Agriculture et alimentation plus durables : la transition en cours

Le processus de transition agricole et alimentaire en cours au fenua poursuit son chemin, petit à petit. Émergence du bio, recours à une agriculture plus « reponsable »… petits et gros producteurs s’y mettent. Des formations sont organisées pour les animateurs de centres de vacances et de loisirs en vue d’y promouvoir  de bonnes pratiques alimentaires. Quant à la noix de coco, elle offre de nouveaux débouchés pour qui sait utiliser la nature fibreuse de sa bourre… 

 

+ Ingénieure agronome de formation, Poeti Lo est la directrice du système participatif de garantie (SPG) Bio Fetia depuis fin 2011. Elle ne pouvait espérer mieux, car grâce à ce poste, elle a pu rentrer en Polynésie après des études en métropole pour exercer dans un secteur qui la passionne.

Poeti Lo, parcours rêvé au SPG Bio Fetia (Tahiti Infos)

Attention ! Un produit annoncé comme “bio” mais qui ne porte pas de label officiel n’offre aucune garantie. Pour rappel, le SPG Bio Fetia garantit les produits agricoles obtenus selon les techniques de l’Agriculture Biologique par les agriculteurs adhérents engagés. Composé de producteurs, de transformateurs, de consommateurs et de distributeurs, il est reconnu par le Pays pour délivrer le label Biopasifika, selon la NOAB, Norme Océanienne d’Agriculture Biologique.

 

+ Raiatea – (Les 11 et 12 mars), une délégation de Taiarapu est venue visiter les installations communales qui commencent à devenir une référence sur le territoire en matière de développement agricole et touristique. Le tavana Thomas Moutame récolte, indirectement, les fruits de son labeur, de son obstination, dans le développement de l’agriculture en général, et bio plus particulièrement. En atteste la présence d’autres communes qui programment des visites de Tapuatapuatea pour, sinon copier, tout au moins s’inspirer des méthodes développées depuis des décennies.

Une délégation de Taiarapu en visite studieuse à Taputapuatea (Polynésie 1ere)

Agriculture : Taiarapu ouest s’inspire de Taputapuatea pour aller vers le bio (TNTV)

 

+ Ce n’est pas du bio, mais l’entreprise prétend assurer une « agriculture responsable »… (Le 9 mars) après leur visite du chantier du Swac,  le président et ses ministres (…) ont pris la route de l’exploitation Verdeen du groupe Wane sur le plateau de Taravao pour visiter les installations de production maraîchère grâce à l’aquaponie. Ce sont ainsi plus de 6000 m2 de serres qui sont alimentées pour la production de salades et de tomates sans aucun apport chimique.

De l’autonomie énergétique à l’autonomie agricole du pays (Tahiti News)

Agriculture : l’aquaponie pour consommer local (TNTV)

Exploitation Verdeen : Des techniques agricoles inspirantes (La Dépêche)

 

+ Réduire, voire substituer l’importation de mélasse par une production de canne à sucre qui permet d’obtenir un rhum de qualité. Voici, en résumé, la stratégie annoncée par une future filiale de la société Avatea, qui souhaite planter rapidement 70 hectares de canne à sucre dans la commune de Tumaraa, à Raiatea.

Raiatea – La canne à sucre, nouvel eldorado vert (La Dépêche)

 

+ La production domestique de Heiarii alimente la table familiale et génère des revenus complémentaires. (…) Afin de faire pousser haricots, aubergines et autres productions maraichères,  l’horticulteur met un point d’honneur à n’utiliser aucun produit chimique. Mieux, il fait lui-même son compost et ses engrais naturels à partir de ses propres déchets verts.

Sans emploi, il se lance dans l’agriculture bio (Polynésie 1ere)

 

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+ Bien se nourrir dans les centres de vacances et de loisirs (CVL) :

Pendant trois jours, (les 9, 10 et 11 mars) une douzaine d’acteurs éducatifs de jeunesse et d’éducation populaire ont pu participer à un stage organisé par la Direction de la jeunesse et des sports (DJSPF). Au programme, des rencontres thématiques (RT) organisées sur le thème « Alimentation : bonnes pratiques en CVL ».

Promouvoir les bonnes pratiques liées à l’alimentation (La Dépêche)

 

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+ À 24 ans, Marama s’est lancé dans la valorisation de la bourre de coco. Une activité originale que ce jeune entrepreneur inventif espère bien faire prospérer. Il récupère par milliers les enveloppes fibreuses débarrassées de leurs noix et les passe à la broyeuse mécanique pour en retirer de la poudre ou des filaments. Cette matière 100 % organique est utilisée en horticulture. Marama tente aussi de produire une forme de charbon de bois à partir de cocos. Très enthousiaste, il espère d’ici quelques temps pouvoir étoffer sa petite entreprise implantée à Mataiea.

Une deuxième vie pour la bourre de coco (Polynésie 1ere)

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