Alimentation: soutenir des démarches écodurables

Une agriculture saine et durable, l’insertion dans la société par le travail de la terre, une production locale soutenue par les consommateurs, la lutte contre le gaspillage alimentaire… Autant de volets à soutenir pour un secteur alimentaire éco-durable. Quelques initiatives relevées en octobre.

 

Dans la poursuite des actions menées ces quatre dernières années, le ministère de l’Économie verte et du domaine conduit un programme de transition agro-écologique et de développement de l’agriculture biologique pour une agriculture adaptée au changement climatique, respectueuse de la biodiversité avec un minimum d’impacts environnementaux. La Direction de l’Agriculture (DAG) a lancé un appel à candidatures pour inviter des exploitants agricoles motivés du fenua à rejoindre un réseau de fermes de démonstration dans le cadre du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE). Un projet financé par l’Union Européenne via le Fonds européen de développement (FED), au travers de la Communauté du Pacifique (CPS)

Un réseau de fermes de démonstration bio va se mettre en place (La Dépêche)

Le fenua dans le réseau d’agro-écologie du Pacifique (Tahiti Infos)

Un réseau de fermes de démonstration de l’agroécologie dans le Pacifique (TNTV)

Agriculture bio : appel à projets pour des « fermes de démonstration » (Radio 1)

 

◊ Initié par Face (le club Fondation Agir Contre l’Exclusion) et trois associations de quartier, un projet lancé à Pirae et Faa’a a pour but d’insérer 13 jeunes dans la société par le travail de la terre. Tout au long de leur contrat, ces jeunes vont bâtir des faa’pu bio et solidaires. Au fil des semaines et des mois, ces jeunes, pour la très grande majorité d’entre eux, aussi novices en agriculture qu’en bio, vont apprendre à faire du compost, à construire la pépinière, etc. Petit à petit, un esprit de cohésion va se former. Les jeunes vont apprendre à se connaître, à travailler ensemble pour faire sortir des légumes de la terre.

Un fa’a’apu bio pour sortir de la galère (Tahiti Infos)

 

La production locale doit être soutenue. C’est ce qu’ont compris les consommateurs qui se rendent régulièrement aux marchés du terroir pour faire leurs achats. À Punaauia, un rendez-vous mensuel est organisé tous les premiers samedi du mois. La manifestation se déroule dans les jardins de la mairie.

Punaauia : les produits locaux à l’honneur (Polynésie 1ere)

Le concept des marchés du terroir a été lancé en décembre 2014 par la chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL)

 

◊ Apparue à la fin du XIXème siècle au fenua, la culture du cacao avait peu à peu disparu… Jusqu’à ce que la jeune cheffe chocolatière Morgane Richard relance la filière. A la tête de « Tahiti origine M.« , celle-ci a proposé pour la première fois au Salon du chocolat, à Paris, son chocolat 100% polynésien. Ce produit sera bientôt disponible en Polynésie française avec l’ouverture prochaine d’une boutique, au Centre Vaima à Papeete.

Le chocolat polynésien fait son grand retour ! (Polynésie 1ere)

 

◊ La production, l’achat et la consommation de la nourriture sont trois volets qui, malheureusement, sont souvent suivis d’un quatrième – inapproprié quant à lui: le gaspillage. Dans le monde, le tiers des aliments destinés à la consommation humaine est gaspillé. Les conséquences en sont lourdes tant sur le plan environnemental, qu’économique ou  social  – Lire Le gaspillage alimentaire, un triple enjeu (casuffitlegachis.fr)

Depuis le début de l’année, la commune de Teva i Uta a lancé une campagne de lutte contre le gaspillage alimentaire dans ses écoles avec le concours du syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF) et le GREPFOC, centre de formation continue situé à Pirae. L’expérimentation a été réalisée à l’école Mairipehe de Mataiea.

La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les écoles porte ses fruits (La Dépêche)

 

Encore faut-il qu’ils soient financièrement accessibles. Retirés de la liste des produits de première nécessité (PPN), les fruits et légumes flambent dans les étals. En conséquence, certains produits enregistrent  jusqu’à 50% d’augmentation…

Très chers légumes … (Polynésie 1ere)

Pour info: au départ, les PPN ont été mis en place pour lutter contre l’inflation des prix, et permettre aux familles les plus modestes de s’alimenter correctement.. La problématique principale est essentiellement économique. Rappel (article de 2016) : PPN : Que sont les produits de première nécessité ? (Tahiti Infos)

 

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