eau de coco, huile de coco bois de coco). (…) L’agriculture pourrait se diversifier également dans l’archipel. Permettant en premier lieu un meilleur équilibre alimentaire.
La noix de coco et ses dérivés : une filière de développement (TNTV)
+ Après avoir mis en place un potager, que les enfants ont beaucoup de plaisir à entretenir, l’équipe de Hitimahana s’est lancée dans une nouvelle aventure : l’aquaponie. (…) Après avoir mis en place un potager, que les enfants ont beaucoup de plaisir à entretenir, l’équipe pédagogique s’est lancée dans une nouvelle aventure : l’aquaponie. L’intérêt pour les élèves est encore plus grand que pour la terre et les lombrics composteurs. (…) C’est un nouvel apprentissage pour les enfants, pour qui les légumes sont désormais plus familiers. L’école entend compléter son dispositif afin que très rapidement, la production des écoliers finisse à la cantine. (…) Quand on met en terre huit plants de salade au mètre carré, il est possible de faire pousser 100 salades sur un seul mètre carré grâce à des structures verticales. Le procédé, accessible à tous, s’est avéré salvateur au plus fort du confinement.
Mahina – Après le potager, les enfants se lancent dans l’aquaponie (La Dépêche)
+ Une douzaine d’élus et quelques bénévoles et amoureux de la nature ont joint le geste à la parole en plantant des nouvelles variétés de jeunes pousses de uru et de bananiers. L’appel de l’association Tau pi’i taumata fee fa’a tupu hau a été lancé vendredi dernier aux élus de Moorea qui pourraient être intéressés par un peu d’agriculture, le temps d’une matinée sur les hauteurs de Opunohu. (…) Après deux grosses opérations destinées au public et intitulées « Plantez votre uru et votre bananier », Léon Harehoe et Jade You Sing, présidente de l’association, mais aussi adjointe au maire de Moorea, ont décidé de faire participer les élus de la commune à ce projet ambitieux, culturellement parlant mais aussi sur le plan agricole. (…) L’association compte en effet sur le soutien de la commune pour remettre en terre tout type de plantes endémiques aujourd’hui disparues voir en voie de disparition sur le site Mara’amu…
Moorea – Les élus mettent la main à la terre (La Dépêche)
Alors que les avions passent au-dessus de leurs têtes, des jeunes de l’association Hotuarea Nui et de La Brigade verte mettent la main à la terre pour planter une dizaine d’arbres fruitiers dans le fa’a’apu du quartier, notamment des citronniers, des goyaviers et des arbres à pain. Les plants ont été offerts par le service du développement rural (SDR). La campagne de plantation s’inscrit dans la continuité de la journée mondiale de l’environnement (le 5 juin). Les habitants du quartier prioritaire (Hotuarea à Faa’a) pourront se nourrir des fruits et légumes de leur fa’a’apu mais aussi en vendre…
Des arbres fruitiers dans le quartier prioritaire (La Dépêche)
L’association souhaite orienter les jeunes générations vers les actions environnementales. En ce sens, Hotuarea Nui propose également des ateliers « faaapu » aux enfants sur le temps périscolaire.
Jardin partagé de Hotuarea : des liens se créent à mesure que l’on cultive la terre (Polynésie 1ere)
(actualisé le 11 juin)
Félicitation !