À l’avant-veille d’élections qui vont engager l’avenir du fenua pour cinq ans, les candidats seront-ils en mesure de proposer des solutions pérennes aux défis posés ? Seront-ils en mesure de favoriser et d’accompagner les solutions qui émergent au sein de la société civile ? Les citoyens polynésiens se contentant de moins en moins de se cantonner à un rôle de consommateurs passifs et irresponsables, celle-ci sera-t-elle suffisamment source d’initiatives dont devront tenir compte les pouvoirs publics ?
Il y a 250 ans, le 6 avril 1768, les deux navires de l’expédition scientifique commandée par Louis-Antoine de Bougainville faisaient relâche à Tahiti, à Hitia’a. Le séjour fut court, neuf jours, mais le récit que celui-ci en fit dans son ouvrage Voyage autour du monde, publié en 1771, contribua fortement à créer le mythe du paradis polynésien sur lequel reposent en grande partie aujourd’hui les arguments de notre destination touristique.
Il est vrai que, loin des rigueurs du froid et des grisailles, nos îles continuent – et souvent à juste raison – de faire rêver. Mais derrière les images de carte postale, la réalité est souvent beaucoup plus sombre. Précarité d’une grande partie de la population, inégalités, pollutions, obésité et maladies de la “malbouffe”… sont hélas le lot de beaucoup. Nous vous proposons ici de jeter un coup d’œil sur l’actualité du mois de mars, vue sous l’angle de l’éco-responsabilité et de la solidarité sociale et culturelle.
Te Ora Naho, la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), de son côté, les interpelle sur dix sujets environnementaux qu’elle juge prioritaires et propose des exemples d’actions concrètes.
Lettre ouverte aux candidats: 10 priorités pour un fenua plus écologique (voir en PJ: Propositions pour les candidats aux élections)
Félicitation !